Les atouts de l'électricité
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Décrire des exemples de chaines de transformations énergétiques qui permettent d’obtenir de l’énergie électrique partir de différentes ressources primaires d’énergie.
- Calculer le rendement d’un système de conversion d’énergie.
- Comprendre les conséquences de l’utilisation de méthodes sans combustion.
- Comparer différents dispositifs de stockage d’énergie selon différents critères (masses mises en jeu, capacité et durée de stockage, impact écologique).
- Trois méthodes permettent d’obtenir de
l’énergie électrique sans
nécessiter une combustion :
- la conversion d’énergie mécanique, soit directe (dynamos, éoliennes, etc.), soit indirecte à partir d’énergie thermique (centrales nucléaires, etc.) ;
- la conversion de l’énergie radiative reçue du Soleil (panneaux photovoltaïques) ;
- la conversion électrochimique (piles, accumulateurs, etc.).
- Les méthodes sans combustion ont un impact sur l’environnement et sur la biodiversité, bien qu’il soit plus faible que l’impact des méthodes avec combustion. Ces méthodes présentent également des risques spécifiques.
- Pour faire face à l’intermittence liée à certains modes de production ou à la consommation, l’énergie électrique doit être convertie sous une forme stockable.
- Les énergies primaires
- La production d’énergie avec combustion
- Notions d’énergie électrique et de puissance électrique
- Notions d’énergie cinétique et d’énergie potentielle
L’énergie électrique présente de nombreux avantages : un transport et une distribution rapides et faciles, un réseau très étendu, l’existence de dispositifs qui possèdent de très bons rendements.
Depuis de nombreuses années, la plupart des centrales électriques sont de type thermique à flamme, basées sur la combustion d’hydrocarbures. Or ces ressources s’épuisent, et leur combustion émet du CO2 (gaz à effet de serre).
Pour l’avenir, obtenir de l’énergie électrique sans combustion est donc primordial.
L’énergie électrique sans combustion peut être obtenue à partir de trois types d’énergie : mécanique, radiative et électrochimique.
- les réservoirs d’énergie dans des rectangles ;
- les convertisseurs d’énergie dans des ellipses ;
- et les transferts d’énergie par des flèches.
Lors de chaque conversion d’énergie, une partie de l’énergie est « perdue » dans l’environnement, la plupart du temps sous forme d’énergie thermique.
Chaine de transformation énergétique d’un convertisseur
Un dispositif possède de l’énergie mécanique lorsqu’il est en mouvement (énergie cinétique due à sa vitesse) et/ou en hauteur (énergie potentielle).
La conversion d’énergie mécanique en énergie électrique se fait de manière directe ou indirecte.
C’est par exemple le cas des dynamos, des éoliennes, des hydroliennes et des barrages hydroélectriques.
Parc éolien en Normandie
L’énergie mécanique fournie par le vent est directement convertie en énergie électrique par l’alternateur de l’éolienne.
L’énergie électrique passe ensuite par le transformateur pour pouvoir être distribuée par les lignes à haute tension.
Le fonctionnement d’une éolienne
La chaine de transformation énergétique d’une éolienne est la suivante.
Chaine de transformation énergétique
d’une éolienne
Barrage hydroélectrique en Serbie
L’énergie mécanique fournie par le barrage hydroélectrique est directement convertie en énergie électrique par le groupe turbo-alternateur présent dans ce barrage.
L’énergie électrique passe ensuite par le transformateur pour pouvoir être distribuée par les lignes à haute tension.
Le fonctionnement d’un barrage hydroélectrique
La chaine de transformation énergétique d’un barrage hydroélectrique est la suivante.
Chaine de transformation énergétique
d’un barrage hydroélectrique
C’est par exemple le cas des centrales nucléaires, des centrales solaires thermiques et de la géothermie.
Centrale nucléaire en Auvergne-Rhône-Alpes
Dans le bâtiment du réacteur, l’énergie nucléaire fournie par l’uranium est convertie en énergie thermique par la cuve du réacteur.
Cette énergie thermique sert à chauffer de l'eau et à générer de la vapeur dans le générateur de vapeur, ce qui permet de convertir l'énergie en énergie mécanique.
Cette énergie mécanique est enfin convertie en énergie électrique par le biais du groupe turbo-alternateur (la vapeur d'eau fait tourner la turbine, ce qui entraine l'alternateur) : cette énergie passe par le transformateur pour pouvoir être distribuée par les lignes à haute tension.
L’eau est refroidie grâce à la tour de refroidissement et est réacheminée vers le générateur de vapeur.
Le fonctionnement d’une centrale nucléaire
La chaine de transformations énergétiques d’une centrale nucléaire est la suivante.
Chaine de transformations énergétiques
d’une centrale nucléaire
Centrale solaire thermique en Israël
Les rayonnements du Soleil sont captés par des miroirs (héliostats) puis ils sont orientés vers le foyer de la tour, ce qui permet de concentrer l’énergie radiative, qui est ensuite convertie en énergie thermique via le fluide caloporteur.
Cette énergie thermique sert à chauffer de l’eau et à générer de la vapeur dans le générateur de vapeur, ce qui permet de convertir l’énergie en énergie mécanique.
Cette énergie mécanique est enfin convertie en énergie électrique par le biais du groupe turbo-alternateur (la vapeur d'eau fait tourner la turbine, ce qui entraine l'alternateur) : cette énergie passe par le transformateur pour pouvoir être distribuée par les lignes à haute tension.
L’eau est refroidie grâce à la tour de refroidissement et est réacheminée vers le générateur de vapeur.
Le fonctionnement d’une centrale solaire thermique
La chaine des transformations énergétiques d’une centrale solaire thermique est la suivante.
Chaine des transformations énergétiques
d’une centrale solaire thermique
L’énergie qui provient du Soleil est une énergie radiative (ou énergie rayonnante), c’est-à-dire qu’elle est portée par les rayonnements électromagnétiques.
On peut utiliser des panneaux photovoltaïques pour convertir cette énergie radiative en énergie électrique.
C’est par exemple le cas des piles, des accumulateurs, des piles à hydrogène.
Une pile classique est globalement constituée de deux électrodes (conductrices) au contact d’un électrolyte (solution ionique).
Une réaction chimique a lieu à chaque électrode. Elles s’échangent alors des électrons par l’intermédiaire du circuit extérieur : il y a donc production de courant électrique.
Lorsque les réactifs sont épuisés, la pile est usée.
Les accumulateurs électrochimiques ont un double mode de fonctionnement : générateur (décharge), où ils convertissent de l’énergie chimique en énergie électrique, et récepteur (charge), où ils réalisent la conversion inverse.
Voici les chaines de transformation énergétique d’une pile et d’un accumulateur.
Une pile à hydrogène comprend deux électrodes, où des réactions chimiques produisent des électrons.
Au niveau d’une électrode, le réactif est du dihydrogène (H2), et au niveau de l’autre, le réactif est du dioxygène (O2).
L’équation de la transformation chimique globale est celle d’une combustion de dihydrogène, et s’écrit :
2 H2 (g) + O2 (g) → 2 H2O (l)
Cette réaction produit de l’eau et une circulation d’électrons, mais dégage aussi de la chaleur.
L’inconvénient est que le dihydrogène doit être préalablement produit (la plupart du temps à partir de la combustion de ressources fossiles).
Le rendement d’un système de conversion d’énergie est le rapport entre l’énergie utile (« sortante ») et l’énergie fournie (« entrante »).
avec :
|
Les énergies doivent être exprimées dans la même unité (le joule par exemple).
Un rendement est sans dimension (sans unité), et
de valeur comprise entre 0 et 1.
0 correspond à la pire valeur possible
et 1 à la meilleure valeur possible
(inatteignable en pratique).
- Dans le cas d’une pile, le rendement se calcule par : .
- Dans le cas d’une centrale nucléaire, le rendement se calcule par : .
Epp = m × g × h |
avec :
|
E = P × Δt |
avec :
|
L’énergie E peut également s’exprimer en watts-heure.
La puissance P s’exprime alors en watts (W) et la durée d’utilisation s’exprime en heures (h).
Une éolienne convertit l’énergie mécanique du vent en énergie électrique, avec un rendement de 30 %.
Cette énergie électrique est stockée dans une batterie d’accumulateurs, dont le rendement est de 90 %.
Le rendement global de l’éolienne et des accumulateurs est donc égal à 0,30 × 0,90 = 0,27 soit 27 %.
Les méthodes d’obtention d’énergie électrique sans combustion ont un impact beaucoup plus faible sur l’environnement que les centrales électriques « à flamme » (c’est-à-dire à combustion). Ces dernières rejettent en effet du CO2, un gaz à effet de serre qui est le principal responsable du réchauffement climatique.
Les méthodes sans combustion ne sont toutefois pas sans conséquences sur l’environnement et sur la biodiversité, et elles présentent également quelques risques.
Le tableau ci-dessous liste plusieurs exemples d’impacts sur l’environnement et de risques, mais il en existe d’autres.
Méthodes sans combustion | Impacts sur l’environnement et risques |
Éolienne |
|
Barrage hydroélectrique |
|
Centrale nucléaire |
|
Centrale solaire thermique |
|
Panneaux photovoltaïques | |
Piles et accumulateurs |
|
On peut remarquer que les méthodes de production d’énergie électrique sans combustion utilisent souvent des métaux rares, qu’il faut extraire des roches.
Une telle extraction n’est pas sans conséquences sur l’écosystème, car elle nécessite une véritable industrie, des transports et des substances chimiques polluantes.
Afin de pallier l’intermittence de la plupart des systèmes de production des énergies sans combustion, ainsi que l’intermittence de la consommation, il est nécessaire de stocker l’énergie électrique produite sous d’autres formes d’énergie.
Ces dernières doivent ensuite être converties en énergie électrique en fonction des besoins (énergie utile).
De plus, l'énergie électrique se stocke très difficilement en tant que telle.
Les sources d’énergie comme le Soleil et le vent sont intermittentes. Elles ne sont donc pas toujours disponibles en même temps que les besoins en électricité.
Par exemple, en France, les panneaux solaires ont un rendement maximal en milieu de journée, l’été et lorsqu’il fait beau. Or les besoins en électricité sont maximaux le soir, l’hiver et lorsqu’il fait froid. Le stockage de l’électricité produite en surplus est ainsi nécessaire afin de pouvoir s’adapter à la demande.
Il existe plusieurs formes d’énergie qui
sont stockables.
Les plus utilisées sont l’énergie
chimique, l’énergie potentielle
et l’énergie
électromagnétique.
Ces dispositifs permettent de convertir de l’énergie électrique en énergie chimique, de la stocker, puis à nouveau de la convertir en énergie électrique.
Une station de transfert d’énergie par pompage (STEP) est un barrage hydroélectrique qui utilise des pompes pour convertir le surplus d’énergie électrique en énergie potentielle.
L’eau est alors à nouveau stockée dans le bassin supérieur, et possède une énergie potentielle qui peut être, en fonction des besoins, convertie en énergie électrique lors du fonctionnement des turbines.
Le fonctionnement d’une STEP, lors du stockage
d’énergie potentielle et lors de la restitution d’énergie électrique
Une supercapacité (ou supercondensateur) est un dispositif qui permet de :
- convertir de l’énergie électrique en énergie électromagnétique, lors de la phase de charge. L’énergie est alors stockée sous forme électromagnétique ;
- produire un courant électrique, lors de la phase de décharge, en fonction des besoins.
Les différents dispositifs de stockage d’énergie peuvent être comparés sur des critères tels que les masses mises en jeu, la capacité de stockage, la durée de vie, le rendement, l’impact écologique, etc.
- Les masses mises en jeu doivent être
rapportées à l’énergie
fournie : on utilise souvent
l’énergie massique, en watts-heure
par kilogramme (Wh/kg) par exemple,
ou en watts-heure par volume
d’eau (Wh/m3) si on étudie
un barrage.
Comparer l’énergie massique est important si la masse du dispositif est une contrainte.
Exemple
La batterie d’une voiture ne doit pas dépasser une certaine limite. - La capacité de stockage est
l’énergie maximum stockable,
en kilowattheure (kWh) par exemple. La
capacité de stockage permet
de comparer la durée
d’utilisation possible, pour une certaine
énergie consommée.
On parle aussi d’autonomie (en jours ou en heures par exemple). - La durée de vie est importante pour les batteries et les accumulateurs, et peut s’exprimer en nombre de cycles de charges-décharges. C’est un critère qui peut être pris en compte lors de l’achat d’un matériel (par exemple un vélo à assistance électrique), si on ne souhaite pas devoir changer la batterie trop fréquemment.
- Le rendement est souvent exprimé en
pourcentage.
Plus le rendement est bon, moins il y a de perte d’énergie. - L’impact écologique dépend de nombreux critères difficiles à comparer mais il est important de le prendre en compte.
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