La finalité sociale en pratique

La loi du 1^er août 2003 définit le mécénat comme « le soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l'exercice d'activités présentant un intérêt général ».
La mécénat ne peut donc faire partie de l’activité commerciale de l’entreprise. Il s’en distingue car l’aide ou le don est fait à titre gratuit. Il ne donne pas lieu à un échange entre les parties. Il est unilatéral et est strictement encadré par la loi. En effet, il doit être dirigé vers une œuvre dite caritative, c’est-à-dire une association ayant pour but le bien-être de la population en général.
Le mécénat ne sert donc pas la finalité lucrative d’une organisation.

Le mécénat sert la finalité sociétale de l’entreprise. En effet, il participe à réduire l’impact de son activité sur l’environnement et surtout à prendre en compte les éventuels impacts négatifs en versant des dons en compétences ou en nature pour compenser ses effets négatifs.

Le mécénat a un intérêt pour l’entreprise, car il permet de servir les attentes des consommateurs qui font de plus en plus attention aux pratiques éthiques des organisations. C’est donc indirectement un argument commercial. Même s’il est par définition désintéressé, le mécénat participe à la construction d’une image de marque positive pour le consommateur.

Pour mettre en œuvre le mécénat, l'entreprise doit utiliser ses fonds propres ou une partie de son bénéfice.
Elle doit donc être au préalable lucrative pour servir sa finalité sociétale. Elle doit ensuite choisir la bonne association ou organisation non gouvernementale pour faire un don. Généralement, le mécénat s’oriente vers des secteurs ou missions qui ont des points communs avec le métier de l’entreprise.

La démocratie participative consiste à mettre en place un mode de gouvernance et de direction dans l’organisation basé sur la négociation collective et le dialogue.

Les avantages de la démocratie participative sont nombreux :

• un climat social favorable ;
• une stabilité de l’organisation ;
• un degré d’implication élevé des salariés.

Le fait de mettre en place une gouvernance de l’entreprise basée sur la démocratie participative ne fait pas pour autant disparaitre la notion de pouvoir ou de dirigeant. Cependant, ils sont élus la plupart du temps plus que nommés. Ce sont des représentants de différentes parties prenantes : associés, personnels, etc.

Le secteur de la banque et des assurances utilisent de manière importante la démocratie participative que ce soit en termes de gouvernance que de statut. En effet, ce secteur compte des formes principales avec les banques et assurances :

• mutualistes ;
• privées.

Il s’avère que plusieurs études ont prouvé que la forme mutualiste était aussi, voire plus performante, que les banques à capitaux privés et à but lucratif. Cette performance est notamment due au fait que les politiques de gestion privilégient le long terme, l’accumulation des fonds propres et des services spécifiques à la clientèle. Le client est au cœur de la stratégie, car il est aussi propriétaire du capital.