L'atmosphère terrestre et la vie
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Connaitre l’évolution de la surface de la Terre et de la composition de l’atmosphère au cours des temps géologiques.
- Mettre en relation la production de dioxygène dans l’atmosphère avec des indices géologiques (fers rubanés, stromatolithes...).
- Savoir ajuster les équations des réactions chimiques d’oxydation du fer par le dioxygène.
- Connaitre l’origine de la couche d’ozone et son rôle pour les êtres vivants.
- Comparer les stocks des différents réservoirs de carbone et identifier les flux principaux de carbone d’origine anthropique ou non.
- Savoir que les combustibles fossiles sont des énergies non renouvelables.
- Depuis sa formation, la Terre a connu une évolution spécifique de sa surface et de la composition de son atmosphère permettant l’existence d’eau liquide.
- La vie a émergé il y a au moins 3, 5 milliards d’années.
- Par leur métabolisme photosynthétique, des cyanobactéries ont produit le dioxygène qui a oxydé, dans l’océan, des espèces chimiques réduites.
- Les sources et puits de dioxygène atmosphérique sont aujourd’hui essentiellement liés aux êtres vivants (photosynthèse et respiration) et aux combustions.
- Sous l’effet du rayonnement ultraviolet solaire, le dioxygène stratosphérique peut se dissocier, initiant une transformation chimique qui aboutit à la formation d’ozone.
- L’ozone peut absorber une partie du rayonnement ultraviolet solaire et protège les êtres vivants de ses effets mutagènes.
- Le carbone est stocké dans plusieurs réservoirs superficiels et les flux entre ces réservoirs forment le cycle biogéochimique du carbone.
- Les combustibles fossiles, formés à partir du carbone des êtres vivants, sont des énergies dites non renouvelables.
- La Terre s’est formée, il y a environ 4, 6 milliards d’années, comme le reste du système solaire, grâce à l’agglomération des particules issues de débris d’étoiles ayant explosé, puis à la collision et fusion de protoplanètes.
- À l’échelle des temps géologiques, une partie de la matière organique qui a échappé à la décomposition peut, dans certaines conditions particulières (absence de dioxygène, pression importante), se transformer en combustibles fossiles : gaz, charbon, pétrole.
La Terre s’est formée il y a environ 4, 6
milliards d’années, en même temps
que le reste du système solaire.
Il y a 4, 4 milliards d’années, la Terre
est dite différenciée : cela signifie
qu’elle possède un noyau, un manteau en
fusion et une croûte de nature basaltique.
Progressivement, de – 4, 4 à
– 4, 3
milliards d’années, la Terre s’est
entourée d’une atmosphère
qualifiée de primitive. À l’origine
de la formation de cette atmosphère : un
dégazage massif du manteau ainsi
qu’un bombardement
météoritique continu.
Pour déterminer la composition de
l’atmosphère primitive,
l’étude des gaz volcaniques actuels et des
météorites est donc riche en
informations.
Les gaz volcaniques résultent du
dégazage du manteau. Ils sont émis lors
de la remontée du magma vers la surface ou
peuvent être piégés dans des
inclusions au sein de roches volcaniques.
La composition des gaz volcaniques varie d’un
type d’éruption à un autre mais,
d’une façon générale, les
trois composants principaux sont la vapeur d’eau
(H2O), le dioxyde de carbone
(CO2) et le diazote (N2).
Les météorites, appelées aussi chondrites, se sont formées en même temps que la Terre et le reste du système solaire, et ont une composition chimique semblable à la composition globale de la Terre. En laboratoire, on peut analyser les gaz dégagés par ces météorites.
Ces études permettent de nous donner une idée de la composition chimique de l’atmosphère primitive de la Terre.
Type de gaz | Composition des gaz chondritiques (en %) | Composition des gaz volcaniques actuels (en %) |
H2O (vapeur d’eau) | 80 (± 10) | 83 (± 3) |
CO2 (dioxyde de carbone) | 20 (± 10) | 12 (± 4) |
N2 (diazote) | 1 (± 5) | 5 (± 3) |
SO2 (dioxyde de soufre) | 3 | 3 |
O2 (dioxygène) | 0 | 0 |
Les scientifiques ont donc proposé que l’atmosphère primitive était composée de :
- H2O : environ 80 %
- CO2 : environ 15 %
- N2 : environ 5 %
Il y a environ 4, 6 milliards d’années,
l’atmosphère primitive était donc
composée de H2O, CO2 ,et
N2.
C’était une atmosphère
réductrice (sans dioxygène).
La composition de l’atmosphère actuelle
est différente : environ 78 % de
N2 et 21 % de O2
(dioxygène), avec des traces d’autres gaz
(dont la vapeur d’eau H2O, le
dioxyde de carbone CO2, le
méthane CH4 et le protoxyde
d’azote N2O).
C’est une atmosphère oxydante.
Il y a 4, 4 milliards d’années, la
température à la surface de la Terre
atteignait plus de 2000 °C pour une pression
très forte.
L’eau était donc sous forme de vapeur.
Le refroidissement de la surface de la Terre a conduit
à la liquéfaction de cette vapeur
d’eau présente dans
l’atmosphère initiale.
L’eau liquide est alors apparue sur la Terre.
À cette eau liquide s’est mêlée l’eau apportée par les météorites et les comètes pour former les premiers océans, c’est-à-dire l’hydrosphère.
L’atmosphère actuelle est également
beaucoup plus pauvre en CO2 que
l’atmosphère primitive.
Le CO2 de l’atmosphère
primitive a été piégé dans
d’autres réservoirs (hydrosphère et
lithosphère).
Le piégeage du CO2 a pu commencer
avec la formation de l’hydrosphère. En
effet, le CO2 est soluble dans l’eau
liquide en fonction de la température de
l’eau.
Le dioxyde de carbone, dans l’eau, existe sous
trois formes : CO2 dissous, ions
hydrogénocarbonates HCO3– et ions
carbonates CO32– en
équilibre chimique. En présence
d’ions calcium (Ca2+) dans l’eau, du
carbonate de calcium se forme alors selon les
réactions chimiques suivantes :
Ca2++
CO32–→ CaCO3
Ca2++ 2 HCO3– →
CaCO3+
H2CO3.
Peu soluble, le carbonate de calcium précipite et constitue une forme de stockage du CO2 : les roches carbonatées. Ce sont des roches sédimentaires qui contiennent majoritairement du carbonate de calcium (CaCO3).
Grâce à la diminution du taux de CO2 dans l’atmosphère, l’effet de serre, très important au début de l’histoire de la Terre, a été atténué et la température s’est abaissée.
Plus la température s’est abaissée
et plus le CO2 atmosphérique a pu se
dissoudre dans l’hydrosphère.
Ainsi la concentration du CO2
atmosphérique a fortement diminué :
- Il y a 4, 5 milliards d’années, la quantité de CO2 atmosphérique était égale à 100 000 fois la quantité actuelle.
- Il y a 600 millions d’années, elle était égale à 5 à 15 fois la quantité actuelle.
Le passage d’une atmosphère réductrice (sans dioxygène) à une atmosphère oxydante (avec du dioxygène) est enregistré dans certaines roches.
Les fers rubanés (BIF en anglais : Banded Iron Formation) ou oxydes de fer rubanés en sont un exemple.
Ce sont des roches sédimentaires que l'on trouve en Australie, au Canada ou encore en Afrique. Elles sont datées de – 3, 8 milliards d’années à – 2, 2 milliards d’années.
Ces roches sont formées d'une alternance de couches d'oxyde de fer (rouges) et de couches siliceuses (sombres). Elles se sont formées en milieu marin par précipitation de substances dissoutes. Pour les former, un apport important de fer et de silice (provenant des continents et transportés par les eaux douces) a été nécessaire.
Le fer existe à l’état naturel sous deux formes ayant une solubilité différente :
- le fer ferreux : Fe2+ soluble dans l’eau désoxygénée ;
- le fer ferrique : Fe3+ insoluble dans l’eau.
En présence de dioxygène, le fer
ferreux est oxydé en fer ferrique, selon la
réaction suivante :
4Fe2++ O2+ 4H2O
→ 2
Fe2O3+ 8H+
L’oxydation est une réaction chimique au cours de laquelle une espèce chimique perd un ou plusieurs électrons.
L'océan primitif était un milieu plutôt réducteur, où le fer était en solution sous forme d'ions ferreux Fe2+. Ce dernier provenait de l’altération des roches continentales par les pluies, dans une atmosphère forcément réductrice, sans laquelle il aurait précipité sur place. Transporté par les eaux douces, ce fer ferreux s’accumulait dans l’océan primitif.
L’apparition des gisements de fers rubanés prouve qu’il y a eu à partir de – 3, 8 Ma une oxydation de ce fer ferreux en fer ferrique, en présence de dioxygène dans l’eau.
Les eaux de pluie, en altérant les roches
continentales, embarquent du fer ferreux (Fe
2+) qui est soluble dans
l’eau. Au contact d’une atmosphère réductrice (dépourvue d’oxygène), le fer reste sous cette forme soluble et est emporté (par les eaux de ruissellement) jusqu’à l’océan primitif où il s’accumule. Au contact du dioxygène dissout dans l'eau, le fer s’oxyde en fer ferrique (Fe 3+) qui précipite formant des gisements de fer rubané. |
L’absence de fers rubanés après – 2, 2 milliards d’années révèle un changement : le fer n’est plus transporté vers les océans parce qu’il précipite directement en milieu continental.
La preuve en est la présence en domaine continental, après – 2, 2 milliards d’années, de paléosols rouges, riches en oxydes de fer.
Photographie d’un paléosol dans l’Oregon, USA
Ces sols ont une couleur rouge (comme les sols
tropicaux actuels) : on les appelle aussi
“red beds”.
Cette couleur rouge prouve que ce sont des formations
riches en fer oxydé.
Le fer a donc précipité sur place
sans être transporté, ce qui traduit la
présence d’oxygène dans
l’atmosphère.
Ces paléosols témoignent donc de la
présence, à partir de –
2, 2 milliards d’années,
d’une atmosphère oxydante.
Les eaux de pluie, en altérant les roches continentales, embarquent du fer ferreux (Fe 2+) qui est soluble dans l’eau. Au contact d’une atmosphère oxydante (contenant du dioxygène), ce fer s’oxyde en fer ferrique (Fe 3+) qui précipite sur place, formant des paléosols rouges. Les eaux de ruissellement sont dépourvus de fer et n’alimentent plus l’océan primitif. La formation des gisements de fer rubané s’arrête. |
Quelle est alors l’origine de ce dioxygène présent d’abord en domaine océanique puis en domaine continental ?
La vie s’est développée dans
l’hydrosphère. Elle est à
l’origine d’une modification de la
composition de l’atmosphère terrestre.
Les premières traces de vie sont
datées d’il y a au moins
3, 5 milliards d’années.
Ces êtres vivants ont été
retrouvés au sein de roches appelées
stromatolithes.
Photo de stromatolithes actuels à Shark Bay (Ouest de l’Australie)
Photo d’une coupe de stromatolithe
Les stromatolithes actuelles s’édifient progressivement par accumulation de couches formées de calcaire (couches claires) et de débris rocheux (couches sombres) entre lesquelles on retrouve des filaments de colonies bactériennes appelées cyanobactéries.
Photo de cyanobactéries actuelles organisées en filaments
Ces bactéries sont des cellules procaryotes
(absence de noyau) qui réalisent la
photosynthèse.
Elles absorbent le CO2 dissous dans
l’eau et rejettent du dioxygène. Les
stromatolithes datant de 3, 5 milliards
d’années contiennent des êtres
vivants fossilisés très semblables aux
cyanobactéries actuelles.
Il y a 3, 5 milliards d’années,
l’activité photosynthétique de
cyanobactéries est donc à l’origine
de l’apparition de dioxygène dans les
océans.
La production de dioxygène a
entraîné l’oxydation, dans
l’océan, des espèces chimiques
réduites.
À partir de – 2, 4 milliards
d’années, le dioxygène
s’est ensuite accumulé dans
l’atmosphère.
La concentration atmosphérique actuelle
(20, 9 %) a été atteinte il y a
500 millions d’années environ.
Les sources et puits de dioxygène atmosphérique sont aujourd’hui essentiellement liés aux êtres vivants (photosynthèse et respiration) et aux combustions.
Source de dioxygène | Puits de dioxygène |
Photosynthèse | Respiration |
Combustion |
La photosynthèse, grâce aux
végétaux chlorophylliens, permet la
production de dioxygène.
La respiration des êtres vivants et la combustion
consomment du dioxygène.
L’atmosphère terrestre,
d’épaisseur égale à
800 km environ, est surtout concentrée dans
les premiers kilomètres.
La troposphère, dont la limite supérieure
est située entre 8 et 15 km
d’altitude, contient 80 à 90 %
de la masse totale de l’air.
La stratosphère, dont la limite
supérieure est située à 50 km
d’altitude, est moins dense mais contient un gaz
important : l’ozone.
Sous l’effet du rayonnement solaire ultraviolet, le dioxygène présent dans la stratosphère peut se dissocier, initiant une transformation chimique qui aboutit à la formation d’un gaz : l’ozone (O3).
L’ozone constitue une couche permanente de concentration maximale à une altitude d’environ 30 km : on parle de la couche d’ozone.
Dans le spectre des ondes électromagnétiques émises par le Soleil, les longueurs d'onde des ultraviolets sont comprises entre 200 et 400 nm.
Type de rayonnements UV | Longueur d’ondes (en nm) |
UVA | 320-400 |
UVB | 280-320 |
UVC | 200-280 |
Le principal gaz atmosphérique absorbant dans l'ultraviolet est l'ozone.
L'ozone possède une bande d'absorption dans le
domaine des longueurs d'onde comprises entre 200 et
310 nm, avec un maximum d'efficacité
à 255 nm.
En conséquence, le rayonnement inférieur
à 310 nm n'atteint pas la surface de la
Terre : les UVC sont totalement absorbés,
les UVB le sont en très grande proportion et les
UVA le sont partiellement.
Absorption sélective des UV par la couche d'ozone
En absorbant les UV, la couche d’ozone protège l’ADN des êtres vivants.
L’ADN peut absorber les longueurs d’ondes
comprises entre 220 et 300 nm environ, ce qui
correspond aux longueurs d’onde des UVB
et UVC. Cette absorption peut endommager
l’ADN.
Les UV sont des agents mutagènes : ils
peuvent être responsables de modifications du
génome qu’on appelle mutations.
La couche d’ozone, qui filtre une grande partie
des UVB et tous les UVC, protège donc les
êtres vivants des effets mutagènes
des UV.
La mise en place de la couche d’ozone dans
l’atmosphère a permis
l’épanouissement de la vie hors de
l’eau il y a 360 millions
d’années environ.
Depuis l’époque de sa formation, quasi
concomitante avec celle du Soleil et des autres
planètes du système solaire, la Terre a
connu une évolution spécifique de sa
surface et de la composition de son
atmosphère.
Il y a environ 4, 6 milliards
d’années, l’atmosphère
primitive était composée de
N2, CO2 et H2O (vapeur
d’eau).
Le refroidissement de la surface conduit à la
liquéfaction de la vapeur d’eau
présente dans l’atmosphère initiale
et à la formation d’un océan
primitif.
Le CO2 atmosphérique a
commencé à se dissoudre dans
l’océan primitif.
Dans l’eau, les premières formes de vie
sont apparues. Elles ont rejeté le
dioxygène.
À partir de –
2, 4 milliards d’années, le
dioxygène s’est accumulé dans
l’atmosphère.
Une couche d’ozone s’est formée qui,
faisant office de bouclier anti UV, a permis aux
êtres vivants de quitter le milieu marin pour se
développer sur les continents.
La composition actuelle de l’atmosphère
est d’environ 78 % de N2 et
21 % de O2, avec des traces
d’autres gaz (dont H2O,
CO2, CH4, N2O).
Aux facteurs physiques et géologiques
(activité solaire, distance au Soleil,
tectonique) s’est ajoutée
l’émergence des êtres vivants et leur
fonctionnement (métabolisme).
Un fragile équilibre est atteint, qui permet la
vie et la maintient.
Le carbone est stocké dans plusieurs réservoirs superficiels : l’atmosphère, l’hydrosphère (les océans), la lithosphère (les roches et sols) et la biosphère (les êtres vivants).
Réservoirs | Forme de stockage du carbone | Quantité (en gigatonnes) |
atmosphère | minérale : CO2 gazeux | 750 |
hydrosphère | minérale : CO2 dissous, ions HCO3– et ions CO32– | 39 000 |
lithosphère |
minérale : roches calcaires organique : roches carbonées (pétrole, charbon) |
30 000 000 7 000 000 |
biosphère | organique | 2 000 |
Gigatonnes = milliards de tonnes
Les échanges de carbone entre ces
réservoirs sont quantifiés par des flux
exprimés en gigatonne(s) par
an (Gt/an).
L’ensemble de ces échanges constitue le
cycle biogéochimique du carbone sur
Terre.
Le dioxyde de carbone est soluble dans l'eau. La
solubilité du CO2 (quantité
maximale de CO2 qui peut être dissoute
par litre d’eau) est fonction de la
température de l’eau. Le CO2
est d’autant plus soluble que la
température est basse.
Le flux de carbone entre l’atmosphère et
l’hydrosphère se nomme la
dissolution.
Il est égal à 90 Gt/an.
Une fois dissous, le CO2 va en partie se dissocier et former des ions carbonates (CO32–) et bicarbonates (HCO3–).
Pratiquement 95 % du dioxyde de carbone dissous est sous forme de bicarbonates (HCO3–), 5 % sous forme de carbonates (CO32–), la proportion de CO2 sous forme aqueuse étant inférieure à 1 %.
Le CO2 atmosphérique ou dissous dans
l'eau peut être utilisé par les
êtres vivants qui réalisent la
photosynthèse.
La respiration et les fermentations pratiquées
par les êtres vivants sont responsables
d’un rejet de CO2 dans
l'atmosphère ou dans l'hydrosphère.
Les êtres vivants participent donc activement aux
échanges de carbone entre les
réservoirs.
Le flux de carbone entre l’atmosphère et
la biosphère généré par la
photosynthèse est de 62 Gt/an.
Le flux de carbone entre l’atmosphère et
la biosphère généré par la
respiration est de 60 Gt/an.
Dans les océans, la précipitation des
ions carbonates conduit à la formation par
sédimentation des roches
carbonatées : ce flux est égal
à 0, 3 Gt/an.
La fossilisation de la matière organique
marine permet la formation de roches carbonées
(charbon, pétrole) : ce flux est
égal à 0, 1 Gt/an.
La dissolution des roches carbonatées ou
le volcanisme sont à l’origine
d’un retour du carbone dans l'atmosphère
sous la forme de CO2.
Ce flux est égal à 0, 2 Gt/an.
Les quantités de carbone dans les
différents réservoirs sont constantes
lorsque les flux sont équilibrés.
Néanmoins, les activités anthropiques
(humaines) perturbent ce cycle
biogéochimique.
Par exemple, la déforestation et la
combustion des roches carbonées (charbon,
pétrole, gaz) pour les activités humaines
sont à l’origine d’un flux de
carbone supplémentaire entre la
lithosphère et l’atmosphère ou
entre la biosphère et l’atmosphère.
Les
combustibles fossiles correspondent
à des combustibles riches en carbone : le
pétrole, le charbon et le gaz. Les
combustibles fossiles se sont formés à
partir du carbone des êtres vivants, par
dégradation de la matière organique en
absence de dioxygène, il y a plusieurs dizaines
à plusieurs centaines de millions
d’années.
Ils ne se renouvellent pas suffisamment vite pour que
les stocks se reconstituent à
l’échelle humaine : ces ressources en
énergie sont dites non renouvelables.
Aujourd’hui, pratiquement 80 % de
l’énergie totale consommée dans le
monde est d'origine non renouvelable.
La consommation importante de ce type d’énergie inquiète les scientifiques à cause de son impact sur le climat car la combustion du pétrole, du charbon et du gaz rejette dans l’atmosphère du dioxyde de carbone, qui est un gaz responsable de l’augmentation de l’effet de serre.
Des quiz et exercices pour mieux assimiler sa leçon
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des quiz et exercices en accompagnement de chaque fiche de cours. Les exercices permettent de vérifier si la leçon est bien comprise ou s’il reste encore des notions à revoir.
Des exercices variés pour ne pas s’ennuyer
Les exercices se déclinent sous toutes leurs formes sur myMaxicours ! Selon la matière et la classe étudiées, retrouvez des dictées, des mots à relier ou encore des phrases à compléter, mais aussi des textes à trous et bien d’autres formats !
Dans les classes de primaire, l’accent est mis sur des exercices illustrés très ludiques pour motiver les plus jeunes.
Des quiz pour une évaluation en direct
Les quiz et exercices permettent d’avoir un retour immédiat sur la bonne compréhension du cours. Une fois toutes les réponses communiquées, le résultat s’affiche à l’écran et permet à l’élève de se situer immédiatement.
myMaxicours offre des solutions efficaces de révision grâce aux fiches de cours et aux exercices associés. L’élève se rassure pour le prochain examen en testant ses connaissances au préalable.
Des vidéos et des podcasts pour apprendre différemment
Certains élèves ont une mémoire visuelle quand d’autres ont plutôt une mémoire auditive. myMaxicours s’adapte à tous les enfants et adolescents pour leur proposer un apprentissage serein et efficace.
Découvrez de nombreuses vidéos et podcasts en complément des fiches de cours et des exercices pour une année scolaire au top !
Des podcasts pour les révisions
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des podcasts de révision pour toutes les classes à examen : troisième, première et terminale.
Les ados peuvent écouter les différents cours afin de mieux les mémoriser en préparation de leurs examens. Des fiches de cours de différentes matières sont disponibles en podcasts ainsi qu’une préparation au grand oral avec de nombreux conseils pratiques.
Des vidéos de cours pour comprendre en image
Des vidéos de cours illustrent les notions principales à retenir et complètent les fiches de cours. De quoi réviser sa prochaine évaluation ou son prochain examen en toute confiance !