Les systèmes productifs français : valoriser pour mieux intégrer à la mondialisation
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Être capable d’expliquer comment un système productif peut être valorisé et intégré à la mondialisation.
- Les systèmes productifs français sont inégalement répartis sur le territoire et sont inégalement intégrés à la mondialisation. Afin de lutter contre ces inégalités des aménagements sont réalisés.
- Systèmes productifs
- Reconversion
- Échelles
- Acteurs
- Aménagements
En 2018, la France devient la 7e puissance
économique mondiale.
État intégré à la mondialisation,
elle dispose de secteurs d’activités
variés et d’un excellent savoir-faire.
La mondialisation engendre une concurrence accrue à
l’échelle internationale : les
systèmes productifs français doivent donc
rester compétitifs.
Ainsi, les divers lieux de production et les divers secteurs
(agricole, industriel et de service) doivent
systématiquement s’adapter à la demande,
aux évolutions du marché et être bien
répartis sur le territoire français.
La France est le 1er producteur agricole européen et le 3e exportateur mondial, grâce à l’agriculture productiviste, à l’élevage intensif en Bretagne et aux grandes régions viticoles du Bordelais. Afin d’être intégrés à la mondialisation, ces espaces doivent répondre aux demandes du marché mondial et offrir d’importants rendements. Cela est possible grâce à la modernisation du secteur : exploitations moins nombreuses mais de taille importante, l’agriculture y est mécanisée et on utilise de nombreux pesticides et engrais chimiques qui sont nocifs pour l’environnement.
C’est également grâce aux aides financières de l’Union européenne et à la PAC (Politique agricole commune) que l’agriculture française a pu se développer plus rapidement.
La France perçoit chaque année 9 milliards d’euros de la PAC. Elle est le plus grand bénéficiaire de ce fond.
La Beauce est un exemple de performance agricole, elle est considérée comme le grenier à grain de la France. 44 % de la production de cet espace est exportée à l’étranger.
L’agriculture française est également composée d’espaces agricoles très peu intégrés à la mondialisation, certains connaissent même le phénomène de déprise agricole, c’est le cas autour du Massif Central.
Ainsi, afin de répondre aux normes
environnementales et de lutter contre la déprise
agricole, diverses solutions ont été
trouvées.
De nombreux agriculteurs se tournent désormais
vers l’agriculture biologique (l’usage de
pesticides est proscrit), dans la Beauce leur nombre a
doublé en 5 ans.
En 2016, l’agriculture biologique représente 5 % des terres agricoles utilisées.
Enfin, la qualité française de certains produits est mise en avant grâce au label AOC (appellations d’origine contrôlée), il garantit le respect de normes de qualité.
Au début des années 1980, le système productif industriel français a connu une forte crise ce qui a entrainé un net recul des activités. Les régions françaises du Nord et du Nord-Est ont particulièrement souffert de ce phénomène : la sidérurgie, le textile et l’automobile traditionnelle sont des secteurs qui ont été particulièrement touchés par la désindustrialisation.
La
délocalisation est une des causes de
l’effondrement des anciens modèles
industriels.
Ainsi, les anciennes régions industrielles
françaises concentrent de nombreuses friches
industrielles. La reconversion de ces espaces,
financée et organisée par divers acteurs,
doit leur permettre de gagner en attractivité.
Friche industrielle du port de Keroman, Lorient
Les industries de haute technologie ont assuré la transition entre l’ancien modèle industriel et l’innovation. En effet, afin de rester compétitive à l’échelle mondiale, la France a développé des industries de haute technologie essentiellement dans les secteurs de l’aéronautique et d’innovation dont la chimie. La main-d’œuvre est extrêmement qualifiée et la majorité de ces entreprises sont regroupées dans les 71 pôles de compétitivité français ou dans des technopôles dont le rayonnement varie.
La Cosmetic Valley est un symbole de réussite française dans le domaine de la cosmétique. Elle concentre plus de 550 grandes entreprises qui proposent des produits de luxe à une clientèle étrangère qui est à la recherche du savoir-faire français.
Pôle de compétitivité, son chiffre d’affaires est en constante augmentation et le nombre de salariés multiplié par 4 depuis 10 ans.
Les espaces productifs industriels français oscillent donc entre déclin et innovation.
Le système productif des services
(commerce, loisirs) domine l’économie
française. En effet, 75 % de la population
active est employée dans ce domaine
d’activité. De plus, il représente
80 % de la richesse du pays.
Cette importance s’explique par le fait que les
services touchent l’ensemble des secteurs
d’activité : les firmes industrielles
et certains espaces agricoles gagnent en
notoriété grâce à la
publicité.
Toutefois, les activités de service sont mal
réparties sur le territoire national. Elles
se concentrent surtout dans les
métropoles et leurs
périphéries. Ces dernières
ont la particularité de pouvoir accueillir de
grands espaces destinés aux services comme les
aéroports, les parcs d’attraction ou les
centres commerciaux.
Le parc Disneyland Paris se situe à 42 km du centre de Paris.
En revanche, les services sont quasi inexistants dans les espaces ruraux isolés.
En France, 541 communes sont privées de réseau téléphonique (= zones blanches).
Le
tourisme est une activité majeure
des espaces productifs de services. La France est la
1re destination touristique
mondiale.
En 2018, la France accueille 89,4 millions de touristes
étrangers : le pays dispose de nombreux
atouts touristiques.
En effet, le pays est une destination idéale
pour les
city break puisque les métropoles
françaises disposent d’un patrimoine
culturel riche.
Les nombreux littoraux bien entretenus et touristiques (dune du Pilat, côtes bretonnes, etc.) offrent des prestations idéales pour le tourisme balnéaire. Les montagnes attirent dans le cadre des sports d’hiver, les espaces ruraux pour le tourisme vert - ce qui permet aux espaces ruraux en déclin de retrouver un certain dynamisme - et les périphéries des métropoles pour les parcs d’attraction.
Les systèmes productifs se situent généralement dans les métropoles ou à proximité de celles-ci. Afin d’être intégrés à la mondialisation, ils doivent être facilement connectés au reste du monde. Cela explique donc la nécessité d’avoir rapidement accès aux divers axes de transports et à leurs infrastructures afin de pouvoir exporter rapidement et facilement les produits depuis le lieu de production.
Ainsi, la Cosmetic Valley dispose d’accès aux axes de transports majeurs et a développé des partenariats avec les ZIP (zones industrialo portuaires) afin d’exporter ses produits à moindre coût.
Le 4 décembre 2012, une antenne du Louvre a ouvert ses portes dans la ville de Lens, ancien bassin minier d’un peu plus de 30 000 habitants. La commune est donc fortement touchée par le chômage et la pauvreté. D’après l’INSEE, le taux de pauvreté était de 33 % et le taux de chômage de 29 % en 2015. L’un des objectifs principaux du projet est donc de favoriser l’intégration de la commune au territoire et de garantir une meilleure mixité sociale.
Le musée du Louvre-Lens a pour objectif la mise en place d’une économie de service puisque la situation géographique de la ville est un atout considérable. Située à proximité de la mégalopole européenne et de grandes villes telles que Bruxelles, la présence de l’annexe du Louvre a pour objectif d’attirer de nombreux visiteurs européens et français afin d’y développer le tourisme.
L’architecture moderne de l’annexe, le jardin réalisé autour du musée et l’implantation de nombreuses entreprises doivent offrir à la ville une nouvelle image.
Le résultat de cette reconversion est mitigé. Le Louvre-Lens attire en moyenne 450 000 visiteurs par an grâce à une collection permanente gratuite. Les expositions payantes connaissent une notoriété plus mitigée. Par conséquent, les retombées économiques pour les restaurateurs et hôteliers ne correspondent pas aux espérances liées au projet.
Pour que les territoires soient intégrés
à la mondialisation, des
aménagements sont
nécessaires.
Ces aménagements nécessitent
l’action et l’aide financière
de divers acteurs.
Il existe deux types d’acteurs :
- les acteurs publics : l’État, l’Union européenne et les collectivités territoriales (le rôle de ses dernières a été renforcé par la décentralisation et la métropolisation) ;
- les acteurs privés : le mécénat, les entreprises privées rémunérées lors des aménagements, les habitants consultés par la commune, etc.
Ainsi, chaque acteur contribue au projet mais de façon inégale. La complexité des aménagements réside surtout dans le fait que le rôle des différentes collectivités territoriales s'enchevêtre lors des projets d’aménagement : c’est ce qu’on appelle le millefeuille territorial.
Le projet du Louvre-Lens a été financé à hauteur de 60 % par la région Nord-Pas-de-Calais, à 6 % par le département du Nord et à 6 % par la communauté d’agglomération Lens-Liévin (ces trois acteurs publics forment les collectivités territoriales). Tandis que l’Union européenne a financé 20 % du projet, l’Etat français finance le projet à hauteur de 4 %. Le mécénat, qui constitue l’unique acteur privé, a également contribué au projet à hauteur de 4 %.
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