La nouvelle division internationale du travail (NDIT)
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Ce sont les économistes classiques comme Smith ou Ricardo qui, avec leurs théories des avantages absolus puis comparatifs, chercheront à démontrer les bienfaits de la spécialisation internationale.
Dans les faits, on peut constater jusqu’au milieu du 20e siècle une répartition de la production entre pays développés et pays en développement. Les pays du Nord produisaient des produits manufacturés et les échangeaient avec les pays du Sud qui profitaient eux de leurs réserves en matières premières ou de leur production agricole. Cette répartition va évoluer à partir des années 1960, notamment du fait de l’émergence de nouveaux pays industrialisés.
Cette NDIT se démarque aussi dans la nature des produits échangés. On parle désormais de commerce intrabranche. Ce commerce concerne l’échange de produits similaires mais aux caractéristiques différentes (par exemple, la France exporte des voitures citadines contre des berlines allemandes). Ce commerce intrabranche est majoritaire dans les échanges entre pays développés, entraînant ainsi un flux d’échanges entre les pays du Nord. Les pays en développement (ou pays du Sud) régionalisent aussi une partie de leurs échanges ; la Chine vend par exemple ses produits dans les pays asiatiques, au Moyen-Orient ou en Amérique du sud.
Cette régionalisation des échanges internationaux a créé trois grands pôles de commerce (la Triade) : l’Asie, l’Europe et l’Amérique ; la majorité des échanges se fait dans la zone elle-même (commerce intrazone, par exemple les 2/3 des échanges européens se font à l’intérieur de la zone).
Ces FTN doivent être constamment compétitives, afin de gagner ou de conquérir des parts de marché. Cette compétitivité est souvent basée sur le prix ; les FTN cherchent donc à faire des économies en délocalisant leur production là où les conditions de production sont plus favorables (faibles coûts de la main-d’œuvre, législation plus permissive…). Mais elles doivent aussi prendre en compte leur compétitivité hors-prix en se rapprochant de leur clientèle (service après-vente, garantie…) ou en améliorant la qualité et l’innovation.
Elles mènent donc souvent une politique d’externalisation de leurs activités, notamment en ce qui concerne la production. La conception et la vente se font plutôt dans le pays d’origine. Cela génère donc un fort commerce intrafirme (entre les filiales et la maison-mère) qui modifie la DIT.
En ce qui concerne les nouvelles théories, nous pouvons citer :
- La demande de différence : les consommateurs souhaitent des produits variés, la demande est plus exigeante, ce qui explique les stratégies de différenciation des produits et mène à un commerce intrabranche. La spécialisation ne se fait pas sur un produit mais sur des caractéristiques de ce produit (par exemple la Corée du Sud et les écrans LCD) ;
- La théorie du cycle de vie : les produits ont des cycles de vie de plus en plus courts et la concurrence est forte. Quand un produit arrive en fin de cycle ou que la concurrence est trop forte, les entreprises délocalisent là où les coûts sont moindres et où elles peuvent toucher de nouveaux consommateurs. Il y a donc des transferts de technologies et une augmentation de la qualification de la main-d’œuvre dans les pays en développement qui produisent donc de plus en plus de produits manufacturés ;
- Le rôle des économies d’échelle : les FTN cherchent à atteindre une taille critique leur permettant de rentabiliser leur production. L’augmentation des quantités produites permet de diminuer le coût moyen, notamment s’il y a présence de coûts fixes importants. Cela pousse donc les entreprises à s’implanter sur de nouveaux marchés et à se spécialiser plus finement (ainsi, elles ne privilégient que quelques caractéristiques aux produits, laissant la place à d’autres. Cela génère ainsi un commerce intrabranche).
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