Les obligations légales en matière de sécurité et santé au travail
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Connaître les obligations en matière de sécurité au travail.
- Comprendre les enjeux d’un système de santé global et obligatoire dans les entreprises.
- La prévention en matière de santé et de sécurité des travailleurs constitue une obligation qui s’impose aux employeurs. Cette obligation, renforcée au fil du temps, porte sur des risques générateurs de souffrance au travail et comporte deux volets : la prévention et l’obligation de résultat.
- Cette prise en compte croissante de la santé au travail se traduit dans le mécanisme de reconnaissance et de prise en charge des accidents du travail et des maladies professionnelles, mais également dans le système de protection sociale global mis en place par le biais des complémentaires santé.
- Complémentaire santé
- Santé et sécurité au travail
- Prévention des risques professionnels
- Indemnités d’accident de travail
- Incapacité de travail
Selon l’article L.421-1 du Code du travail l’employeur a l’obligation :
- d’empêcher les risques possibles sur le lieu de travail ;
- de diminuer ces risques.
Les principaux risques liés à l’obligation de sécurité et de santé au travail sont les suivants :
- RPS (risques psychosociaux) ;
- maladies professionnelles telles que les TMS (troubles musculo-squelettiques tels que les tendinites) ;
- accidents du travail.
L’obligation de l’employeur en
matière de sécurité est donc
double : une obligation de
prévention et une obligation de
résultat. En effet, dans le cadre de
l’obligation de prévention,
l’employeur doit justifier qu’il a mis tous
les moyens en œuvre pour diminuer les risques
présents sur son lieu de travail en accroissant
de manière continue la
sécurité.
Dans le cadre de l'obligation de résultat,
l'employeur doit pouvoir prouver qu’il a mis en
œuvre des moyens suffisants pour protéger
les salariés d’un accident de travail ou
tout autre risque professionnel.
Il peut justifier que ses actions ont eu des résultats en suivant ses indicateurs sociaux. Si son taux de gravité des accidents de travail ne cesse d’augmenter et qu’il n’a pas mis en œuvre de changements majeurs dans son organisation, cela démontre qu’il n’a pas respecté son obligation de sécurité au travail.
En cas de non-respect de ses obligations, sa
responsabilité civile et/ou pénale
peut être engagée. Le salarié peut
ainsi saisir les prud’hommes s’il estime,
et a les preuves, que son employeur l’a mis en
danger. Une réparation peut alors être
prononcée par le tribunal.
En cas de contrôle par un représentant de
l’État et s’il y a le constat
d’un manquement à l’obligation de
sécurité au travail, une condamnation
pénale au tribunal correctionnel ou une
réparation financière au titre d’un
préjudice causé par une faute dite
inexcusable peut aussi être prononcée.
Pour mettre en œuvre son obligation, l’employeur a trois moyens principaux :
- la prévention ;
- l’information ;
- la formation.
En matière de prévention, il
s’agit d’analyser et d’évaluer
tous les risques possibles liés à un
poste de travail. Une fois ce recensement fait, il doit
mettre en place des actions pour les diminuer ou les
supprimer.
Il a une obligation d’information du
salarié concernant les risques auxquels il est
exposé. Cette obligation peut être
respectée grâce à des affichages
clairs et précis sur la façon de
travailler pour assurer une pleine
sécurité.
Les affichages de type pictogramme – c’est-à-dire des images illustrant une bonne conduite à tenir sur un chantier avec le port du casque, d’un harnais – sont une manière de respecter l’obligation de sécurité au travail. L’employeur informe le salarié, qui doit respecter les conditions de mise en sécurité.
La formation des salariés aux gestes et postures permettant d’assurer leur bonne santé physique est une action à mettre en œuvre par les employeurs. Ils doivent justifier que les salariés sont en mesure d’assurer leur propre sécurité au travail grâce à une bonne attitude.
Dans le cadre d’une politique de bien-être
au travail, le législateur a mis en place un
système de protection sociale globale du
travailleur par le biais de l’obligation de
complémentaire santé collective,
c'est-à-dire ouverte à tous les
salariés du secteur privé depuis 2016.
Seul le secteur privé est concerné, le
secteur public avec les fonctionnaires ou le secteur
associatif ne sont pas soumis à cette
obligation.
Dans le cadre de la mise en place de la mutuelle
santé obligatoire d’entreprise,
l’employeur a trois obligations :
- proposer à titre obligatoire un contrat de couverture santé complémentaire à tous les salariés ;
- participer financièrement à hauteur de 50 % minimum du montant de la cotisation au titre de l’assurance ;
- mettre en place un contrat avec un panier de soins minimum.
L’employeur a cependant le droit de choisir l’assureur et la liberté de négocier le contrat.
Certaines maladies professionnelles peuvent entraîner une incapacité de travail de longue durée. Ainsi, c'est un risque essentiel à prévenir, car l’individu peut se trouver au chômage ou incapable de travailler sur une période longue, voire ne plus pouvoir retourner sur le marché du travail. Les entreprises ont donc une responsabilité vis-à-vis de la société pour ne pas être à l’origine de telles situations coûteuses quant à la prise en charge des soins et de compensation de salaire.
Dans le cadre d’un emploi en tant que caissier(ère), les gestes de bras répétitifs peuvent engendrer des tendinites, c’est-à-dire des inflammations des articulations au niveau de l'épaule ou du coude, qui lorsqu’elles sont trop importantes vont amener une incapacité de travail. Les employeurs doivent donc mettre en place une ergonomie sur ces postes de travail de telle sorte que cette maladie professionnelle soit empêchée.
Les maladies professionnelles sont listées par le législateur. Elles sont soumises à un régime d’indemnisation particulier et favorable au salarié, car il a été mis en danger ou exposé à un risque dans le cadre de son emploi. Les frais médicaux sont pris en charge à 100 % et une compensation pour perte de salaire peut aussi être versée.
Concernant les accidents de travail, l’employeur et le salarié ont l’obligation de faire chacun une déclaration formelle à l’assurance maladie. Sous réserve d'acceptation de la classification de l’incident en accident de travail, le salarié est indemnisé à 100 % des soins médicaux qui en résultent et une compensation de salaire est versée. L’employeur peut choisir de compléter ce montant d’indemnités pour que le salarié conserve son salaire total. En cas de défaut de l’obligation de sécurité au travail ayant conduit à un accident, la responsabilité civile de l’employeur peut être engagée entraînant le versement d’indemnités.
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