La mondialisation en débat
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La mondialisation apparaît fortement sur le devant de la scène, et avec elle, l'antimondialisation. Pourtant, aujourd'hui, le vocabulaire a changé : si l'extrême droite parle encore de contestation du « mondialisme », l'extrême gauche et les écologistes parlent plus volontiers d'altermondialisation.
Problématique : Comment la mondialisation polarise-t-elle le débat politique ?
La seconde étape est franchie en 2001, à Porto Alegre au Brésil, avec la création d'un Forum Social Mondial (FSM), qui se veut le pendant de la réunion du Forum économique mondial qui réunit à Davos, en Suisse, les chefs d'État des pays les plus riches au monde.
Il faut y voir un symbole car tout oppose les deux villes et les deux Forums : d'un côté, ville à forte tradition ouvrière, de l'autre, station suisse ultra-chic ; pays du Sud contre pays du Nord ; immense rassemblement populaire contre réunion confidentielle et quasi secrète.
- mondialiste : 60 000 participants, 123 pays représentés, beaucoup d'ONG, d'associations et de syndicats. Ainsi est abandonné le concept d'antimondialisation : les citoyens du monde entier sont concernés, et il faut une base géographique large à la contestation.
- pacifiste : le slogan est « contre la guerre et pour la paix », condamnant la guerre en Afghanistan.
- social : humaniste, solidaire, affirmant l'importance des droits de l'homme et de l'écologie.
À partir de ce moment, le FSM se réunit tous les ans, le plus souvent dans un pays du Sud (Brésil, mais aussi Inde et Sénégal), cherchant à chaque fois à proposer une alternative constructive au libéralisme.
L'association ATTAC (Association pour la taxation des transactions financières et l'action citoyenne), née en 1998, qui prône l'établissement d'une taxe infime sur les flux financiers, est très représentative de cette mouvance.
La critique est donc radicale :
- elle est économique, car le profit ne doit pas être la priorité ;
- elle est socio-culturelle, car l'écologie refuse la société de consommation, qui par définition est gaspilleuse des ressources terrestres ;
- elle est technologique, car elle cherche à imposer un choix dans l'évolution des technologies développées, par exemple favorisant les énergies renouvelables et non le nucléaire, le recyclage, etc.
Pourtant, en tant que tel, l'écologie a du mal à s'affirmer comme force politique indépendante, notamment parce qu'elle est divisée entre écologistes radicaux (souvent issus de la mouvance de Mai 68) et écologistes « raisonnables ».
- le nationalisme,
- la xénophobie (ainsi que le racisme et l'antisémitisme),
- la peur obsessionnelle de la « décadence »,
- et donc le refus de toute évolution.
Il est assez évident que la mondialisation, qui se trouve au croisement de ces 4 thématiques, soit un objet de haine et de frayeur. Au 19e siècle et au début du 20e, l'extrême droite employait le terme de « cosmopolitisme », Marine Le Pen a inventé celui de « mondialisme », mais de fait, le contenu idéologique est le même. Et son refus tout aussi virulent.
Ainsi, pour prendre l'exemple de la France, le rétablissement des frontières au sein de l'Union européenne, l'abandon de l'euro, le rétablissement des barrières douanières, entre autres, sont des propositions de démondialisation.
Avant même de savoir si elles sont réellement souhaitables, on peut se poser la question de savoir si elles sont même envisageables ?
Pendant ces deux décennies, ces mouvements étaient surtout menés par l'extrême gauche et les écologistes. Aujourd'hui, avec la crise économique, on voit de plus en plus apparaître le thème de la démondialisation. Projet au début porté par l'extrême droite, par essence réactionnaire, il apparaît comme une réponse à une profonde crise politique, sans que personne ne soit vraiment capable de dire s'il est même réalisable.
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