Les dangers du numérique
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre la notion de numérique et son évolution.
- Comprendre les différents dangers du numérique.
- Le numérique est un mode de transcription et de transmission de données.
- Le numérique est une chance pour l’humanité, mais n’est pas nécessairement écologique.
- Le numérique favorise les échanges d’information, mais également d'erreurs et de fausses connaissances.
Au XVIIIe siècle, un voyageur pouvait avoir besoin de trois semaines pour aller de Paris à Bordeaux. Lorsque les premiers trains à vapeur ont révolutionné les transports en les facilitant et les accélérant d'une manière incroyable, certains étaient enthousiastes. Le progrès des transports allait favoriser le commerce, le bien-être et donc la paix entre les hommes. Mais d’autres étaient plus inquiets. La vitesse à laquelle les images du paysage défilaient n’allait-elle pas rendre les voyageurs aveugles ?
Ce mélange d'espoir et de crainte excessive caractérise sans doute la réception de la plupart des progrès techniques. Les progrès de l’informatique et de la numérisation de nombreux aspects de notre vie n’y échappent certainement pas. Mais aujourd’hui que des pans entiers de nos vies se passent sur internet, s’interroger calmement sur les dangers que cela implique n’est pas inutile.
Comme pour tous les termes employés à tort et à travers, le sens de « numérique » mérite d’être éclairci. Tout d’abord « numérique » désigne un mode de transcription, de conservation et de transmission d’une information.
Avant l’invention du CD, la musique était conservée et transmise sur des disques vinyles dont la lecture était analogique : les sillons gravés dans le disque étaient analogues à la musique émise à leur lecture.
En revanche, sur un CD, la musique est convertie en données numérisées (le langage binaire constitué de 0 et de 1).
Dans la mesure où les ordinateurs (et donc les tablettes, les téléphones...) fonctionnent au moyen de ce langage binaire, tout ce qu’ils contiennent est numérisé : la musique et toutes les données audio (comme nos voix), les vidéos et les images, les textes, mais aussi l’argent.
D’un point de vue philosophique, cette numérisation est la conséquence lointaine de la mathématisation de la physique opérée par Galilée au XVIIe siècle.
Par extension, le terme « numérique » peut être employé pour désigner des pratiques sociales, professionnelles ou politiques, qui passent désormais par l’outil informatique et internet.
Naguère encore l’amour se trouvait surtout dans des fêtes, bals ou mariages. Mais aujourd’hui de plus en plus de gens se rencontrent par l’intermédiaire des sites de rencontre. L’amour est à l’ère du numérique.
De même, la recherche de la connaissance est aujourd’hui largement fondée sur l’informatique, que ce soit en science où les calculs les plus complexes sont effectués par des ordinateurs ou au quotidien quand nous consultons internet pour connaître la définition d’un mot ou vérifier une information. Enfin nous avons vu en 2020 comment une partie de l’enseignement, ou même de la vie sociale, pouvait être assurée, avec des résultats plus ou moins satisfaisants, par webcams interposées.
Nous avons des raisons de considérer qu’à de nombreux égards, le numérique est une chance pour l’Humanité.
- La lenteur des échanges de courriers a été remplacée par l’instantanéité des messages ;
- Écouter certains morceaux de musique ne relève plus d’une quête interminable et hasardeuse dans des boutiques obscures ;
- On peut espérer économiser assez d’arbres pour sauver des forêts en cessant d’utiliser du papier ;
- Des bibliothèques entières tiennent dans un minuscule disque dur ;
- L’amour n’est plus seulement au coin de la rue : il peut, en théorie, se rencontrer à l’autre bout du monde, sans sortir de chez soi.
Qu’y a-t-il de mal dans tout ça ?
Tout d’abord, le numérique n’est pas nécessairement écologique. Les composants des ordinateurs et téléphones supposent l’exploitation industrielle et polluante de ressources naturelles coûteuses (en particulier les 17 métaux regroupés sous l’appellation de « terres rares ») et sont difficiles à recycler. Internet requiert des centres de données qui peuvent regrouper assez d’ordinateurs pour remplir un grand immeuble et consommer autant d’électricité qu’une ville moyenne d’un pays développé. Mais il faut aussi poser des câbles gigantesques au fond des océans du monde entier pour faire circuler ces données.
Parler de dématérialisation dans le cas de la numérisation, c’est donc oublier qu’il s’agit en réalité d’industrie lourde.
De plus, si on excepte les travaux des scientifiques, le
gain du numérique pour la connaissance n’est
pas si évident qu’il semble.
D’une part, l’accessibilité des
informations n’incite pas à la
mémorisation, voire à un travail
sérieux d’appropriation d’une
connaissance. « Faire une recherche », pour
beaucoup, se limite à lire rapidement trois lignes
prises au hasard sur la première page de
résultats d’un moteur de recherche. La
numérisation ne permet pas toujours de savoir en
effet quelles sont les questions pertinentes ou comment
trier le flot d’informations immédiatement
disponibles.
D’autre part, une circulation accrue de
l’information et des idées implique
nécessairement une circulation accrue des
erreurs et des mensonges.
Enfin, la numérisation des données personnelles s’accompagne de dangers politiques certains. Partager des opinions, des choix de vie et des croyances sur les réseaux sociaux est certainement une contribution à la vie sociale et politique d’une démocratie. Mais c’est aussi livrer volontairement des informations parfois cruciales à des États ou à des multinationales. De plus, les États peuvent aussi utiliser de leur côté les nouvelles techniques informatiques pour nous surveiller et conserver de façon centralisée les données recueillies.
N’est-ce pas là le rêve ultime de n’importe quel dictateur avec des ambitions totalitaires ?
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