La sociologie du vote- Première- SES
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Connaitre les éléments qui peuvent influer sur le vote d'un individu.
- Le vote d’un individu dépend en partie de conditions économiques (par exemple son niveau de patrimoine), mais aussi sociales (sa catégorie sociale d’appartenance…).
- Cependant, ces explications sont aujourd’hui moins convaincantes face à une volatilité plus forte de l’électorat qui reste difficile à expliquer et à prévoir.
Le vote est-il prédestiné par les conditions économiques et sociales ? Les préférences partisanes sont-elles toujours aussi fortes ?
Les revenus ne sont pas un déterminant des
pratiques culturelles ou encore politiques car ils
peuvent être très différents dans
la même catégorie sociale ou dans la vie
active d’un individu. En revanche, le statut
professionnel explique en partie le vote. Les
indépendants se retrouvent plus à droite
et les salariés à gauche. La droite
défend plus facilement la liberté
d’entreprendre, la baisse des
prélèvements pour les entreprises, etc.
Les salariés du secteur public ont eux tendance
à voter plus souvent à gauche.
La détention de patrimoine est aussi
représentative du vote partisan. Plus ce
patrimoine est important plus l’individu votera
à droite en général. Cela
s’explique car la droite défend
l’épargne, le travail et la
réussite individuelle (N. Sarkozy a, par
exemple, fortement fait baisser les droits de
succession).
On trouve d’abord le niveau de
diplôme comme variable explicative du vote.
Le vote à gauche se retrouve plus souvent chez
les individus ayant un niveau de diplôme
supérieur. Les classes populaires ont un vote
devenu extrêmement volatil.
La pratique religieuse a, elle aussi, une
influence. Plus les valeurs religieuses sont fortes,
plus l’individu votera à droite (celle-ci
défend des valeurs plus conservatrices). En
2007, seuls 17 % des catholiques pratiquants
réguliers ont voté à gauche alors
que ce taux est de 51 % chez les
« sans-religion ».
Le lieu de résidence est une variable
explicative faible, de la même manière que
l’âge ou le sexe. Les grandes
villes sont plutôt à gauche
aujourd’hui car les centres-villes concentrent
des classes moyennes aisées et
diplômées qui forment les nouveaux
électeurs du parti socialiste ou
écologiste. Les campagnes sont plus à
droite, voire à l’extrême parfois,
mais cela s’explique par les catégories
sociales qui y résident.
Le sexe ne permet pas de dégager des
préférences stables, mais il
apparaît toutefois que les femmes ont moins
tendance à voter aux extrêmes.
L’âge explique aussi faiblement le
vote car les individus sont plus facilement
influencés par leur milieu social
d’origine. On constate toutefois que les
jeunes ont plus tendance à voter à
gauche alors que les personnes
âgées votent à droite (plus
conservateurs ou pour protéger leur patrimoine).
Dans les années 1950, les études
américaines montrent une certaine
stabilité des préférences
électorales du fait de la sociologie du
vote. Les chercheurs de l’université
de Columbia prétendent que
« l’individu pense politiquement
comme il est socialement ». On peut donc
déduire le vote d’un individu grâce
à ses caractéristiques
socioculturelles. De plus, ceux-ci sont, pour la
plupart, capables de se placer sur un axe partisan
entre la gauche et la droite, ce qui les
prédispose à voter pour leur parti de
« cœur » (paradigme de
Michigan).
Il apparaît aujourd’hui que ces modes de
raisonnement sont contestables. Une partie de
l’électorat décide de son vote au
dernier moment, n’hésite pas à
changer de bord politique, voire voter aux
extrêmes. On retrouve cet électorat
surtout chez les plus jeunes, les moins
diplômés et ceux qui ont un faible
intérêt pour la politique.
L’indice d’Alford qui mesure la
force du vote de classe a tendance à
baisser depuis les années 1950. Il passe
de 30 à 15 pour la France entre 1950 et 1990.
Aujourd’hui, environ un tiers des ouvriers vote
à l’extrême droite alors que plus de
cadres votent à gauche (phénomène
« bobo »).
Les principaux facteurs pouvant expliquer ce phénomène sont :
- le désintérêt pour la politique ou encore la méfiance vis-à-vis du personnel politique ;
- la volonté de sanctionner le parti au pouvoir et favoriser l’alternance ;
- le manque de culture politique ;
- l’émergence d’un électeur rationnel : celui-ci décide en fonction de l’offre politique et donc en faveur du candidat ou du parti dont le programme maximiserait ses intérêts. Cette théorie du « vote sur enjeu » apparaît toutefois comme marginale dans les enquêtes d’opinion.
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