Les sociétés face aux risques technologiques
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- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre les différents types de risque technologique et la gestion différenciée de ce risque dans le monde.
- Le risque technologique est un risque industriel, nucléaire, épidémiologique. De nouveaux risques s’ajoutent avec l’apparition des risques informatiques.
- Si le risque technologique s'accroît théoriquement avec le développement économique d'un pays, la mondialisation de l'économie tend à le propager sur l'ensemble de la planète.
- Si les sociétés occidentales essayent de se prémunir des risques technologiques, des négligences humaines sont inévitables dans la mesure où le risque technologique est inéluctablement associé à l'activité humaine et renforcé par la domination des intérêts économiques sur les logiques de prévention.
En théorie, le risque industriel devrait être maximal dans les régions les plus développées de la planète, là où les matières premières sont transformées et redistribuées.
Cependant, conséquence d'une mauvaise information en matière de protection de l'environnement et des personnes, les pays les moins développés s'avèrent être dans la pratique les régions les plus exposées.
Si le risque industriel est partie intégrante de l'activité humaine, sa prise en considération est fonction de l'IDH (Indicateur de Développement Humain) de chaque État. Le risque industriel est varié. Il peut être lié à l’exploitation industrielle d’un espace naturel.
Dès le début de l’industrialisation, l'extraction minière a dû faire face à des risques : coups de grisou dans les mines, glissements de terrain, effondrements de galeries, etc.
On entend cependant par risque industriel le risque créé par la nature de la production industrielle elle-même.
On distinguera :
- les risques aux conséquences directes (explosion de type Toulouse en 2001, incendie de Feyzin, en région lyonnaise, en France, en 1966, fuite toxique de Bhopal en Inde en 1984, 37 000 morts)
- les risques aux conséquences indirectes (pollution des nappes phréatiques et des cours d'eau altérant la qualité de l'eau potable, pollution atmosphérique plus diffuse de type Seveso en Italie, en 1976, amiante).
Cela signifie que la sensibilité au risque industriel dépend aussi des échelles spatiales et temporelles retenues : le risque est fonction de l'occupation des sols, de l'aménagement du territoire, de la proximité des populations et de la mesure du risque à long terme (hausse des cancers de la thyroïde dans l’est de la France dix à vingt ans après l’incident nucléaire de Tchernobyl).
Ces mêmes remarques sont également valables pour le risque nucléaire. Toutefois, l'échelle de l'exploitation de la filière nucléaire et les enjeux écologiques qui en dépendent isolent le risque nucléaire dans la variété des risques technologiques.
Des accidents nucléaires se sont déjà produits : Three Miles Island en 1979 aux États-Unis et surtout Tchernobyl en 1986 en Ukraine
L'échelle de ces deux événements replace le risque entre l'accident et la catastrophe.
L'excès pluviométrique est tout à la fois le moteur et la conséquence majeurs du risque climatique.
Les nouveaux risques technologiques sont liés aux nouveaux moyens de communication comme Internet, dont les réseaux sont affectés de virus.
Les virus « Anna Kournikova » ou « I love you » sont deux « vers informatiques ». Ils se présentent respectivement sous la forme d'un mail et d'un logiciel, qui infectent l'ordinateur.
Les réseaux Internet peuvent également être affectés par des événements particuliers (Par exemple, le bug du passage à l’an 2000).
En outre, le piratage informatique (hacking) entre désormais dans la définition du coût des nouveaux produits.
Le risque lié aux ondes émises par les antennes-relais et/ou les téléphones portables donnent lieu à la mobilisation d’associations de citoyens et ouvrent la porte à la définition de nouvelles pathologies (l'hypersensibilité aux ondes, par exemple).
Le risque épidémiologique concerne tous les risques qui peuvent affecter la santé publique.
Cette catégorie est actuellement en plein essor. La mobilité accrue des hommes favorise la diffusion des agents infectieux (Ebola, virus H1N1, etc.).
En outre, le contexte géopolitique a changé depuis la fin de la Guerre froide : dans un monde multipolaire et avec la résurgence du terrorisme, l’origine de menaces potentielles est multipliée.
Pour des raisons proprement environnementales, patrimoniales et sanitaires, les sociétés industrialisées ont une haute conscience du risque technologique dont elles tentent de limiter les effets les plus néfastes par :
- la dispersion et l'essaimage géographique des grands groupes industriels et des risques particuliers (aucune centrale nucléaire n’est implantée à moins de 200 kilomètres de Paris, par exemple).
- la délocalisation régionale à l'échelle planétaire de sorte que les pays les moins favorisés acquièrent une conscience passive des mêmes risques technologiques. Cependant, cette logique est remise en cause par les pays les moins favorisés eux-mêmes (renvoi des déchets nucléaires français par l’Indonésie en août 2019)
Le risque technologique est une donnée fondamentalement économique de toutes les sociétés : face à l'installation d'une activité industrielle à risque, les populations sont rarement consultées et d'autant moins lorsque l'IDH est faible.
Le développement du forage par fragmentation aux États-Unis nuance cependant ce constat. Même dans les pays aux IDH élevés, la population est rarement consultée. Pire, les pouvoirs publics sont souvent conscients de la nocivité d’une production industrielle (amiante, diesel, etc.) et continuent parfois à assurer leur développement et leur promotion au nom de l’intérêt économique.
Les logiques de prévention et de croissance économique s’affrontent donc souvent, au détriment de la prévention du risque.
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