L'information mondialisée et individualisée : naissance et extension du réseau Internet
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre le développement et les bases du fonctionnement d’Internet.
- Comprendre en quoi Internet a profondément modifié la communication et la transmission de l’information.
- Internet apparait dans les années 1980 et est l’aboutissement de recherches pour développer un réseau « sans centre ».
- Internet a profondément modifié la façon de communiquer et la création de l’information (tout le monde peut créer de l’information).
- Avec Internet, de nouvelles questions se posent en matière de contrôle, de gouvernance et de neutralité.
1re (HG G SP) : « Diversité des médias et supports de communication à l'ère contemporaine »
Pour transmettre un message entre deux machines, celui-ci est découpé en paquets numériques qui transmettent une adresse de départ et une adresse de destination.
Le premier réseau à transfert de paquets numériques est développé aux États-Unis, dans le contexte de la Guerre froide, en 1969. Il se nomme Arpanet et a pour but de développer un système de communication « sans centre ».
Au départ, Arpanet ne relie que trois ordinateurs mais rapidement le réseau est utilisé de façon plus large par toute une communauté scientifique. Il relie plusieurs universités et centres de recherche. Les deux premiers « nœuds » constitutifs d’Arpanet sont l’Université de Los Angeles et l’Institut de Stanford.
Le premier message est envoyé le 29 octobre 1969 entre ces deux centres de recherche et n’est composé que d’un seul mot : « login ».
Lors de différents tests menés pour
s’assurer du projet, Arpanet remplit son
rôle : si un centre (« nœuds
») est détruit, les données qui
s’échangent empruntent un autre chemin et
parviennent à atteindre leur destinataire.
En 1980, Arpanet est divisé en deux
réseaux :
- un réseau militaire, MILNET, qui devient le Defense Data Network (DDN) ;
- un réseau universitaire (NSFnet).
De nouveaux raccordements sont ajoutés au
réseau initial. En 1977, on compte
111 nœuds. En 1984, le DDN et le NSFnet
comptent, à eux deux, près de
4 millions de nœuds.
Le protocole TCP/IP (Transfer Control Protocol/Internet
Protocol) fait son apparition en 1974 pour uniformiser
le réseau. Ce système, toujours
utilisé aujourd’hui, est à la base
d’Internet.
En 1982, Internet devient accessible gratuitement et
forme un réseau de 60 universités
américaines et 3 universités
européennes.
Après la mise à disposition
d’Arpanet au secteur civil, Internet
s’ouvre au trafic commercial.
Le web n’est qu’une des applications d’Internet, avec le courrier électronique, la messagerie instantanée, etc.
Le web est constitué de pages en langage HTML (HyperText Markup Language) que l’on peut consulter via une adresse URL (chaine de caractères spécifiques).
Le premier navigateur web s’appelle Mosaic et est développé en 1992.
Les années 1990 marquent la
démocratisation des ordinateurs personnels dans
les pays développés. C’est
également la décennie qui voit
l’essor de sociétés
pionnières comme Yahoo!, eBay, AOL ou
Netscape.
En 1998, le moteur de recherche Google est
créé. Il révolutionne le secteur
et diversifie ses fonctionnalités avec le
développement d’une messagerie (Gmail),
d’un système d’application pour
téléphones portables (Android),
d’un système cartographique (Google Maps
et Google Earth), etc.
En 2014, le web contient plus d’un milliard de
sites en ligne, consultables par environ
3 milliards d’internautes.
Le rôle d’Internet comme média de
masse passe aussi par le succès des
réseaux sociaux.
Facebook est lancé en 2004. C’est aujourd’hui le troisième site le plus visité au monde après Google et Youtube. Il dépasse les 2 milliards d’utilisateurs actifs en 2017.
Contrairement aux médias traditionnels, Internet
permet aux individus d’être autant
émetteurs que récepteurs
d’information. Cet aspect d’Internet a
été renforcé par l’explosion
du nombre de smartphones, permettant une communication
permanente et en temps réel.
En 2019, 2,9 milliards de personnes sont
équipées d’un smartphone dans le
monde.
Internet entraine une fragmentation de
l’information avec une multitude de sources
et de moyens de diffusion (réseaux sociaux,
sites traditionnels, applications mobiles, etc).
La multiplication des émetteurs
d’information entraine un risque certain en
matière de pertinence et de fiabilité de
l’information. Ainsi, on assiste à une
multiplication des thèses complotistes ou des
fake news relayées sur les réseaux
sociaux.
La surabondance de l’information via Internet ne doit pas masquer les difficultés d’accès à ces nouveautés numériques par une partie de la population. En effet, l’accès à Internet suppose du matériel (smartphones, PC…) ainsi qu’une connexion à Internet de qualité suffisante.
Par sa nature, il est très complexe pour les différents acteurs (États, secteur privé, …) de définir une gouvernance d’Internet :
- la neutralité du Net est un principe fondateur d’Internet ;
- les différents acteurs (États, secteur privé, société civile) n’ont pas les mêmes besoins ni la même vision de ce que doit être Internet ;
- Internet est un réseau mondialisé : une gouvernance mondiale réunissant tous les États est, à ce stade, une utopie.
En 2006, l’ONU a réuni le premier forum sur la gouvernance de l’Internet à Athènes. Cependant, cette organisation n’est pas destinée à avoir une fonction de contrôle.
La neutralité du Net est un des principes
fondateurs du réseau. Cela signifie que toute
personne peut proposer des contenus sans aucune
discrimination. Ce principe garantit
l’égalité de traitement de tous les
flux, quels que soient leur source, leur destination ou
leur contenu.
Internet est fondé sur un principe de
libre-circulation de l’information.
Ainsi, il n’existe pas de droit spécifique
à Internet. Chaque État applique son
droit commun au réseau. Pour couvrir certaines
spécificités, on voit l’apparition
d’aménagements.
La loi française sur le droit de l’Internet de 2004 reprend certaines dispositions de la directive européenne de 2002 sur la protection des données privées dans le secteur des communications électroniques.
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