L'éducation des femmes
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre en quoi l’éducation des femmes a accentué les inégalités entre hommes et femmes et continue de les accentuer.
- Les aspects historiques ont fait que, pendant longtemps, les femmes n’ont pas reçu d’instruction ou d’éducation supérieure.
- L’éducation des femmes accentue les inégalités, volontairement ou involontairement.
- Éduquer ou instruire
- L’Éducation nationale
Dans de nombreuses cultures et religions, la femme n’est pas perçue comme étant l’égale de l’homme, pire elle considérée comme étant inférieure, plus faible aussi bien sur le plan physique que moral et spirituel. De plus, les femmes sont souvent considérées comme une possession et subissent une oppression tout au long de leur vie, soit comme fille dans leur famille d’origine, comme sœur, puis comme femme mariée, parfois sans leur consentement, quasiment vendue ou cédée par leur famille, à un homme sous la domination duquel elles sont placées. Dans ces cultures, les femmes sont placées dans une position de subordination et leur éducation est d’une certaine façon un apprentissage de la soumission.
Dans l’Ecole des Femmes de Molière, Arnolphe éduque Agnès, dont il veut faire sa femme, dans l’ignorance la plus complète, parce qu’il pense en faire ainsi une femme docile et soumise. Le seul ouvrage qu’il lui fait lire est Les Maximes du mariage ou Les Devoirs de la femme mariée, un ouvrage dont le modèle existe au XVIIe siècle en France.
Dans le Code civil de 1804,
l’infériorité des femmes est
inscrite dans la loi, notamment dans le statut
d’épouse, car les femmes sont soumises
à l’autorité de leur mari.
Il faudra attendre 1965 pour que soit mise en
place une réforme qui permette à la
femme mariée d’ouvrir un compte bancaire
en son nom et exercer une profession sans
l’autorisation de son mari.
De la même façon, la femme est longtemps
privée de droits civiques. C’est seulement
en 1944 que les femmes obtiennent le droit de
vote et l'éligibilité en France,
alors que dès la Révolution
française en 1789, de nombreuses voix
s’étaient élevées pour
défendre l’égalité des
droits entre les hommes et les femmes.
À cette situation ouvertement inégalitaire, on peut associer des sociétés contemporaines dans lesquelles officiellement la femme est l’égale de l’homme, notamment dans le Code civil, et où la domination s’exerce de façon moins visible, mais reste malgré tout réelle.
De la même façon, les filles en France, et
dans la plupart des pays occidentaux reçoivent
la plupart du temps une éducation
genrée, liée à des
stéréotypes de douceur, de
préoccupations esthétiques, de
l’attention portée aux autres et à
leurs besoins, etc. Plus insaisissable encore, les
parents ont tendance à se comporter
différemment avec les enfants de sexe
féminin et les enfants de sexe masculin, mais
sans en prendre conscience.
Une mère pourra davantage valoriser la beauté de sa petite fille, et l’énergie de son petit garçon. Et interdire à son fils de jouer à la poupée, tandis qu’elle y encourage sa fille.
Les théoriciennes féministes comme
Simone de Beauvoir ou Françoise
Héritier observent ces différences
dans l’éducation. Dans le
Deuxième Sexe, Beauvoir souligne le fait
qu’on valorise l’autonomie des
garçons, leur liberté, leur
indépendance, tandis qu’on encourage les
jeunes filles à plaire, les incitant à se
percevoir comme des objets, et non comme des
objets.
F. Héritier observe cette même
différence dans l’éducation en
Afrique où les mères adoptent des
comportements très différents avec leur
enfant fille ou garçon. Ainsi se comprend la
célèbre sentence de S. de Beauvoir :
« On ne nait pas femme, on le devient
», c’est à dire on nait de sexe
féminin, mais on devient de genre féminin
par l’éducation qu’on reçoit
de notre famille et de la société.
Dans les sociétés inégalitaires et sexistes, les femmes disposent rarement des mêmes droits à l’instruction que les hommes, puisque l’instruction peut être synonyme d’émancipation de la domination masculine. Des millions de jeunes filles à travers le monde n’ont pas accès à l’instruction ou doivent se contenter d’une instruction minimale. Dans les pays où l’éducation reste non-mixte (les pays musulmans par exemple) il n’y a souvent pas assez d’écoles publiques pour que les filles soient scolarisées à l’égal des garçons.
Dans les pays occidentaux comme la France, l’égalité d’instruction entre filles et garçons ne fut instaurée que progressivement, les filles disposant d’abord de moins d’établissements publics gratuits et de moins de perspectives.
Le baccalauréat avait été institué en 1808 par Napoléon Ier. À l’époque, seuls les lycées de garçons peuvent préparer des élèves au baccalauréat, tandis que l’enseignement secondaire n’existe pas pour les filles.
Même actuellement, dans le cadre d’une instruction devenue strictement identique entre garçons et filles, et d’une égale ouverture à tous et toutes des études, on observe de nombreuses disparités, en partie explicables par le poids des stéréotypes.
En France, les filles réussissent majoritairement mieux que les garçons dans le primaire et le secondaire, mais par la suite, on va moins les retrouver dans les filières scientifiques et les grandes écoles d’ingénieur. À l’inverse, certaines filières sont très majoritairement choisies par les filles, car associées à des valeurs dites féminines (le soin, l’éducation des enfants par exemple).
De nombreuses associations et initiatives se sont créées pour inciter les filles à choisir des filières actuellement majoritairement masculines, comme l’informatique par exemple.
Enfin, la réussite scolaire des filles ne se traduit pas nécessairement en termes d’insertion professionnelle, d’égalité de salaires et de postes occupés. Les femmes travaillent plus souvent que les hommes à temps partiel (soit subi, soit choisi), elles occupent plus souvent des emplois à bas salaires, et se heurtent à un plafond de verre (de verre, parce qu’invisible) pour ce qui est de l’accès aux statuts de dirigeant.
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