Pouvoirs politiques et nouvelles technologies
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Connaitre les géants du numérique.
- Comprendre les problématiques liées à l’application de la législation dans le secteur des nouvelles technologies.
- On regroupe les géants du Net par des acronymes selon leurs points communs (GAFAM, NATU, BATX).
- Ces firmes transnationales (FTN) génèrent des revenus colossaux et usent de pratiques commerciales que les États peinent parfois à contrôler.
- Les États disposent tout de même de certains moyens de contrôle à leur égard, dont l’efficacité reste relative.
On désigne par l'acronyme GAFAM, les
géants du Web qui dominent le marché du
numérique : Google, Apple, Facebook,
Amazon et Microsoft.
Ces cinq firmes ont en commun leur taille et leur
capacité d’influence internationale
(notamment dans le monde occidental).
- Google représente 94 % du marché de la recherche internet en Europe.
- Amazon est le leader mondial incontesté du commerce en ligne.
- Facebook est considéré comme le plus grand média du monde avec plus de 2,4 milliards d’utilisateurs actifs. Le réseau social possède aussi d’autres plateformes comme WhatsApp, Facebook Messenger et Instagram.
- Apple est un des leaders mondiaux en matière de smartphones, de tablettes ou de musique en ligne.
- Microsoft est le numéro un mondial de l’informatique avec son système d’exploitation Windows.
Les GAFAM dépensent des sommes colossales en lobbying (près de 60 millions par an auprès des États-Unis).
BATX est un sigle forgé sur le même modèle que GAFAM. Il désigne les initiales des quatre entreprises chinoises considérées comme « géants du Net » : Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi.
- Baidu est un moteur de recherche chinois.
- Alibaba est un géant du commerce électronique.
- Tencent est une entreprise de services internet (messagerie, actualités, échange de fichiers, etc.)
- Xiaomi fabrique des objets connectés.
L’acronyme NATU désigne Netflix,
Airbnb, Tesla et Uber. Ces géants du
numérique ont un modèle
économique différent des
géants traditionnels que sont les GAFAM.
Les NATU ont en commun :
- Une création récente : 1997 pour Netflix, 2003 pour Tesla, 2007 pour Airbnb et pour Uber.
- Une croissance économique exponentielle (qui ne peut tout de même pas rivaliser avec celle des GAFAM).
- Un modèle économique fondé sur « l’innovation disruptive », c’est-à-dire une capacité à renouveler entièrement l’expérience des clients en « ringardisant » les anciennes pratiques.
- Netflix « ringardise » la télévision traditionnelle grâce à son offre en ligne.
- Airbnb renouvelle entièrement notre approche de l’hôtellerie.
Les GAFAM et les NATU sont des FTN.
Ils ont un modèle économique qui leur permet de dégager énormément de bénéfice :
- une clientèle internationale, quasi illimitée ;
- des frais de fonctionnement très bas (peu de salariés, peu de locaux, etc.)
Leur statut de FTN et leurs revenus astromiques leur
permettent de pratiquer l’optimisation fiscale,
c’est-à-dire de rapatrier leurs
bénéfices dans les pays fiscalement
avantageux. Ainsi, ils ne paient quasiment pas
d’impôt sur les
bénéfices.
En 2017, la société d’études
financières Moody’s a estimé
qu’Apple détenait 231 milliards de
dollars dans des paradis fiscaux.
Régulièrement, les GAFAM sont accusés de pratiques anticoncurrentielles. Ces dernières sont rarement avérées dans des procès car, compte tenu de leur capacité financière, il reste difficile de s’attaquer à des entreprises de cette ampleur.
Les GAFAM (et dans une moindre mesure les NATU) ont su
se rendre indispensables dans la vie quotidienne de
milliards d’individus.
Or, en Europe et aux États-Unis, des voix
s’élèvent pour protester contre
la suprématie de ces géants du Net et
sur leur conception parfois contestable des
législations.
Cependant, les pratiques d’optimisation
fiscale sont légales. Bien que
contestées, aucun État ne peut
empêcher une entreprise de détenir des
comptes dans les paradis fiscaux. En revanche,
s’il s’avère que ces sommes ont
transité illégalement, la justice de
l’État lésé peut intenter
une procédure judiciaire. On parle alors de
fraude fiscale, voire de blanchiment.
Les États agissent contre certaines pratiques commerciales des GAFAM qui vont à l’encontre de la législation sur le commerce. La Commission européenne a déjà infligé trois lourdes amendes à Alphabet, la maison mère de Google, pour abus de position dominante.
Durant l’été 2019, la justice américaine a ainsi ouvert une enquête sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles à l’encontre des GAFAM, soupçonnés de « nuire à l’innovation et aux consommateurs ». Cette enquête montre une inflexion nouvelle de la part des autorités américaines, qui avaient blanchi Google d’une accusation d’abus de position dominante en 2013.
Cela peut être une entente sur les prix par les principaux leaders du marché.
Une partie importante du modèle économique des GAFAM, NATU et BATX réside dans la revente de données à d’autres sociétés commerciales, afin de nourrir leurs fichiers clients.
Sur Internet, ce peut être votre état civil (nom, date de naissance), vos préférences d’achat, vos opinions, etc.
Or, plusieurs scandales récents ont mis à
mal ce système.
Dévoilé en 2016, le scandale
Facebook-Cambridge Analytica correspond à la
fuite de données personnelles de
87 millions d'utilisateurs de Facebook. Face
à ces scandales, les États
réagissent par un durcissement de la
législation. En 2016, l’Union
européenne a mis en place le RGPD.
Les États-Unis ne se sont pas dotés
d’une loi fédérale. Chaque
État détermine sa propre
législation. La Californie a voté le
texte le plus protecteur du pays en matière de
confidentialité.
Cependant, la capacité économique et
financière des GAFAM reste
particulièrement forte et on peut
s’interroger sur l’impact de ces amendes
sur les résultats de ces géants du Net.
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