Intérêt et limites de l'utilisation des CSP- Première- SES
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Connaitre le rôle des CSP qui permettent d'analyser les inégalités et les différences entre les groupes sociaux en France.
- Comprendre les limites de cet outil.
- Les CSP ont été conçues pour analyser les inégalités et les différences de comportement entre groupes sociaux en France. Elles ont si bien réussi qu'elles sont même utilisées pour analyser des classes ou des strates sociales mais il ne s'agit pas d'un outil parfait et achevé.
- Les CSP sont confrontées au changement social qui met en question leur homogénéité et nécessite parfois l'utilisation d'autres outils d'observation.
Les CSP (catégories
socioprofessionnelles) ont servi de base à
de nombreuses enquêtes relatives
à des variables
économiques (revenus, épargne,
patrimoine, consommation...), aussi bien
qu'à des pratiques
culturelles (départ en vacances,
fréquentation des musées, réussite
scolaire...) ou à des
comportements (suicide, opinion
politique, possession de chats, homogamie
sociale...).
Le succès de la nomenclature tient en grande
partie au fait que les catégories
définies par l'INSEE (Institut national de la
statistique et des études économiques)
adoptent des comportements relativement
homogènes et que cela les distingue des
autres groupes. A. Desrosières et
L. Thévenot (1988) rappellent que la notion
de CSP trouve en partie son origine dans l'idée
de mesure des inégalités sociales afin de
les réduire, c'est-à-dire de promouvoir
la citoyenneté sociale.
Les CSP ne sont pas des groupes
hiérarchisés. Cependant, les
inégalités observées ont un
caractère cumulatif qui facilite leur
utilisation pour analyser la stratification sociale.
Ainsi, ouvriers et employés
composeraient les couches populaires
à bas revenus et faible capital culturel, alors
que les chefs d'entreprise, les professions
libérales et une fraction des cadres
supérieurs composeraient la
catégorie
supérieure.
La couche moyenne salariée
serait composée des professions
intermédiaires et de la fraction
inférieure des cadres
supérieurs.
Pierre Bourdieu utilise la nomenclature de l'INSEE mais
il rompt avec la représentation statique des CSP
et adopte une conception relationnelle du social en
montrant que les pratiques culturelles
(équitation ou cyclotourisme par exemple)
produisent des effets de distinction entre les groupes.
La nomenclature doit faire face à deux exigences
contradictoires : rester la même pour
analyser les évolutions des groupes sociaux dans
le temps et changer pour ne pas trop s'écarter
de la réalité sociale.
Le manque d'homogénéité
des catégories est généralement
à l'origine des adaptations.
En 1982, la position hiérarchique des
contremaîtres entraîne leur retrait de la
catégorie « ouvriers » et
la montée du chômage nécessite un
classement à part des
« chômeurs n'ayant jamais
travaillé ». Aujourd'hui, des
problèmes délicats de frontières
entre policiers et vigiles ou professeurs des
écoles et instituteurs ou encore entre
employés stables et précaires sont
soulevés. La PCS 2000 (profession et
catégorie socioprofessionnelle) apporte des
réponses mais elle reste en
« attente ».
L'homogénéité ne peut être
que relative et les clivages internes aux
catégories se recomposent constamment.
La nomenclature des CSP fonde l'identité
sociale sur le travail à un moment
où celui-ci se raréfie et elle cache
peut-être d'autres principes de division et
d'identification basés sur l'âge, le
quartier, les réseaux, « les
tribus »...
Le parcours scolaire et la
précarité contribuent de plus en plus
à définir la situation réelle et
vécue des individus. Le rapport fragilisé
à l'emploi, en particulier pour les
catégories modestes apparaît comme un
clivage majeur mal pris en compte par l'outil-CSP.
Enfin, la CSP n'est qu'un groupe statistique construit
à partir des réponses données par
les individus, elle nous renseigne mal sur le
comportement de ceux qui ne travaillent pas et ne dit
rien sur les relations ou les conflits qui structurent
la société.
Des quiz et exercices pour mieux assimiler sa leçon
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des quiz et exercices en accompagnement de chaque fiche de cours. Les exercices permettent de vérifier si la leçon est bien comprise ou s’il reste encore des notions à revoir.
Des exercices variés pour ne pas s’ennuyer
Les exercices se déclinent sous toutes leurs formes sur myMaxicours ! Selon la matière et la classe étudiées, retrouvez des dictées, des mots à relier ou encore des phrases à compléter, mais aussi des textes à trous et bien d’autres formats !
Dans les classes de primaire, l’accent est mis sur des exercices illustrés très ludiques pour motiver les plus jeunes.
Des quiz pour une évaluation en direct
Les quiz et exercices permettent d’avoir un retour immédiat sur la bonne compréhension du cours. Une fois toutes les réponses communiquées, le résultat s’affiche à l’écran et permet à l’élève de se situer immédiatement.
myMaxicours offre des solutions efficaces de révision grâce aux fiches de cours et aux exercices associés. L’élève se rassure pour le prochain examen en testant ses connaissances au préalable.
Des vidéos et des podcasts pour apprendre différemment
Certains élèves ont une mémoire visuelle quand d’autres ont plutôt une mémoire auditive. myMaxicours s’adapte à tous les enfants et adolescents pour leur proposer un apprentissage serein et efficace.
Découvrez de nombreuses vidéos et podcasts en complément des fiches de cours et des exercices pour une année scolaire au top !
Des podcasts pour les révisions
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des podcasts de révision pour toutes les classes à examen : troisième, première et terminale.
Les ados peuvent écouter les différents cours afin de mieux les mémoriser en préparation de leurs examens. Des fiches de cours de différentes matières sont disponibles en podcasts ainsi qu’une préparation au grand oral avec de nombreux conseils pratiques.
Des vidéos de cours pour comprendre en image
Des vidéos de cours illustrent les notions principales à retenir et complètent les fiches de cours. De quoi réviser sa prochaine évaluation ou son prochain examen en toute confiance !