La Russie, un État continent eurasiatique en recomposition : La population de Russie
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
La forêt moscovite (Russie d'Europe) est le berceau historique et culturel de la Russie à partir duquel s'est effectuée la colonisation de territoires divers. Elle regroupe à elle seule 80 % de la population totale du pays, avec des densités – de 30 à 50 habitants/km2 – qui sont, de loin, les plus fortes de tout le pays. Cette population se concentre essentiellement dans un triangle Saint-Pétersbourg-Rostov-Omsk, qui inclue la capitale du pays, Moscou, la région de la moyenne Volga et l'Oural.
• La Sibérie méridionale, second pôle de peuplement de la Russie
La Sibérie méridionale (du Sud), à l'Est de l'Oural, présente une bande de peuplement parallèle au tracé du Transsibérien qui fut, depuis le début du 20e siècle, le principal axe de la conquête de l'Est. Ainsi que le démontre le schéma ci-dessus, les densités diminuent progressivement au fur et à mesure que l'on avance d'Ouest en Est, essentiellement après la ville de Novossibirsk.
• L'Est sibérien et les confins polaires
Ces immenses régions souffrent d'un handicap particulièrement répulsif : le froid ; obstacle essentiel aux activités économiques (agriculture, industrie, voire même commerce) et aux implantations humaines. Voilà pourquoi les du territoire sont quasiment vides d'humains, avec des densités inférieures à 1 habitant/km2. Cependant, ces régions ne sont pas totalement désertiques. elles se composent en réalité de vastes espaces vides qui alternent avec des zones de peuplement ponctuel :
- Le Grand Nord :
Le Grand Nord européen est faiblement peuplé (4 habitants/km2) alors que des foyers de peuplement existent dans le Grand Nord sibérien. Leur origine remonte à une activité bien spécifique, comme par exemple l'installation de bases militaires et de missiles du temps de la Guerre froide.
- La Sibérie
La Sibérie occidentale joue depuis longtemps un rôle capital dans l'exploitation des ressources du sous-sol (charbon, hydrocarbures...), ce qui a entraîné le développement de zones de peuplement plus nombreuses que dans tout le reste de la Sibérie. C'est la raison pour laquelle elle parvient à une moyenne de 6 habitants/km2. En revanche, la Sibérie orientale (de l'Est) et l'Extrême-Orient sont quasiment vides d'hommes, à l'exception de la ville de Vladivostok et de la frontière avec la Chine.
Doc.1. Densité de population en Russie |
- Aujourd'hui, la population du pays est citadine à 75 %. Staline avait déjà enclenché le processus de l'exode rural dans le but de transférer vers les centres urbains la main-d'œuvre nécessaire à l'industrialisation du pays. Par la suite, le régime communiste maltraita les paysans. La Russie actuelle en fait les frais.
- À la campagne, 1 logement sur 4 seulement dispose de l'eau courante, 1 sur 8 d'une salle de bain et seulement 5 % du total dispose de l'eau chaude. Si l'on ajoute à cela un isolement difficilement supportable (9 % des foyers seulement ont le téléphone, les voitures individuelles sont rares et les gares presque toujours éloignées...), on comprend que les jeunes aient massivement déserté les campagnes qui, aujourd'hui, ne sont plus peuplées que de personnes âgées.
• Un réseau urbain dominé par Moscou
Cependant, le réseau urbain est à l'image de la répartition du peuplement de ce pays : déséquilibré. Il est dense en Russie de l'Ouest et insuffisant, voire parfois inexistant dans l'Est du pays (exception faite des rives des fleuves et de l'axe constitué par le Transsibérien). 10 des 14 villes de plus d'1 million d'habitants sont situées dans la partie européenne du pays. Deux villes dominent très largement ce réseau urbain déficient :
- Moscou, la capitale politique, économique et administrative du pays, compte 11 millions d'habitants.
- Saint-Pétersbourg, capitale politique sous les tsars, fenêtre ouverte sur l'Europe, compte
5 millions d'habitants.
• Les flux migratoires internes :
- Les différents flux migratoires internes reflètent et renforcent les déséquilibres territoriaux qui marquent la Russie. Certains espaces, comme les villes et l'Oural, enregistrent des hausses significatives du nombre de leurs habitants. En revanche, les marges d'Asie centrale et de Sibérie voient leur population diminuer de façon spectaculaire.
- Depuis les années 90, les flux les plus importants s'effectuent en direction des régions de l'Ouest du pays : terres Noires, Volga, Centre... La dégradation des conditions de vie dans les régions de l'Est, des situations diverses comme le conflit tchétchène (qui a amené 230 000 personnes à quitter la Tchétchénie), drainent des dizaines de milliers de migrants, chaque année, vers une Russie d'Europe qui constitue la région la plus attractive du pays : conditions climatiques moins rigoureuses qu'ailleurs, agriculture plus aisément praticable, grands foyers industriels, réseau de grandes villes et, surtout, fort pouvoir d'attraction de la région moscovite.
• Les flux migratoires externes
- Les « Pieds Rouges » constituent une véritable diaspora de Russes et de russophones qui vivaient dans les républiques soviétiques qui constituaient l'URSS et qui se sont brutalement retrouvés, après l'éclatement de l'URSS et l'accession à l'indépendance de ces républiques, en territoire étranger. En 1991, 25 millions de Russes vivaient dans ce que l'on appelle aujourd'hui les pays de l'Étranger Proche. Depuis, quelques millions d'entre eux sont revenus vivre dans leur pays d'origine, la plupart du temps parce que leurs pays d'accueil (États Baltes ou d'Asie centrale) avait instauré des mesures discriminatoires à leur encontre. Mais le phénomène de retour des Pieds Rouges est, quantitativement parlant, relativement limité.
- L'immigration de réfugiés ou de migrants : comme nombre de pays riches ou émergents, la Russie accueille sur son territoire des hommes et des femmes qui, légalement ou non, y transitent ou tentent de s'y implanter. Iraniens, Kurdes, Afghans, Somaliens... espèrent rallier l'Occident (Union européenne essentiellement) en passant par Moscou.
- Les migrations saisonnières de main-d'œuvre en provenance de Biélorussie ou d'Ukraine.
Doc. 2. Les migrations récentes en Russie |
- La forêt moscovite, à l'Ouest de cet immense pays, est véritablement le berceau de la civilisation russe. Un État s'est constitué autour de Moscou au 14e siècle et c'est à partir de ce point de départ que les Russes se sont lancés à la conquête des territoires qui les entouraient. Les tsars (empereurs russes), grands rassembleurs de terres, commencèrent d'abord par regrouper les peuples slaves autour de leur personne – c'est-à-dire les territoires à l'Ouest de Moscou : Ukraine, Biélorussie – avant de se tourner vers la Sibérie, l'Extrême-Orient et l'Asie Centrale.
- Le cas de la Sibérie : les tsars avaient coutume de faire déporter dans ce lointain et glacial exil ceux qui les gênaient ou s'opposaient à eux ; les communistes reprirent l'idée mais multiplièrent dans de fortes proportions le nombre des déportés. Rares étaient ceux qui obtenaient l'autorisation de revenir vivre dans la Russie d'Europe.
Dans le même temps, les autorités soviétiques encouragèrent vivement les Russes à partir s'installer quelques années en Sibérie – pour y travailler – en leur accordant un certain nombre d'avantages (logements confortables, primes...). Aujourd'hui, la situation est très différente. Les primes n'existent plus et les déportations non plus. L'effondrement de la production militaro-industrielle, l'arrêt d'un certain nombre de grands chantiers et des fronts pionniers entraînent de très nombreux départs. Les hommes quittent massivement la Sibérie où les conditions d'existence sont extrêmement dures et migrent vers la Russie d'Europe. La principale conséquence de cet état de fait est la distension des liens entre Russie d'Europe et Sibérie, entre Russie d'Europe et Russie d'Asie. La disparition des fronts pionniers russes dans ces régions fait que l'espace russe se disjoint. C'est comme si le pays était coupé en deux.
• Des raisons liées à la nature
Immensité, climat (du territoire subit des températures inférieures à 30°C plusieurs mois dans l'année alors que la région de la Basse-Volga, elle, souffre d'une trop forte aridité) sont bien sûr grandement responsables du déséquilibre humain qui marque le territoire russe.
• Un nouveau système auquel bon nombre de Russes ont encore bien du mal à s'adapter :
En passant aussi brutalement d'un système communiste non démocratique à un système libéral démocratique tenu d'une main de fer par le président Poutine, les Russes ont dû opérer un véritable retournement intellectuel, extrêmement difficile car véritablement radical. Un nouveau genre de vie, très différent de ce qu'ils avaient connu jusque-là, s'est imposé à eux et certains ne sont toujours pas parvenus à l'accepter et à s'y adapter. Des millions de personnes se sentent dans une très grande incertitude, une trop grande instabilité, voire insécurité. Leur profonde inquiétude, génératrice de stress et, pour certains, de nostalgie, tend cependant à s'estomper depuis quelques années.
• La paupérisation d'une partie importante de la population :
- La fin d'une société « sans classes » : officiellement, il n'y avait pas de classes sociales dans la Russie de l'Union soviétique qui prônait l'égalité entre tous ses citoyens. Aujourd'hui, les inégalités sociales sont criantes et un fossé important s'est creusé entre riches (oligarques, mafia...) et membres de la classe moyenne d'un côté et pauvres, voire très pauvres, de l'autre.
- L'effondrement du revenu du plus grand nombre : après la chute de l'URSS, des millions de Russes ont vu leurs conditions de vie se détériorer. Une famille sur 5 dans le pays vit aujourd'hui en-dessous du seuil de pauvreté. Fonctionnaires, retraités, femmes seules et certains salariés ont perdu une grande partie de leur pouvoir d'achat. Immédiatement après l'éclatement de l'URSS, les Russes ont fait la découverte du chômage et de la nécessité d'avoir un second emploi pour parvenir à survivre.
• Une population en déclin démographique :
- La population russe diminue petit à petit, passant de 149 millions en 1991 à 143 millions en 2012, et, sans doute à 127 millions d'ici à 2031. Le pays affronte en effet une situation inédite : la surmortalité masculine et infantile fait que la mortalité est en constante croissance alors que, comme partout ailleurs dans les pays considérés comme développés, la natalité diminue.
- Un phénomène lourd de conséquences à moyen terme : les experts estiment que d'ici 2025, le nombre de Russes en âge de travailler devrait avoir diminué de 10 millions de personnes. Associée au phénomène de vieillissement de la population, cette chute démographique vertigineuse est une menace pour le développement économique du pays.
- Les raisons qui ont engendré cette grave crise démographique sont nombreuses. On peut cependant citer :
- la situation sociale préoccupante de millions de personnes qui entraîne un certain pessimisme démographique ;
- les ravages de l'alcoolisme : chaque année, l'alcool provoque près de 500 000 décès en Russie. Certes, la consommation d'alcool pur est passée de 18 à 15 litres par personne et par an, mais elle demeure le double des normes internationales ;
- un grand nombre d'accidents cardio-vasculaires ;
- un nombre de suicides et d'accidents de la route très alarmant : la Russie détient le record de suicides d'Europe et recense 30 000 morts par accident de la route par an ;
- 40 % des cas de sida recensés en Europe l'ont été en Russie ;
- 2 millions de toxicomanes, plus de 30 000 morts par overdose chaque année.
Notons cependant que depuis 2005, la situation semble s'améliorer : la mortalité masculine est passée de 16 à 14/00.
• Un État essentiellement russe :
La domination russe commence par celle du nombre. Le pays est peuplé en majorité de Russes (80, 9% de Russiens en 2010), soit environ 120 millions de personnes – sans compter les 25 millions qui vivent dans les États de l'Étranger proche – sur un total de 140 millions environ. Les Russes appartiennent au groupe ethnique des Slaves, et sont de religion orthodoxe. Sous le régime communiste de l'URSS, l'identité russe a été maltraitée (ils n'étaient plus que des citoyens et furent longtemps privés de leur religion). 1991 leur a redonné une identité, qui n'est pas encore bien définie, mais qui se veut avant tout slave et orthodoxe, avant même européenne. Car les Russes se méfient de l'Occident, qu'ils assimilent à tous les maux dont souffrent leur pays : le chômage, la prostitution, le sida, la mafia...
• Les minorités ethniques :
Cependant, la nation russe compte également de très nombreuses minorités (130 environ), soit à peu près 28 millions de personnes (environ 20 % de la population totale), qui parlent des langues différentes et pratiquent d'autres religions que le christianisme orthodoxe (animisme, islam, bouddhisme, confucianisme, protestantisme...). Nombre d'entre elles ne vivent pas dans leurs républiques officielles. En effectifs, les premières minorités de la Fédération sont celles des Tatars, qui comptent 5,5 millions de personnes (soit à peine 4 % de la population totale), des Ukrainiens (3 %) et des Touvaches (1,2 %).
Les Russes peuvent avoir un comportement fortement nationaliste vis-à-vis des minorités et notamment à l'égard des habitants du Caucase que certains d'entre eux appellent les « culs noirs ». Face à la forte croissance démographique des minorités ethniques qui peuplent la Fédération et à la baisse de leur propre population, les Russes éprouvent une véritable peur de perdre leur influence culturelle.
Doc. 3. Schéma de la Répartition de la population de Russie |
• Violences à l'égard des minorités :
Des organisations de défense des droits de l'Homme signalent une augmentation de la discrimination raciale en Russie, de la xénophobie et de la violence à caractère raciste à l'égard de minorités ethniques, notamment à l'égard des gens venus du Caucase, de l'Asie centrale, de la Sibérie et des Roms.
Faire vivre ensemble et coexister harmonieusement ces populations dans le respect de leurs différences tout en maintenant la cohésion de la Fédération est l'un des premiers défis qui se posent actuellement à la Russie.
Conséquence du démantèlement de l'URSS, la Russie est moins puissante que le pays qui a tenu tête aux États-Unis de 1945 à 1991. Elle a perdu 22 millions de km² de territoires, dont de nombreux accès à des littoraux libres de glaces (en mer Baltique les États Baltes, en mer Noire l'Ukraine et la Géorgie) ainsi que certains ports importants (Odessa en Ukraine, par exemple). Certaines voies de circulation majeures pour ses échanges passent maintenant par certains de ces États aujourd'hui indépendants. Pour les Russes, pour le gouvernement, il est impensable que la Fédération soit amputée de nouvelles terres.
Depuis 1991, le nouveau pouvoir russe a dû faire face à de multiples revendications nationalistes. En accordant à tous une assez large autonomie locale, l'État est souvent parvenu à régler à l'amiable les différends. Cependant, le pouvoir central désirant à tout prix maintenir son autorité sur l'ensemble du pays et éviter d'en perdre encore, les Russiens sont partout présents. Cette domination est plus ou moins bien vécue par les différentes minorités, notamment par celles qui souhaiteraient obtenir davantage d'autonomie. Certaines ethnies revendiquent même clairement leur indépendance.
• Les montagnes du Caucase :
L'éclatement de l'URSS a fait naître de nombreuses instabilités dans le Caucase Russe. Cette région illustre à elle seule toute la complexité culturelle de la Russie. Elle abrite une mosaïque de plus de 100 peuples, qui parlent 43 langues différentes et vivaient jusqu'à il y a 20 ans dans une mixité relativement harmonieuse. Aujourd'hui, cette mixité est remise en cause. La présence, dans ces montagnes, de groupes islamistes radicaux hostiles aux Russes inquiète Moscou.
Les montagnes du Caucase constituent en effet une marge stratégique (verrou de sécurité, voie d'accès aux mers chaudes que sont la Méditerranée et le golfe Persique par l'intermédiaire de la mer Noir et de la Caspienne) pour la Russie. En 2007, un groupe islamiste a proclamé un Émirat du Caucase Nord. Depuis, le Caucase apparaît comme une poudrière. 5 des 8 cas de conflits armés que la Fédération a dû affronter s'y sont concentrés. Conflits qui ont entraîné des centaines de milliers de morts, jeté 2,5 millions de personnes sur les routes et ruiné des régions entières.
La société russe, quant à elle, tente de s'adapter aux nouvelles conditions de vie qui sont les siennes depuis l'éclatement de l'URSS (1991). Une partie d'entre elle, traumatisée par les brusques changements, la diminution de son pouvoir d'achat, la dure découverte du chômage, éprouve le plus grand mal à survivre. La démographie du pays s'en ressent : le taux de mortalité masculine s'est considérablement accrue depuis 1991 et l'espérance de vie a nettement diminué.
Fédération de peuple, la Russie se cherche une identité. Composée à plus de 80 % de Russes jaloux de leur identité, elle n'en n'est pas moins habitée par plus de 130 minorités ethniques. Mosaïque culturelle, linguistique et spirituelle, la Russie doit relever le défi de parvenir à faire cohabiter harmonieusement Russes et non-Russes sur un territoire qui est issu de l'histoire coloniale russe.
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