Le renseignement au service des États : les services secrets soviétiques et américains durant la Guerre froide
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre en quoi l’information et le renseignement constituent des enjeux géopolitiques.
- Les grandes puissances ont constitué des services de renseignement durant l’époque contemporaine. La Guerre froide a provoqué un renforcement de ces besoins avec la montée en puissance du renseignement humain, qui vise entre autres à l’espionnage technologique.
- Les deux Blocs disposent d’agences de renseignement directement liées au pouvoir exécutif, disposant de relais chez l’adversaire (informateurs).
- 1re (HG G SP) : « La géopolitique »
- 1re (HG G SP) : « Tensions diplomatiques durant la Guerre froide » (La frontière germano-polonaise de 1939 à 1991)
- Tle (Histoire) : « Les régimes totalitaires »
- Tle (Histoire) : « Une nouvelle donne géopolitique : bipolarisation et émergence du tiers-monde »
Les deux guerres mondiales ont été le
théâtre d’une concurrence forte entre
les différents belligérants dans
l’acquisition de connaissances, dans le but
d’acquérir une supériorité
technologique.
Ce fut notamment le cas dans le domaine militaire :
progrès en matière d’aviation, de
chars, utilisation des porte-avions durant la guerre du
Pacifique (1942-1945), etc.
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle prononce son célèbre discours à la BBC à Londres. L’innovation technologique y prend une place majeure : « Foudroyés aujourd'hui par une force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. »
Le développement de l’armement
nucléaire, et son utilisation par les
États-Unis en 1945 contre le Japon, est
évidemment un exemple majeur de la concurrence
entre États.
Cette concurrence est également vive dans
d’autres domaines, comme la médecine.
En 1943, le médecin australien Howard Florey mène des essais sur des blessés britanniques en leur injectant de la pénicilline. Il partage le prix Nobel de médecine en 1945 avec Alexander Fleming, qui est le premier à identifier le champignon sécrétant cet antibiotique en 1928.
Entre 1947 (tombée du « rideau de
fer ») et 1991 (chute de l’URSS), les
deux Blocs se livrent une guerre idéologique, mais
également technologique.
Cette guerre « froide », sans
affrontements directs, amène les deux Grands
à développer fortement leurs services de
renseignement et à intensifier l’espionnage
(armement, médecine, etc.).
Le renseignement humain est particulièrement
utilisé. Plusieurs Occidentaux deviennent agents
informateurs de l’URSS pour des raisons diverses
(sympathie socialiste, etc.). Inversement, des
Soviétiques fournissent des informations au bloc
de l’Ouest.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les
États-Unis disposent de plusieurs services de
renseignement. Cependant, seule la CIA est autonome et
dépend directement du pouvoir exécutif.
Le pouvoir américain développe la politique
dite « de l’endiguement », ce
qui justifie le recours massif au renseignement et
à l’espionnage.
Si la CIA est officiellement créée en 1947,
elle est l’héritière de l’OSS
(Office of Strategic Services) fondée en
1942 suite à l’attaque japonaise sur Pearl
Harbor.
La Central Intelligence Agency siège depuis
1961 à Langley.
Durant la Guerre froide, elle est dotée de fonds
substantiels sans quasiment aucun contrôle
budgétaire (Central Intelligence Agency
Act, 1949). Elle subit des échecs importants.
Elle n’a pas été capable de prévenir le pouvoir américain du développement de la bombe atomique soviétique en 1949.
En 1952, les États-Unis créent la NSA (National Security Agency), qui est chargée du renseignement d'origine électromagnétique et de la protection des systèmes d’information.
À la suite de la révolution de 1917, le pouvoir soviétique crée la Tchéka, un service de renseignement chargé de la surveillance intérieure et extérieure.
Elle change de nom tout au long de l’histoire de l’URSS. La mort de Staline en 1953 permet la création d’un puissant ministère dirigé par Beria, fusionnant le MGB (dernier nom de la police politique) et le MVD (ministère de l’Intérieur).
Beria est un membre central du pouvoir soviétique. Membre du Politburo de 1946 à sa mort, il dirige la sécurité intérieure et extérieure de l’Union. Accusé par Khrouchtchev, il est arrêté en pleine réunion de travail et exécuté pour trahison.
L’exécution de Béria en décembre 1953 entraine le démantèlement de son ministère et la police politique retrouve son indépendance en 1954 sous le nom de KGB.
« KGB » signifie « Comité pour la sécurité de l’État ». Principal service de renseignement de l’URSS, il avait aussi une fonction de police politique. Il dépendait directement du Politburo soviétique.
Un des succès les plus retentissants du KGB reste l’obtention de renseignements concernant le bâtiment dans lequel avait été construite la bombe atomique, par ses agents Klaus Fuchs et Theodore Hall.
Ces deux agents, l’un allemand et l’autre américain, travaillaient sur le Projet Manhattan et étaient des espions pour le compte de l’URSS.
En effet, une des missions principales du KGB était l’espionnage technologique.
On peut encore citer le cas de Sergueï Pavlov, le directeur du bureau Aeroflot à Paris, qui a été arrêté en 1965 avec des plans du Concorde.
Le KGB a cherché, durant la Guerre froide, à liquider les dissidents internes à l’URSS. On peut citer Alexandre Soljenitsyne, écrivain russe, envoyé au Goulag entre 1945 et 1953.
Le KGB emploie encore 700 000 personnes sur
le territoire soviétique dans les
années 1980 (sans compter les informateurs
à l’étranger).
Il cesse officiellement ses activités en
décembre 1991 et ses services sont
divisés en plusieurs branches
(sécurité intérieure,
gardes-frontières, etc.).
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