La Compagnie des Indes orientales
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Connaitre le rôle de la Compagnie des Indes orientales.
- Connaitre les circonstances de l'arrêt des activités de la Compagnie des Indes orientales.
- De la moitié du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, la Compagnie française des Indes orientales a joué un vrai rôle économique et politique dans le développement colonial de la France en Asie.
- Créée par Colbert en 1664, cette dernière a contribué à l'essor de Lorient en tant que grand port commercial, permis un monopole économique de la France sur le sous-continent indien du temps où Dupleix était Gouverneur des Établissements français en Inde, et elle a aussi favorisé les importations de matières premières à des prix très concurrentiels.
- Après sa défaite en 1763 et la signature du Traité de Paris, la France voit les activités de la Compagnie suspendues par le secrétaire aux Affaires étrangères, Étienne-François de Choiseul. Elle conservera toutefois, jusqu'en 1949, quelques comptoirs en Inde.
Jusqu’au milieu du XVIIe siècle, la France est peu présente aux Indes orientales. Colbert décide de fonder la Compagnie des Indes orientales pour mener une politique d’expansion commerciale en Asie.
En 1600, les Anglais créent la Compagnie anglaise des Indes orientales. En 1602, les Néerlandais créent la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (connue aux Pays-Bas sous le nom VOC). Ces deux puissances maritimes et commerciales prennent alors une grande avance sur les autres pays.
Pour rattraper ce retard, Colbert crée en
1664 les Compagnies françaises des
Indes occidentales et orientales. Sa devise est :
« Florebo quocumque ferar »,
(« Je fleurirai là où je serai
portée »).
Par cette politique volontariste et étatiste, la
France devient une grande puissance commerciale
en Asie.
La Compagnie française des Indes orientales est
dotée d'un capital de départ de
près de 9 millions de livres.
La Compagnie aussi est financée par des
actionnaires français et étrangers. Un
étranger qui participe à hauteur de
20 000 Livres devient le sujet du royaume de
France en récompense de son investissement.
« C'est la compagnie où l'État – le roi a le plus de poids. En 1740, il détient 20 % des actions. Les autres grands actionnaires sont les princes et la noblesse, les banquiers et des particuliers (comme Voltaire, à qui ses actions rapportent 20 000 livres par an, soit le salaire annuel d'un fonctionnaire). »
Conférence de Ph. Haudrière sur la Compagnie des Indes Orientales, 9 janvier 2007.
La Compagnie des Indes orientales jouit de plusieurs privilèges : elle est exemptée de taxes et elle a le monopole exclusif du commerce oriental pour 50 ans.
Entre 1673 et 1738, la Compagnie des Indes
orientales fonde successivement des comptoirs
français à Chandernagor,
Pondichéry, Mahé,
Yanaon et Kârikâl.
En 1741, Dupleix devient Gouverneur des
Établissements français en Inde : il
mène dès ce moment une politique
agressive contre les Anglais en s’alliant
avec des chefs locaux du sud du pays.
Il obtient de grands succès commerciaux.
En 1753, la France est la puissance dominante en
Inde.
Comme en atteste son nom, Lorient (l’Orient) est créée pour devenir le siège de la Compagnie en 1666. D’abord un simple mouillage, elle devient rapidement un port et une ville qui se développent.
Vers 1750, la Compagnie française des Indes
orientales a établi une zone de monopole sur
l’Afrique de l’ouest, gérant des
comptoirs en Inde et en Afrique : Cap de
Bonne-Espérance au sud de l’Afrique et
Seychelles au nord de Madagascar. Elle gère
aussi Madagascar.
Les principaux produits dont elle fait le commerce sont
le café, le thé, le
poivre, le salpêtre (une poudre
utilisée pour la fabrication des cartouches de
fusil), le bois, la porcelaine et le
coton.
En important à bas prix des
Indiennes, la Compagnie des Indes
orientales provoque la faillite de plusieurs
manufactures de soie, de laine et de fil en France. En
outre, la France exporte peu de produits vers
l’Inde dont les habitants sont pauvres et
consomment très peu de produits superflus.
En 1754, Dupleix connaît des
difficultés commerciales. Le roi le
révoque. La rivalité pour les colonies et
le commerce colonial mène à la guerre
de Sept Ans.
Prise de Chandernagor, huile sur toile, 1771
En 1763, la France reconnaît sa
défaite par le Traité de
Paris : la France renonce à toute
prétention politique en Inde. Elle ne conserve
que 5 comptoirs : Pondichéry,
Chandernagor, Mahé,
Kârikâl et Yanaon.
En 1769, les activités de la Compagnie
sont « suspendues » par
Étienne-François de Choiseul,
secrétaire aux Affaires
étrangères, à la Guerre et
à la Marine sous Louis XV. Elle continue
toutefois à se développer mais davantage
vers la Chine au XIXe
siècle.
La Compagnie française des Indes
orientales a été une réponse
ingénieuse à la domination
anglo-néerlandaise en Asie. Ses
difficultés n’ont toutefois pas
empêché le maintien d’une
présence française en Inde. La France
ne perd ses comptoirs en Inde qu’en 1949 mais
elle y conserve encore de prestigieux lycées.
Vignette montrant les comptoirs français de l'Inde avant 1950.
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