Quelles relations entre les États et les religions dans le monde ?
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre qu’il existe différents modes de relation entre l’État et la religion.
- Comparer des systèmes politiques actuels reposant sur une religion d’État.
- Comparer des systèmes politiques actuels reposant sur la séparation entre la religion et l'État.
- Connaitre des exemples d’influence des discours religieux dans les décisions politiques.
- Il existe différents modes de relation entre religion et États dans le monde.
- Il existe des États reconnaissant une religion officielle.
- D’autres États établissent une séparation entre les pouvoirs politiques et les religions.
- HG G SP (1re) : « Les États-Unis, une fédération d'États ayant des liens plus ou moins forts avec les instances religieuses »
- HG G SP (1re) : « La religion en Inde : marqueur identitaire et dimension politique »
Il existe 46 pays dans le monde ayant une religion
d’État.
Il existe des interactions anciennes entre le religieux
et le politique qui se manifestent par des liens plus ou
moins forts entre les États et la religion.
- Certains États gardent des liens privilégiés avec une religion pour des raisons culturelles et historiques tout en garantissant la liberté de culte et la liberté de ne pas croire, à ses concitoyens.
La religion d’État de l’Angleterre est l’Anglicanisme, depuis la réforme initiée sous le roi Henri VIII en 1534. La séparation avec l’Église catholique est née d’un désaccord entre le monarque et le Pape, qui refusait de lui accorder le divorce. Le monarque d’Angleterre est également le chef de l’Église d’Angleterre. À ce titre, le clergé anglican ne reconnait pas l’autorité du Pape. L’archevêque de Canterbury est le clerc le plus élevé dans la hiérarchie anglicane.
Tout comme le monarque, l’Église ne peut intervenir directement dans les décisions politiques du Royaume-Uni. Le gouvernement et son Premier Ministre n’ont pas de liens avec l’Église.
Cependant, la religion joue un rôle social et se confond avec le rôle cérémoniel du roi ou de la reine d’Angleterre. De même, les membres du clergé peuvent intervenir dans les médias et éventuellement influencer l’opinion publique.
Comme les autres États de l’Union européenne, le Royaume-Uni reconnait une totale liberté de culte à ses sujets.
- Un État peut reconnaitre la prédominance d’une religion sur d’autres, avec des degrés de tolérance plus ou moins élevés envers les autres religions.
Le Maroc qui est une monarchie constitutionnelle. Le roi est considéré comme le « commandeur des croyants », c’est-à-dire le représentant de la religion musulmane sunnite dans le royaume. Il est garant de l’unité de l’État.
Le Maroc compte 33 millions d’habitants, tous officiellement musulmans et environ 5 000 personnes de confession juive. Les liens entre religion et pouvoirs politiques sont traditionnellement forts. Ainsi, des dispositions législatives fondées sur la religion s’imposent aux sujets marocains, qu’ils soient ou non musulmans. C’est notamment perceptible dans le droit de la famille, appelé Moudawana (ou Code du statut personnel marocain).
- Enfin, dans certains États, pouvoir politique et pouvoir religieux se confondent : le clergé dispose du pouvoir législatif, voire du pouvoir exécutif. Ces régimes sont des théocraties.
La république islamique d’Iran.
Depuis la révolution islamique de 1979, l’Iran est dirigé en grande partie par le clergé musulman chiite. On parle de « régime des Mollahs », car le pouvoir politique est inféodé aux décisions des clercs.
En Europe occidentale, certains États ont
gardé des liens avec la religion chrétienne
(catholique ou protestante).
Cependant, les Églises n’ont aucun pouvoir
de décision dans les affaires publiques et
n’ont pas le droit d’influencer le
gouvernement.
On appelle cette conception des liens entre État
et religion le
« sécularisme ».
Cinq pays membres de l’Union européenne
reconnaissent une religion d’État : le
Danemark, la Finlande, la Grèce (orthodoxie), la
Grande-Bretagne (anglicanisme en Angleterre,
presbytérianisme en Écosse) et Malte
(catholicisme).
De nombreux États n’ont pas de religion officielle. Cela signifie que, d’un point de vue légal, la sphère politique et la sphère religieuse sont séparées.
Cependant, il existe une pluralité de situations et de textes juridiques qui entérinent cette séparation entre la religion et l’État.
- Il peut y avoir une certaine porosité entre les pouvoirs politiques et les pouvoirs religieux dans un État laïc.
Les États-Unis sont un État laïc. Néanmoins, la religion est très présente dans les discours et les actes politiques, contrairement au cas français. Par exemple, la grande majorité des présidents des États-Unis d’Amérique ont prêté serment sur la Bible lors de leur investiture. Ils citent régulièrement Dieu dans leurs discours.
- D’autres pays instaurent une laïcité plus stricte.
En France, la séparation entre la religion et l’État est appliquée strictement. Les signes religieux ostentatoires sont interdits dans l’enceinte des établissements scolaires. De même, il serait impensable qu’un président prête serment sur un texte religieux.
La laïcité « à la française » est un principe constitutionnel qui s’est construit progressivement depuis la Révolution dans un contexte politique et social particulier. Construire un État laïc signifie ne privilégier aucune religion et ainsi ne favoriser aucun citoyen par rapport aux autres en raison de sa confession.
L’État est dans une posture de neutralité vis-à-vis des différentes confessions (ou absence de confession). La laïcité française est donc conçue comme un facteur d’unité nationale.
- Enfin, certains pays adoptent une position de rejet vis-à-vis des religions dans leur ensemble.
Le cas le plus abouti est celui de la Corée du Nord, où le culte de la personnalité du Président tend à remplacer les différentes formes de croyance.
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