L'immunothérapie
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Définir en quoi l’immunothérapie est une grande avancée pour la lutte contre certaines infections virales et cancers
- Le vaccin thérapeutique permet d’activer une réponse immunitaire pour détruire des cellules déjà infectées par un virus ou devenues cancéreuses.
- La destruction de ces cellules passent par la reconnaissance d’un antigène viral ou tumoral.
- L’utilisation d’anticorps monoclonaux spécifique à la protéine d’intérêt est une possibilité pour localiser et stopper la croissance de tumeurs.
- Il existe trois types de vaccins
thérapeutiques :
- Injection d’une copie synthétique de l’antigène tumoral (associé à un adjuvant) ;
- Réinjection des cellules dendritiques du patient activées in vitro ;
- Injection de virus modifié.
- La réponse immunitaire innée
- La réponse immunitaire à médiation humorale
- La réponse immunitaire à médiation cellulaire
- Les différentes formes de vaccins
La vaccination permet de protéger un individu contre une maladie en stimulant son système immunitaire.
- Les vaccins préventifs consistent à prévenir l’apparition d’une maladie d’origine infectieuse.
- Les vaccins thérapeutiques aident un patient à lutter contre une maladie en cours, par exemple un cancer, c'est l'immunothérapie.
L'immunothérapie consiste à activer une réponse immunitaire, lorsque cette dernière fait défaut. C’est le cas chez l'individu atteint de cancer, l’individu présentant un risque de récidive ou l’individu déjà infecté par un pathogène.
Lorsque les cellules cancéreuses sont présentes dans l’organisme, les défenses sont souvent débordées par la prolifération des cellules tumorales ou ralenties par des mécanismes de contrôle.
L’activation du système immunitaire nécessite, d’une part, qu’il reconnaisse l’intrus et, d’autre part, qu’il le considère comme dangereux.
Cette technique repose sur l’identification d’un morceau spécifique de la cellule cancéreuse, que l'on appelle un antigène tumoral, qui va servir à diriger le système immunitaire.
Les cellules infectées par un virus ne sont pas systématiquement détruites par le système immunitaire, car celui-ci peut ne pas parvenir à les reconnaître comme dangereuses. C’est le cas des cellules infectées par le VIH (sida).
L’activation du système immunitaire passe par l’identification d’un antigène viral présent à la surface des cellules infectées. À cause des mutations rapides de certains virus, leur antigène viral peut être très difficile à identifier, et donc compliquer la mise au point d’un vaccin.
Le but de l’immunothérapie est donc de réduire la charge virale jusqu’à un taux très faible en détruisant les cellules qui hébergent le virus.
Les premières immunothérapies mises au point utilisent des molécules synthétisées par le système immunitaire : les anticorps. En laboratoires, des anticorps monoclonaux sont fabriqués puis injectés aux patients afin de localiser et d’arrêter la croissance de tumeurs.
La présentation de cet antigène au système immunitaire peut passer par 3 types de vaccins thérapeutiques :
- Injection d’une copie synthétique de l’antigène tumoral ;
- Injection de cellules dendritiques ;
- Injection de virus modifiés.
Les anticorps sont des protéines naturelles synthétisées par notre organisme pour reconnaître de manière spécifique un antigène. L’anticorps, lorsqu’il rencontre sa cible, va s’y fixer et provoquer l’activation du système immunitaire.
Pour produire ce type de vaccin, on isole une protéine d’intérêt (tumorale ou virale) pour l’injecter à des souris. Les souris vont s’immuniser contre cette protéine et produire des anticorps. Les cellules qui produisent les anticorps vont être récupérées et mises en culture. Cette pratique permet d’obtenir des anticorps en grand nombre.
Les anticorps monoclonaux sont produits à partir d’une seule lignée cellulaire. Contrairement aux anticorps polyclonaux, les anticorps monoclonaux n’ont qu’une seule cible. Une fois injectés aux patients, les anticorps monoclonaux sont capables de localiser et de bloquer la croissance de tumeurs.
C'est un anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2). Celui-ci qui est exprimé à la surface des cellules cancéreuses dans 15 % des cancers du sein.
Les cellules cancéreuses vont surexprimer de manière spécifique certaines protéines (antigènes). Une fois isolées et analysées, elles sont synthétisées en grand nombre en laboratoire.
Cet antigène tumoral est injecté au patient en association avec un adjuvant qui a pour rôle de stimuler une réponse immunitaire.
Après un prélèvement sanguin du patient, des cellules dendritiques sont récupérées et mis en contact avec un antigène tumoral in vitro. Ces cellules ainsi activées sont par la suite réinjectées comme un vaccin au patient. Ces cellules dendritiques activées vont se déplacer jusqu’aux ganglions lymphatiques et présenter aux lymphocytes T l’antigène tumoral. Ces lymphocytes s’activent, c’est une réponse à médiation cellulaire. Ils se dirigent ensuite dans les tumeurs et éliminent de manière spécifique les cellules cancéreuses possédant l’antigène. Cette réponse immunitaire adaptative est accompagnée d'une réponse mémoire qui permet d’améliorer la réactivité du système immunitaire en cas de nouvelle rencontre avec l’antigène tumoral.
Ce vaccin est personnalisé et adapté au type de cancer développé par le patient.
Aujourd’hui, un seul des vaccins contre le cancer de la prostate est commercialisé : le Sipuleucel-T. Le patient subit 3 injections de vaccins toutes les deux semaines.
Ce type de vaccin est destiné aux personnes infectées par un virus. Après avoir identifié une protéine virale candidate (antigène), on modifie génétiquement un virus qui n’a pas un gros impact sur la santé (comme l'herpès) pour qu’il exprime la protéine virale du premier virus. Ce virus modifié génétiquement est ensuite injecté au patient. Il va s’introduire dans des cellules qui présenteront alors l’antigène à leur surface. Le système immunitaire va s’empresser de le reconnaître avec l’activation de lymphocytes B (réponse à médiation humorale) ou de lymphocytes T (réponse à médiation cellulaire).
Ce type de vaccins permet de diminuer les charges virales et constitue ainsi un espoir pour lutter contre le VIH.
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