Le théâtre au 17e siècle
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Louis XIV, lui aussi féru de théâtre et plus encore de spectacles fastueux dans lesquels la danse, la musique et les machines contribuent à la magie théâtrale, poursuit la politique inaugurée par Louis XIII et Richelieu en créant la Comédie-Française en 1680.
Le théâtre, jusque là très populaire, devient un divertissement de plus en plus mondain. On adapte alors les salles et le répertoire aux goûts de ce nouveau public : des loges sont créées, les grossièretés et extravagances sont exclues au nom de la bienséance et de la vraisemblance.
La mainmise de l'État sur le théâtre entraîne une réorganisation des salles et une spécialisation des troupes : la troupe de Molière se spécialise dans la comédie, celle du Marais dans le théâtre à machines et celle du Palais Royal, confié à la fin du siècle à Lully, dans l’opéra.
À la fin du siècle, Boileau fera la synthèse de ces travaux dans son Art poétique.
• La suprématie de la tragédie
À une époque où se mettent en place les règles classiques, on reproche à la tragi-comédie de Corneille (la querelle du Cid, 1636) ses irrégularités et ses invraisemblances. Corneille s’en défend mais se spécialisera par la suite dans l’écriture de tragédies.
Les caractéristiques de la tragédie classique : elle met en scène des personnages de haut rang, elle propose l’imitation d’une action (organisée autour d’une exposition, du nœud de l’action, et du dénouement), elle doit respecter la règle des trois unités, résumée ainsi par Boileau : Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. (Art Poétique, chant III)
Le but de la tragédie classique : elle doit conduire à la catharsis (purgation des passions). Le spectacle a une fonction morale et joue le rôle de mise en garde : la vue des conséquences dramatiques des passions doit éloigner le spectateur de celles-ci, et même déraciner en nous la passion qui plonge à nos yeux dans ce malheur les personnes que nous plaignons. (Corneille, Discours de la tragédie, 1662).
• Racine (1639-1669)
Influencé par sa formation janséniste, Racine développe dans ses pièces la puissance de la fatalité (le fatum). Ainsi, Phèdre est victime de la vengeance de Vénus qui lui a insufflé une passion coupable pour son beau fils Hippolyte. Racine insiste également sur le poids de l’hérédité. Dans Britannicus, Néron est présenté comme un monstre naissant à l’image de sa mère Agrippine.
Les pièces de Racine soulèvent ainsi la question de la liberté de l’homme écrasé par les dieux, par ses antécédents familiaux ou encore par l’Histoire (Andromaque, Esther). La postérité de ses pièces repose sur une connaissance très fine des passions humaines qu’il parvient à transcrire à travers un style à la fois lyrique et épuré, musical et imagé.
En revanche, les comédiens peuvent compter sur l’appui du pouvoir politique, qui tolère, voire encourage, la comédie, tout du moins, jusqu’à la mainmise de Mme de Maintenon et du parti dévot sur la politique, à la fin du règne de Louis XIV. Molière réussit à légitimer le rire en lui donnant une fonction morale : celui de corriger les mœurs. A travers la mise en scène de personnages ridicules comme Harpagon, Argan ou M. Jourdain, il stigmatise les travers de ces personnages et les excès de son époque. Si ces personnages séduisent le public qui vient applaudir Molière, d’autres comme Tartuffe ou Don Juan déplaisent aux dévots qui multiplient les cabales contre leur auteur. Mais malgré les querelles et les interdictions, la comédie triomphe, pour le plus grand plaisir du public.
Corneille, Racine et Molière nous ont laissé un immense répertoire théâtral qui continue de vivre grâce aux très nombreuses mises en scène de leurs pièces.
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