Information et internet : une redéfinition du rôle des acteurs
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre les conséquences de l’éclatement des acteurs du secteur de l’information sur Internet.
- Internet est aujourd’hui le vecteur principal de l’information.
- L’éclatement des diffuseurs d’information sur Internet entraine le développement de fakes news et de théories du complot.
HG G SP (1re) : « L’information mondialisée et individualisée : naissance et extension du réseau Internet »
Depuis le milieu des années 1990, Internet s’est imposé comme un nouveau média d’information. Son arrivée dans le quotidien des usagers a bouleversé l’accès à l’information :
- les médias traditionnels, à de rares exceptions, diffusaient à une échelle réduite (journaux locaux ou nationaux). Aujourd’hui, un journal national comme Le Monde ou le New York Times est accessible dans le monde entier ;
- l’information est instantanée, ce qui modifie le traitement de l’actualité.
De même, la montée en puissance des
smartphones va de pair avec une modification des
pratiques.
Une enquête de 2016 portant sur 26 pays a
montré que 51 % des personnes utilisaient les
réseaux sociaux pour accéder à
l’information. Pour 12 % des personnes
interrogées, il s’agissait même de la
source principale (28 % pour la tranche des
18-24 ans).
Facebook est cité par 44 % des répondants contre 19 % pour Youtube et 10 % pour Twitter.
À cela, il faut ajouter les nouveaux outils d’accès à l’information : forums, blogs, encyclopédies en ligne comme Wikipedia, etc.
Cette diversité des sources entraine un
changement majeur : l’information circule de
plus en plus de façon horizontale, et non plus
par un canal descendant.
Cet éclatement des acteurs entraine une
capacité nouvelles pour les usagers de
l’information, qui peuvent devenir les
émetteurs. Cependant, il est de plus en plus
difficile d’établir la
crédibilité d’une information.
La diffusion de fake news entraine un discrédit des médias traditionnels pour les personnes qui y prêtent foi. De nombreux hommes politiques sont régulièrement accusés de diffuser des fake news, afin d’orienter davantage le débat sur le terrain des émotions plutôt que sur les faits.
Donald Trump, président des États-Unis jusqu'en janvier 2021, a régulièrement été accusé de propager des informations fallacieuses, notamment sur le réseau Twitter. En 2014, il incite à se méfier des vaccins qui seraient, selon lui, la cause d’une augmentation des cas d’autisme. Le journal Washington Post aurait établi un décompte en 2018 selon lequel Trump aurait prononcé en moyenne 7,5 fake news par jour. À l’inverse, l'ancien président Donald Trump accusait régulièrement les médias de diffuser des fake news, ce qui coupait court aux débats.
Parallèlement aux fake news, Internet est également une caisse de résonance pour les multiples théories du complot qui s’y diffusent.
Le fait que l’information circule horizontalement
entraine une réaction de la part du tout ou
d’une partie des États.
Certains États, comme la Chine ou la
Corée du Nord, pratiquent la censure.
En Chine, la cybercensure est conduite par le biais d’une soixantaine de réglementations, mises en œuvre par les fournisseurs d’accès à Internet. Selon l’université Harvard, 18 000 sites sont bloqués en Chine dont 12 parmi les 100 plus consultés au monde. Cependant, une partie importante de la censure chinoise passe par le filtrage des résultats de recherche (400 à 500 mots tabous comme « Tibet ».)
Cependant, les États démocratiques mettent également en place des outils pour surveiller Internet.
En 2009, le département du Trésor des États-Unis a ordonné la fermeture de plus de 80 sites faisant du commerce avec Cuba pour violation de la législation sur les sanctions économiques envers l’État cubain.
Pour contrer l'ingérence des États dans Internet, tout comme l’explosion des fake news, il est apparu la notion de « lanceur d’alerte ».
Ainsi, l’alerte doit concerner une atteinte à l’intérêt général. Le lanceur d’alerte a généralement recours à la presse pour signaler les risques graves ou le scandale dont il a connaissance. Ainsi, Internet joue le rôle de diffuseur et de caisse de résonance.
Edward Snowden, ancien employé de la CIA et consultant de la NSA, a rendu publiques, en 2013, de nombreuses révélations sur les programmes de surveillance de masse de la NSA. Pour cela, il a utilisé de nombreux journaux comme The Guardian, The Washington Post ou Der Spiegel.
Près de la moitié de la population mondiale n’a pas accès aux outils numériques. Cette disparité est fortement corrélée aux disparités Nord/Sud (pays développés/pays en développement) et centres urbains/zones rurales.
En 2017, en France, le meilleur du très haut débit est accessible à moins d’1 % des habitants de la Creuse contre 90 % des habitants de Paris et des Hauts-de-Seine.
On parle de « fracture numérique ».
Pour les sociologues, cette fracture numérique aggrave la fracture sociale. Ne pas disposer des outils numériques entraine un désavantage supplémentaire à ceux qui subissent déjà des difficultés d’ordre social : difficulté à trouver un emploi, aggravation éventuelle de la fracture culturelle, etc.
Des quiz et exercices pour mieux assimiler sa leçon
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des quiz et exercices en accompagnement de chaque fiche de cours. Les exercices permettent de vérifier si la leçon est bien comprise ou s’il reste encore des notions à revoir.
Des exercices variés pour ne pas s’ennuyer
Les exercices se déclinent sous toutes leurs formes sur myMaxicours ! Selon la matière et la classe étudiées, retrouvez des dictées, des mots à relier ou encore des phrases à compléter, mais aussi des textes à trous et bien d’autres formats !
Dans les classes de primaire, l’accent est mis sur des exercices illustrés très ludiques pour motiver les plus jeunes.
Des quiz pour une évaluation en direct
Les quiz et exercices permettent d’avoir un retour immédiat sur la bonne compréhension du cours. Une fois toutes les réponses communiquées, le résultat s’affiche à l’écran et permet à l’élève de se situer immédiatement.
myMaxicours offre des solutions efficaces de révision grâce aux fiches de cours et aux exercices associés. L’élève se rassure pour le prochain examen en testant ses connaissances au préalable.
Des vidéos et des podcasts pour apprendre différemment
Certains élèves ont une mémoire visuelle quand d’autres ont plutôt une mémoire auditive. myMaxicours s’adapte à tous les enfants et adolescents pour leur proposer un apprentissage serein et efficace.
Découvrez de nombreuses vidéos et podcasts en complément des fiches de cours et des exercices pour une année scolaire au top !
Des podcasts pour les révisions
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des podcasts de révision pour toutes les classes à examen : troisième, première et terminale.
Les ados peuvent écouter les différents cours afin de mieux les mémoriser en préparation de leurs examens. Des fiches de cours de différentes matières sont disponibles en podcasts ainsi qu’une préparation au grand oral avec de nombreux conseils pratiques.
Des vidéos de cours pour comprendre en image
Des vidéos de cours illustrent les notions principales à retenir et complètent les fiches de cours. De quoi réviser sa prochaine évaluation ou son prochain examen en toute confiance !