Les territoires dans la mondialisation : territoires et sociétés en marge de la mondialisation
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
Comprendre les facteurs qui favorisent la marginalisation des territoires.
- Si elle profite à de nombreuses régions de la planète, la mondialisation renforce les inégalités dans certaines aires géographiques et humaines qui sont moins bien intégrées.
- Si dans les années 1990, la plupart des pays d'Asie du Sud et de l'Est ont enregistré une amélioration spectaculaire de leur niveau de vie, des pans entiers de l'Afrique subsaharienne (33 PMA sur 47), une partie de l'Europe de l'Est et de la CEI (Communauté des États indépendants), ainsi que de nombreux États et territoires d'Amérique latine et du Proche-Orient sont mal intégrés à la mondialisation, ce qui impacte leur croissance économique.
- Si les politiques d’intégration favorisent une ouverture lente mais progressive de nombreux territoires des Suds, ces derniers sont encore évités par des FTN qui préfèrent investir leurs IDE dans des espaces plus rentables, mieux desservis par des réseaux de communication performants.
- Mondialisation
- Antimonde
- Délocalisations
- Indice de Gini
- Pays les moins avancés (PMA)
- Échelles
La mondialisation, ensemble de processus complexes qui
facilitent la mise en relation des sociétés
à l’échelle mondiale, ne profite pas
à tous.
Elle repose sur une logique d'intégration ou
d'exclusion des territoires, elle a dessiné un
monde hiérarchisé entre :
- des centres d'impulsion (États-Unis, Europe de l’Ouest et Asie orientale) ;
- des périphéries plus ou moins intégrées et dominées ;
- des territoires encore marginalisés.
Certaines inégalités territoriales, à différentes échelles, se réduisent ou au contraire se creusent. Ainsi, tous les territoires ne s'intègrent pas à ses flux d'échanges et ceux qui y parviennent ne le font ni au même rythme, ni avec la même ampleur.
À l’échelle mondiale, les continents sont inégalement intégrés à la mondialisation. L’Amérique du Nord, l’Europe, l’Océanie et l’Asie orientale sont parfaitement ancrées dans le processus de mondialisation.
Pourtant, l’Asie qui concentre de nombreux pays
émergents a longtemps concentré des
pays-ateliers ou des fournisseurs de matières
premières. L’essor économique des
BRICS et pays émergents a contribué
à l'intégration rapide du continent
à la mondialisation : il est
désormais un centre d’impulsion des flux
mondiaux.
L’Afrique, elle, demeure globalement
marginalisée.
Entre ces deux extrêmes, l'Amérique latine
et le Moyen-Orient (avec ses pays exportateurs de
pétrole) présentent des types
extrêmement variés d'intégration,
ils constituent des périphéries
inégalement intégrées.
La mondialisation, véritable moteur de
croissance, a valorisé certains territoires dont
les États qui se sont adaptés au
capitalisme. Elle est pour eux une source de richesses.
Les États de la Triade élargie
(États-Unis, Europe de l'Ouest, Asie orientale)
en ont retiré les bénéfices depuis
longtemps. Désormais, les États
émergents, et notamment les BRICS
(Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud),
en ont adopté le modèle ; ce qui
leur permet de bénéficier de croissances
économiques fortes et de s'intégrer au
« village global ».
En effet, leur croissance économique moyenne est
de 5,7 % en 2010, alors que la moyenne mondiale
était de 3 %. Depuis 2015, la croissance
économique de l’Afrique du Sud et du
Brésil est ralentie, elle est inférieure
à la moyenne mondiale. En revanche, la Chine et
l’Inde maintiennent une croissance
économique forte, elle est de 7 % en 2018.
L’intégration des BRICS et leur contribution à l’économie mondiale ne cesse de croitre. En 1990, ils produisaient 10 % du PIB mondial. En 2018, ils représentent 25 % du PIB mondial et concentrent 42 % de la population mondiale.
Ainsi, certains territoires reçoivent les IDE,
échangent, sont traversés par toutes
sortes de flux : ce sont des interfaces (ports, grandes
métropoles, espaces frontaliers...). D'autres,
en revanche, le plus souvent situés au Sud,
demeurent mal-développés, enclavés
et donc marginalisés. Ne présentant que
peu d'intérêts stratégiques, ils ne
sont pas mis en valeur par leurs gouvernements qui
préfèrent mettre l'accent sur les
régions ou les espaces susceptibles de rapporter
de l'argent.
Aujourd’hui encore, de nombreux pays ne sont pas
– ou très peu – concernés par
cet accroissement des flux.
De nombreux pays, situés dans les Suds, ne sont que partiellement intégrés à la mondialisation. Ils sont plus ou moins bien intégrés au commerce mondial grâce aux exportations et peuvent concentrer d’autres flux, notamment touristiques. En revanche, ces États ne sont pas des centres décisionnaires de la mondialisation, ils dépendent souvent des centres d’impulsion de celle-ci et le territoire est très inégalement intégré. Tandis que certaines régions sont très bien intégrées, d’autres sont marginalisées.
Le commerce international se faisant pour l'essentiel par voie maritime, les territoires dépourvus de façades littorales ou de ports ne sont pas bien intégrés au dynamisme mondial.
La Bolivie est un territoire périphérique qui peut également être considéré comme enclavé. Depuis la guerre du Pacifique (1879-1883), le pays a perdu son unique province littorale (400 kilomètres de côtes) au profit du Chili qui dispose de 4 270 kilomètres de côtes. La Bolivie a donc saisi la Cour internationale de justice dans l’espoir de récupérer cet accès à l’océan Pacifique qui faciliterait son intégration à la mondialisation. Malgré un accord de libre circulation des biens et des personnes sur le territoire chilien afin de faciliter l’accès à l’Océan, la Bolivie reste un territoire enclavé.
Les pays les moins avancés de la planète - PMA - ont longtemps été considérés comme étant majoritairement en marge, voire exclus de la mondialisation.
S’ils regroupent 13 % de la population mondiale, les PMA produisent à peine 1 % du PIB mondial. La plus grande partie de la population y est très pauvre.
En Afrique subsaharienne, plus de 40 % de la population vit avec moins d’un euro par jour.
Le manque d’équipements et l’instabilité politique ont longtemps exclu ces pays du partage des richesses que la mondialisation génère. Pourtant, ces États ne sont pas totalement à l’écart de celle-ci.
Les aides financières internationales dont dépendent les PMA représentent une forme d’intégration à la mondialisation. La présence de matières premières (hydrocarbures au Soudan), de produits agricoles et la pauvreté constituent des atouts pour les investissements directs étrangers (IDE) : le faible cout de la main-d'œuvre attire les FTN qui délocalisent pour réduire les couts de production.
Ainsi, les 47 pays les moins avancés concentrent quelques flux d’IDE très inégalement répartis.
En 2017, on enregistre une forte baisse des IDE à destination des PMA. L’Angola concentre à elle seule 40 % des IDE.
Ces investissements directs étrangers témoignent d’une intégration lente qui favoriserait l’essor économique de ces pays.
Le Rwanda est un des 47 pays les moins avancés au monde. Grâce aux aides du FMI (Fond monétaire international) et de la Banque mondiale, ce pays d’Afrique de l’Est a mis en place des réformes économiques et structurelles importantes qui sont efficaces. Ce nouveau dynamisme économique permet au pays d’atteindre un taux de croissance annuelle de 5,2 %. De plus, le taux de pauvreté - qui s’élevait à 44 % en 2011 - est en baisse : il s’élève à 38,2 % en 2016.
Les États en guerre sont également en marge de la mondialisation. L’absence de contrôle sur le territoire et le manque d’infrastructures isolent la population. L’intégration à la mondialisation se caractérise majoritairement par des flux illicites.
Certains États s’opposent à la mondialisation pour des raisons idéologiques. C’est le cas des derniers régimes socialistes - qui se font appeler ainsi, mais qu'il faut plutôt assimiler au communisme - comme la Corée du Nord. Toutefois, ce dernier n’est pas totalement isolé puisqu’il entretient des relations commerciales avec la Chine.
Si la mondialisation est source de richesses, elle renforce également les inégalités sociales et territoriales. À l'intérieur même des pays des Suds, les disparités de niveau d'intégration dans la mondialisation sont très importantes. Avec la mondialisation des échanges, hommes et activités se concentrent sur les littoraux qui abritent les très grandes métropoles, les plus grands ports ainsi que la majorité de la population. Même des régions puissantes et en expansion (Brésil, Chine, Mexique, Inde et Afrique du Sud) renferment des espaces de pauvreté qui ne sont que très peu touchés par leur croissance nationale.
La mondialisation favorise l’essor des espaces bien reliés aux échelles régionale et mondiale au détriment des autres. Ainsi, les inégalités territoriales entre zone rurale et zone urbaine se sont renforcées dans les Suds.
La délimitation économique du monde en deux zones Nord et Sud est remise en cause par les géographes qui estiment qu’elle ne correspond plus à la réalité économique mondiale. En effet, la Chine située dans la partie Sud de ce découpage est pourtant la 2e puissance économique mondiale et les BRICS représentent 25,5 % du PIB mondial.
La Chine est l'exemple type de ce décalage entre
régions côtières
modernisées, parfaitement
intégrées aux différents flux de
la mondialisation et des régions
intérieures de plus en plus à
l'écart des circuits de production et de
distribution, de plus en plus miséreuses et
mal-développées, au fur et à
mesure que l'on avance vers l'Est.
Le Brésil présente une situation
comparable avec une opposition Norde-Est/Sud-Est
très marquée.
L’ensemble régional Sud-Sud-Est regroupe huit États, il est le centre vital du pays. Il regroupe 62 % de la population brésilienne et 75 % de la richesse produite par le pays. La région Nordeste est la région plus pauvre du Brésil. Essentiellement rurale, elle souffre d'un mal-développement profond : 14,8 % de sa population est analphabète, alors que la proportion descend à 3,6 % dans la région Sud.
De même, en Afrique subsaharienne, les régions côtières sont nettement plus intégrées à la mondialisation que les espaces sahéliens, enclavés et souffrant d'une sécheresse récurrente.
Dans les pays des Suds, une part plus ou moins
importante de la société est mal
intégrée à la
mondialisation : celle-ci aggrave les
inégalités à toutes les
échelles. Si elle favorise le
développement de certaines régions ou de
certains groupes sociaux au détriment de
certains autres, les nombreuses politiques
d’intégration mises en place dans les
années 1990 ont permis de lutter contre la
marginalisation des États.
Ainsi, les territoires considérés comme
des périphéries ou des marges connaissent
essentiellement un développement local. Elles
sont, pour le moment, peu porteuses d’un
développement global.
Le Sénégal est un des 47 États les moins avancés du monde. Le secteur touristique contribue à l’essor économique du pays. On enregistre une hausse de 40 % du nombre annuel de touristes entre 2014 et 2017. Ce secteur représente 7 % du PIB national.
La mondialisation creuse le fossé entre riches et pauvres. En permettant le décollage économique des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, les pays émergents les plus puissants de la planète pour le moment) et des NPE (Thaïlande, Vietnam, Malaisie, Indonésie et Philippines), elle a bel et bien engendré une classe moyenne de plus en plus nombreuse dans ces pays, mais de façon très inégalitaire.
Alors que les plus riches peuvent continuer de s'enrichir et que les travailleurs de la classe moyenne découvrent les joies de la consommation et des loisirs, près de 10 % de la population mondiale vit aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté.
Le seuil d’extrême pauvreté est fixé à 1,25 dollars/jour. On estime que l’extrême pauvreté est en recul puisqu’en 25 ans, plus d’un milliard de personnes y ont échappé.
Agriculteurs, éleveurs et artisans subissent de plein fouet la concurrence des produits importés à bas prix et ne trouvent pas d'emploi faute de qualifications.
Au Brésil, des millions de paysans n'ont pas de terres à cultiver, car celles-ci sont réunies entre les mains de grands propriétaires fonciers qui les leur font cultiver pour des salaires de misère et dans des conditions très dures et qui vendent leurs récoltes en utilisant les circuits de la mondialisation.
Ces inégalités se traduisent par un indice de Gini - indice compris entre 0 et 1 qui indique les inégalités au sein d’un pays - qui s’élève à 0,539 en 2018. Des inégalités similaires sont enregistrées en Chine puisque l’indice de Gini s’élève de 0,510 tandis qu’en France il est de 0,298.
La mondialisation creuse également le
fossé entre minorités ethniques et
religieuses sur certains territoires.
En Chine, les bouddhistes tibétains vivent dans
des régions situées à l'Ouest du
pays, très éloignées des espaces
intégrés à la mondialisation. La
Chine a annexé ces territoires, mais a toujours
privilégié le peuple Han, chinois, et
oublié les minorités qui vivent à
l'intérieur de ses frontières.
De plus, les territoires intérieurs à
dominante rurale, moins peuplés que les
littoraux et grandes métropoles, sont
exploités pour leurs ressources, mais cela se
fait au détriment de l’environnement et
des habitants.
Au Brésil, l’exploitation de la forêt amazonienne se fait au détriment de l’environnement et des peuples autochtones.
En Afrique subsaharienne, la mondialisation ne bénéficie qu'aux classes supérieures et moyennes urbaines, ainsi qu'aux diasporas libanaises, chinoises et indiennes qui se sont installées dans ces pays et y ont développé commerces et industries.
La mondialisation renforce également la ségrégation socio-spatiale urbaine. Dans les pays des Suds, les grandes métropoles jouent un rôle fondamental dans le processus d'intégration à la mondialisation. Lorsque les FTN, à la recherche de nouveaux marchés ou de main-d'œuvre, décident de s'implanter dans un pays, c'est là qu'elles construisent leurs usines et ouvrent leurs bureaux. C'est pourquoi, ces grandes métropoles se dotent de centres d'affaires (sur le modèle du CBD américain) qui sont reliés au reste de la planète grâce aux réseaux aériens et de télécommunications. Mais seule l'élite socio-économique et culturelle urbaine profite de cette modernisation et de ses effets.
L'intégration au système est conditionné par un certain niveau de vie (accès aux bassins d'emplois par des déplacements facilités, par exemple), ce qui exclut les populations les plus démunies qui vivent dans les bidonvilles et ne bénéficient que rarement des avantages des transports en commun ou de la formation nécessaire à une embauche qualifiée. Des ghettos se forment donc au sein même de ces grandes métropoles, abritant des millions de personnes que la mondialisation ignore.
La ségrégation socio-spatiale à Mumbai | © iStock – GCShutter
Le Nord n'est pas constitué que des pays de la Triade élargie (États-Unis, Europe et Asie orientale) ou des NPI (Corée du Sud, Taiwan, Singapour et Hong Kong).
L’Australie, le Canada, le Portugal, la Grèce, la Russie, les États de la CEI (Communauté d'États Indépendants) en font également partie. Ces États, en position intermédiaire, participent à la mondialisation, mais y sont bien plus modestement intégrés. Leur développement se fait plus difficilement.
- Au niveau régional, à l'intérieur des pays des Nords, même des plus riches, certains territoires sont mal intégrés à la mondialisation (c'est le cas du Mezzogiorno italien ou de la Galice espagnole) et seule leur appartenance à un pays riche leur permet de ne pas être mis totalement à l'écart des flux d'échanges.
- Au niveau local, certaines banlieues de grandes villes européennes, certains quartiers centraux de villes des États-Unis (des anciennes villes industrielles qui se désertifient et deviennent des lieux de non droit) ne profitent que de très loin des effets bienfaisants de la mondialisation. Au contraire, une partie de leur population s’est vue privée de travail du fait de la délocalisation dans des pays des Suds.
Ces inégalités, qui se creusent à toutes les échelles, génèrent tensions et frustrations aux Nords, comme aux Suds. Des révoltes urbaines et parfois rurales éclatent de plus en plus souvent (révolte des ouvriers chinois en 2010 et 2011, des paysans sans terre brésiliens...).
On évoque la notion de « mal-développement » depuis les années 1990 pour désigner un processus de croissance sur un territoire donné (à toutes les échelles) qui ne bénéficie qu'à une minorité d'individus alors que la majeure partie de la population demeure dans la misère. Les deux continents les plus concernés par ce phénomène sont l'Amérique latine et, plus encore, l'Afrique. Le mal-développement constitue un frein majeur à l'intégration des territoires dans la mondialisation. En effet, les territoires considérés comme mal-développés souffrent de problèmes tels que :
- l’instabilité politique, la guerre (civile, le plus souvent) ;
- les graves difficultés économiques et financières (c'est le cas de nombreux États d'Amérique latine, et de la Grèce depuis 2011) ;
- le manque d'équipements et d'infrastructures (axes routiers ou ferroviaires, ponts...), les États manquant de moyens ou de volonté pour les faire construire ;
- la pauvreté du plus grand nombre ;
- les épidémies (VIH/sida par exemple) ;
- l'absence de sécurité (misère et désespoir alimentent l'insécurité).
Des territoires se trouvant à l'écart des circuits de production et de distribution, des espaces mal reliés aux régions intégrées (faute de moyens ou d'axes de transports conséquents), faiblement peuplés et qui ne présentent que des marchés potentiels faibles et pauvres sont considérés comme « enclavés ». Ce sont, par exemple, les régions intérieures et occidentales de la Chine, les régions sahéliennes, la Sibérie orientale, le nord-est du Brésil, le désert du Sahara ou de Gobi, les montagnes du Tibet, etc.
Mal-développement et enclavement vont souvent de
pair. Les territoires concernés par ces
phénomènes, ceux que l'on appelle les
« angles-morts » de la
mondialisation, n'intéressent pas les firmes
transnationales (FTN) qui les fuient et n'y
investissent que très peu.
En effet, mal développement et
l’enclavement signifient absence de
sécurité et peu de possibilités de
profits importants.
Les angles-morts de la mondialisation sont les espaces sous-intégrés, délaissés par la mondialisation.
Dans les espaces où les flux d'échanges ne parviennent que très peu à s'introduire et à se développer, sur les territoires qui n'intéressent que très peu les FTN, le développement économique et humain est quasiment impossible. Et si le développement est impossible, cela signifie que les FTN n'auront pas de raison d'investir car rien ne pourra leur garantir la sécurité dont elles ont besoin pour s'implanter et les bénéfices qu'elles attendent en échange de leur implantation.
Dès lors, cela signifie également que des flux signifiants de capitaux, de marchandises ou même de personnes n'atteindront jamais ces territoires qui auront beaucoup de mal à sortir de la misère. C'est un cercle vicieux. Moins on est développé et plus on est évité ; plus on est évité par les acteurs de la mondialisation et plus on a de mal à sortir du mal-développement. Et de ce fait, plus d'un milliard d'êtres humains doivent aujourd'hui encore combattre jour après jour, la faim et la maladie.
L'économie informelle est en nette croissance (elle concernait 776 millions de personnes en 2000 contre 827 millions en 2010) et établit ses ramifications sur un modèle mondialisé. Drogue, pierres précieuses, armes, faux médicaments, organes, contrefaçons, contrebande de cigarettes, d'alcool, etc.
Le continent africain est devenu le lieu de la mondialisation la plus sauvage. Tous les trafics illicites y ont été rendus possibles à cause de la guerre civile et par l'affaiblissement, voire de la disparition, dans les années 1990, du contrôle des territoires.
Lagos, métropole africaine de 11 millions d'habitants du Golfe de Guinée, est aujourd'hui la plaque tournante des flux illicites mondialisés d'Afrique de l'Ouest.
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