Le processus d'ouverture internationale
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- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
Apprendre comment s'est déroulé le processus d'ouverture internationale.
- La libéralisation de la circulation des biens, des services et des capitaux au niveau mondial est relativement récente.
- Jusqu'au milieu du XXe siècle, le commerce mondial était marqué essentiellement par le protectionnisme.
- Les explications du protectionnisme sont : des moyens de communication (transport ferroviaire, maritime...) peu développés qui ne favorisent pas les échanges ; une production nationale qui ne permet pas de dégager des surplus qui pourraient être échangés ; et l'influence des thèses mercantilistes selon lesquelles, le commerce, c'est la guerre.
- La libéralisation de la circulation des biens, des services et des capitaux a d'abord été mise en place par la GATT ; elle es désormais administrée par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Avant la Révolution industrielle, les
échanges de biens (ou de services) entre les pays
sont très faibles. Malgré quelques exemples
de commerce international, chaque pays vit quasiment en
autarcie (mis à part le cas de l'Angleterre
qui domine alors le monde économiquement).
Les explications de cette situation sont multiples :
- tout d'abord, les moyens de communication (transport ferroviaire, maritime...) sont peu développés et ne favorisent pas les échanges ;
- ensuite, la production nationale ne permet pas de dégager des surplus qui pourraient être échangés. Les pays ont déjà des difficultés pour satisfaire leurs propres besoins ;
- enfin, les thèses mercantilistes ont une grande influence. Selon ces théories, le commerce, c'est la guerre. Il y a forcément un gagnant et un perdant, chaque pays va donc chercher à se protéger.
Ainsi, ce n'est qu'à de rares occasions que les pays cherchent à ouvrir leur marché intérieur aux produits étrangers. Ces tentatives restent une exception jusqu'au 20e siècle, le protectionnisme demeurant la règle.
Ce n'est qu'au cours du XXe siècle que l'économie mondiale va s'orienter véritablement sur la voie du libre-échange.
Cette orientation puise sa source dans les analyses
d'économistes classiques comme Adam
Smith ou David Ricardo.
Contrairement aux thèses mercantilistes, ces
économistes prônent l'ouverture des
économies nationales aux biens et services
étrangers car ils pensent que le
libre-échange est bénéfique
à tous les participants (tout le monde est
gagnant).
Cependant, cette analyse s'est souvent heurtée aux
réactions nationalistes et protectionnistes des
pays.
Les mouvements de libéralisation des
échanges (diminution des droits de douane, des
quotas par exemple) n'ont été que brefs au
cours du XIXe siècle et ce
jusqu'au milieu du XXe siècle.
Dès qu'un pays était confronté
à des difficultés, il se réfugiait
dans le repli sur soi (comme lors de la crise
de 1929, ce qui n'a fait qu'amplifier la
récession mondiale).
C'est après la Seconde Guerre mondiale (1947),
qu'un certain nombre de pays (vingt-trois) ont
signé les accords du GATT (General Agreements
on Tariffs and Trade). L'objectif est de parvenir
à une libéralisation progressive des
échanges internationaux de biens (et plus tard de
services).
Ainsi, depuis la signature des accords du GATT
(donnant lieu à des cycles de négociation,
le dernier étant l'« Uruguay
Round » (1986-1993) et qui concerne
aujourd'hui plus de 130 pays représentant
plus de 90 % du commerce mondial), le niveau moyen
des droits de douane au niveau mondial est passé
de 40 % environ à environ 5 % à
la fin des années 1990 tandis que, sur la
même période, le volume des échanges
internationaux a été multiplié
par 20 (alors que le PIB mondial réel
était multiplié par 6).
Depuis 1995, les accords du GATT ont
été remplacés par l'Organisation
mondiale du commerce (OMC).
Cette institution est chargée, d'une part, d'organiser les négociations devant permettre de poursuivre le processus de libéralisation des échanges (en l'élargissant à de nouveaux biens et services), d'autre part, de régler les différends commerciaux entre pays.
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