Le monde anglophone

Ces dernières ont fourni à la Grande-Bretagne les matières premières qui ont favorisé sa domination économique (coton, épices, fer et autres métaux).

Elles constituaient également des destinations privilégiées pour se débarrasser des indésirables (l'Australie pour les bagnards entre 1788 et 1867, ou le Canada pour les orphelins dans les années 1960), ou une terre promise pour les opprimés ou les affamés d'Irlande, entre autres, au XVIII^e siècle.

Mise à part l'Indépendance des Etats-Unis en 1783, ce n'est qu'à partir du XX^e siècle que commence la décolonisation : l'Inde (1947), l'Afrique du Sud (1961), la Nouvelle-Zélande, le Canada (1982) et l'Australie (1986) retrouvent tour à tour leur autonomie.

Il reste aujourd'hui de cet Empire une association appelée le Commonwealth, composée de cinquante états indépendants et représentant encore le quart de la population mondiale. Grâce au Commonwealth, ces pays entretiennent des liens économiques privilégiés avec le Royaume-Uni.

De nos jours, près d'une personne sur sept utilise l'anglais tous les jours, aussi bien au titre de langue maternelle que pour le commerce, les échanges internationaux ou diplomatiques, ou encore les recherches scientifiques.

Comme toute langue vivante, la langue anglaise s'adapte à l'environnement, aux utilisateurs, aux époques et évolue chaque jour, s'enrichissant de nouveaux mots ou de nouvelles expressions qui rendent son vocabulaire extrêmement précis. C'est pourquoi le lexique anglais est le plus riche des 2700 langues parlées dans le monde.

Il existe cependant une différence entre l'anglais parlé et l'anglais écrit. En effet, si l'anglais écrit est à peu près semblable partout dans le monde, l'anglais oral varie beaucoup selon les pays où il est parlé (prononciation, syntaxe, vocabulaire). C'est le cas par exemple de l'anglais américain ou de l'écossais, très différents de l'anglais britannique (tout comme le français parlé au Québec est différent du français parlé en France).