Migrations économiques et immigration vers l'Union européenne
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Ensuite, les années 1920-1930 connaissent une brutale accélération de l’immigration. Ainsi au début des années 1930, il y a 2,6 à 3 millions d’étrangers en France, la plupart d’origine européenne. Toutefois, ceux venant des colonies ne sont guère plus de 200 000.
Le déclin démographique qui a commencé au XIXe siècle dans un certain nombre d’états européens, accéléré par la saignée de la Première Guerre mondiale (1,4 million de morts en France) et par les classes creuses de la Seconde Guerre mondiale prive l’Europe de bras pour satisfaire la forte reprise et la croissance de l’Après-Guerre. L'immigration légale, s’accompagnant de contrats de travail, fixe dans la CEE naissante une importante population d’origine non européenne.
Ainsi, tous les états européens limitent l’appel à une main d’œuvre étrangère. La France et l’Allemagne, entre autres, appliquent le principe de « l’opposabilité de la situation de l’emploi ». On ne peut autoriser un travailleur étranger à entrer sur le territoire que s’il n’existe pas de travailleur local (dans la main d’œuvre nationale, communautaire ou non communautaire en résidence permanente) pour occuper l’emploi en question.
Ce coup de frein a ouvert la brèche de l’immigration clandestine, illégale, qui pose avec acuité le problème de l’harmonisation européenne. Les immigrants en provenance des pays pauvres sont attirés par le riche espace de l’Union européenne, souvent au prix de périples dangereux. Pour l’instant, le contrôle de ces migrants clandestins repose sur des législations nationales peu compatibles avec l’espace Schengen. Les pays de l’Europe du sud (Espagne, Italie, Grèce) sont devenus les garde-frontières de l’Union européenne et demandent une coopération solidaire des autres états.
Actuellement, il y a 19 millions d’étrangers recensés dans l’Union européenne, quant aux clandestins, par définition, on ne peut que faire des évaluations qui donnent le chiffre de 500 000 immigrants illégaux par an.
• De l’Inde et de l’Asie du sud : L'immigration est renforcée par les migrants politiques se réclamant du droit d’asile, en provenance de Thaïlande du Cambodge ou du Vietnam ou bien fuyant des zones de conflits (Cachemire, Afghanistan). Les portes d’entrée en Europe se font par la Grèce et l’Italie via la Turquie, ou bien directement, pour les pays de l’ex-Commonwealth, en vertu des accords qui les lient à l’ancienne puissance colonisatrice, le Royaume Uni.
• De l’Afrique du nord et de la Turquie : Les ressortissants rejoignent prioritairement la France, l’Allemagne mais aussi les états de l’Europe scandinave.
• De l’Afrique subsaharienne et du golfe de Guinée (Maliens, Ivoiriens, Ghanéens, Burkinabés, par exemple) : Ils transitent par le Maroc, Tanger ou Ceuta (enclave espagnole au Maroc) ou ils rejoignent les Canaries dans des embarcations de fortune dont certaines n’arrivent jamais.
L’Union européenne a conscience de la nécessité de s’atteler à ce problème. Le 11 janvier 2006, la Commission Européenne a présenté un Livre Vert, document de réflexion qui se fixe pour objectif de créer dans l’opinion publique un vaste débat sur « la gestion communautaire des migrations économiques » et formule toute une série de propositions pour contrôler les flux d’immigrants mais aussi pour définir leurs droits, sans oublier la nécessaire coopération avec les pays de départs et ceux par lesquels transitent ces migrants.
Non seulement il serait illusoire de prétendre stopper l’immigration clandestine, mais il faut bien prendre conscience que l’Union européenne a besoin de migrants étrangers. Pour sortir de la situation bloquée que l’Europe connaît actuellement, à cause d’une gestion purement nationale des politiques d’immigration, il devient nécessaire, à court terme, de définir une politique communautaire réaliste et cohérente, au bénéfice des états de l’Europe, de leur avenir économique et démographique, au bénéfice des migrants eux-mêmes et de leur intégration dans les pays d’accueil.
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