Electre : Les résumés
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L'étranger arrive au palais d'Agamemnon accompagné des Euménides ; son identité est dissimulée. Ils vont à la rencontre du jardinier dont les Euménides annoncent le mariage le jour même. Oreste redécouvre le palais par le biais de ses propres souvenirs et par les informations de ses guides. Les épisodes tragiques de la famille des Atrides sont brièvement évoqués : Atrée, Cassandre, Thyeste, Agamemnon.
Electre est présentée d'emblée comme attachée aux souvenirs de son père et de son frère. Les Euménides récitent l'histoire de Clytemnestre qu'elles dépeignent comme criminelle, puis celle d'Electre : le spectateur est informé de la rivalité entre la mère et la fille au sujet d'Oreste, et de la distance de la fille envers Egisthe, le régent.
Dans cette première scène d'exposition sont donc présentés les personnages principaux, les lieux, le climat tragique et les relations entre les personnages.
La transition entre les deux scènes se fait avec l'annonce du nom de la future femme du jardinier : Electre.
Le Président et Agathe s'opposent à ce mariage en tant que membres de la famille du jardinier, celle des Théocathoclès. L'étonnement que suscite cette union chez l'étranger appelle un portrait d'Electre : elle est belle, intelligente, mais c'est une « femme à histoires » selon le Président. Elle est celle qui s'acharne et qui rend le bonheur impossible.
Le couple craint qu'Electre, en épousant le jardinier, ne transmette dans leur famille la tragédie des Atrides. C'est, selon le Président, le souhait d'Egisthe que d'éloigner du pouvoir Electre et son malheur. A l'approche du régent, on demande à Agathe et à l'étranger de s'éloigner.
Entrée sur scène du mendiant qui est
présenté comme un personnage
mystérieux, apparu depuis peu à Argos :
nul ne sait s'il s'agit d'un dieu ou d'un simple mendiant. Le
doute joue en sa faveur et il est traité avec
égard.
Le mystère qui l'entoure est accentué par son
ivresse.
Egisthe se montre catégorique en ce qui concerne le
mariage d'Electre avec le jardinier, malgré les
protestations du Président. Le régent lui
présente sa vision des choses : il estime que les
dieux agissent de façon aveugle et ne répondent
qu'aux signes. S'ils ne touchent pas Argos pour le moment,
c'est parce que lui-même a fait en sorte de supprimer les
signes ; or Electre peut en constituer un, c'est pourquoi
il veut l'éloigner.
Au milieu du développement d'Egisthe intervient
subitement le mendiant qui fait un récit sur les
hérissons ; le sens en reste obscur pour tous.
Par la suite, il prétend qu'Egisthe a pour intention de tuer Electre, ce que ce dernier récuse. C'est alors que le mendiant fait un deuxième récit, celui de la femme Narsès et de sa louve.
Il explique ici ce qu'il entend par « se déclarer »*. Pour le mendiant, donner Electre en mariage au jardinier est la façon qu'a Egisthe de la tuer.
*C'est l'expression que le mendiant utilise en référence à l'histoire de la louve qu'il a racontée précédemment : un jour l'animal s'est retourné contre ses maîtres pour tenter de les tuer. Par ce terme, le mendiant désigne le moment où se produit la transformation. Ainsi Electre, comme la louve, est susceptible d'un moment à l'autre de perturber la paix d'Argos et de « faire signe aux dieux » comme le dit Egisthe.
Entrent en scène les deux principaux protagonistes qui ne tardent pas à se disputer. Electre exprime tout d'abord la peine que lui a causé la disparition de son père et reproche à ce propos à sa mère son indifférence. Puis, la dispute s'oriente vers un événement passé : la question est de savoir laquelle d'entre elles est responsable de la chute d'Oreste, alors que Clytemnestre tenait ses deux enfants dans ses bras.
La reine se rétracte ensuite sur le mariage de sa fille avec le jardinier, en invoquant le discrédit que cette union apporterait sur la famille des Atrides. La reine s'en prend ainsi au jardinier, lequel se défend de façon poétique : il évoque le sourire d'Electre dans son jardin, lieu qui constitue une promesse de bonheur.
Alors qu'Egisthe tente de réconcilier la mère et la fille, Electre reste inflexible, même lorsque sa mère, changeant de stratégie, tente de l'adoucir.
Agathe introduit l'étranger auprès d'Electre et veut le lui faire prendre comme époux. L'étranger, quant à lui, convainc le jardinier de partir. Ainsi, chacun des deux personnages parvient à ses fins : Agathe réussit à empêcher le mariage qui aurait compromis sa famille, et l'étranger obtient l'annulation de cette union qu'il désapprouvait (cf. scène 2).
Sont évoquées en filigrane les mœurs légères d'Agathe.
Face à Electre qui refuse de lui accorder sa confiance, Oreste se dévoile enfin, et ce n'est qu'à son nom que celle-ci le reconnaît.
Clytemnestre revient chercher sa fille qui lui fait croire que le jardinier l'a cédée à celui qui reste encore un étranger aux yeux des autres. La reine les questionne alors sur l'identité de cet homme. Les réponses qu'elle obtient ne viennent que de sa fille car celle-ci garde Oreste muet. Finalement, Clytemnestre repousse l'examen de cette union au lendemain et s'éloigne en condamnant la légèreté d'Electre.
C'est la scène des retrouvailles entre les jeunes gens. Pourtant le dialogue ne parvient pas à s'établir puisqu'à l'amour qu'exprime Electre pour son frère - dont elle a tant espéré le retour - Oreste ne répond pas, il se sent étouffé par elle. Il tente de la questionner sur la haine qu'elle nourrit contre leur mère dont il ignore tout.
Durant leur échange, ils se rendent compte que Clytemnestre les observe.
Electre en vient à évoquer ses sentiments inégaux envers ses parents : elle hait d'autant plus sa mère qu'elle vénère son père. Elle reconnaît ne pas savoir encore quelle est la source de cette haine, mais elle la sent décupler par l'arrivée de son frère.
Oreste, lui, cherche à l'apaiser et à savourer son retour parmi les siens, avant que ne se déclenche tout à fait l'engrenage tragique. Il croit pouvoir encore changer le cours du destin. Electre lui accorde un sursis.
Clytemnestre revient en scène pour signifier à sa fille qu'elle accepte finalement son mariage avec l'étranger, elle désire la réconciliation. Méfiante, Electre doute des véritables motivations de sa mère : pour elle, Clytemnestre veut la rallier à sa cause, celle des femmes, par le biais d'un hymen (= un mariage).
Egisthe vient annoncer à la reine qu'Oreste se dirige vers Argos pour reprendre le trône et envoie des hommes à sa rencontre. Clytemnestre est troublée par cette nouvelle et regagne sa chambre, renonçant à l'échange avec Electre. Egisthe voit dans le retour d'Oreste une confirmation de ses craintes à l'égard d'Electre qui aurait bien fait signe aux dieux. Cela le conforte dans la nécessité de l'écarter du palais.
Oreste implore sa sœur de lui dire la raison de sa haine. Celle-ci lui répond qu'elle commence seulement à comprendre, et que tout va s'éclairer progressivement.
Clytemnestre reparaît car elle a compris que l'étranger n'est autre qu'Oreste. Celui-ci maintient malgré tout une distance envers sa mère puisqu'il garde en mémoire avoir été chassé d'Argos. C'est une scène d'amour maternel que nous donne à voir Clytemnestre, mais dont la sincérité est feinte aux yeux d'Electre.
Oreste, quant à lui, est partagé entre le désir de retrouver une mère et la haine que sa sœur lui a déjà transmise. Electre parvient ainsi à interférer dans leur relation naissante en s'immisçant entre eux.
Cette scène met l'accent sur l'ambiguïté des échanges, entre mensonge et vérité.
Le jeu auquel s'adonnent les Euménides au début de la scène révèle qu'Oreste serait revenu pour tuer sa mère, et ce d'après le souhait d'Electre. Elles évoquent également le mariage entre Egisthe et Clytemnestre ; la reine aurait l'intention d'éliminer sa fille pour permettre à Oreste de devenir roi en succédant au régent.
Dans leur récit, les petites filles considèrent que la mère et la fille sont jalouses l'une de l'autre et que l'enjeu de leur conflit est Oreste qu'elles se disputent. Les Euménides suggèrent enfin que c'est le destin qui tranchera.
Le mendiant se lance dans une longue tirade qu'il commence en s'intéressant à la question du «poussé ou pas poussé ». Il cherche à savoir qui est responsable de la chute d'Oreste, déjà évoquée dans la scène 4 de l'acte I : est-ce Electre qui aurait poussé son frère, alors que tous les deux se trouvaient dans les bras de Clytemnestre ?
Il s'interroge sur les intentions de chacune des femmes, en penchant toutefois en faveur d'Electre. Selon lui, Clytemnestre a laissé tomber son fils en voulant protéger Electre, sa descendante féminine.
Il estime que la jeune fille s'est « déclarée » dans les bras de son frère et fait l'éloge de la fraternité. Le mendiant en vient à définir Electre comme «la vérité sans résidu » et l'approuve dans sa quête d'absolu. Son discours se clôt sur la menace d'un cataclysme qui ne sera que le résultat de cette lutte.
Le jardinier se trouve seul en scène et s'adresse au public, il se présente comme hors du jeu. L'objet de son discours est l'éloge de l'amour, lui qui a été délaissé le jour de ses noces. Le jardinier affirme cependant que cela lui a permis de comprendre « la vérité ». Il a compris qu'Electre est en quête d'amour, de l'amour d'une mère.
Pour lui, tout l'enjeu réside dans la
pureté, notion propre aux rois, propre au genre de
la tragédie et qui apparaît aussi dans la
pièce sous son aspect moral :
l'innocence.
Le jardinier évoque finalement la
réversibilité des choses.
Electre et le mendiant ne s'accordent pas sur le sens des mots « jour » et « lumière » : elle veut privilégier la lumière au jour, toujours dans sa quête d'absolu. Le mendiant expose son idée selon laquelle les hommes sont tous aptes à être heureux, y compris Oreste, mais qu'ils sont soumis à leur destin.
Electre, bien que maîtresse du sommeil de son frère en cet instant, suit les conseils du mendiant et lui accorde quelques minutes supplémentaires avant de le réveiller, quelques minutes pendant lesquelles il échappe encore à la tragédie. En effet, son retour a déclenché la machine tragique, et maintenant qu'il est aux cotés d'Electre, celle-ci attend le lever du jour pour faire éclater la vérité avec son aide.
Il n'y a que la combinaison du jour (par opposition à la nuit) et de la lumière (en tant que symbole, l'opposé des ténèbres que constitue le mensonge) qui peut faire aboutir à la vérité absolue à laquelle aspire Electre. Afin de parvenir tout d'abord à la vérité des hommes, le mendiant conseille à Electre, qui a pour le moment les cartes en mains, de faire en sorte qu'ils débutent en même temps leur quête.
Agathe fait répéter à son amant les différentes excuses auxquelles il pourra avoir recours si le Président les découvre ensemble. Bien loin de l'image de la femme naïve du premier acte, c'est désormais celle d'une femme volage qui s'empêtre dans ses stratagèmes amoureux que donne à voir Agathe.
Les Euménides tentent de mettre en garde Oreste contre sa sœur ; selon elles, leur quête respective ne peut s'accorder puisque si Electre ne recherche que la vérité, Oreste, lui, peut aspirer à la royauté et à l'amour, à condition qu'il ne suive pas la volonté de sa sœur. Le prince ressent alors l'envie de fuir avec Electre afin de goûter au bonheur loin d'Argos.
Les Euménides renchérissent en évoquant les meurtres d'Egisthe et de Clytemnestre dont il pourrait être responsable, évocation qu'Oreste ne comprend pas.
Electre rompt le rêve de beauté humaine auquel son frère veut croire en lui apprenant que leur mère a un amant et que leur père a été assassiné, affirmations qu'il remet en cause. La jeune fille prétend avoir eu ces révélations pendant la nuit. Il leur reste à découvrir l'identité de l'amant et celle du meurtrier ; Electre a un pressentiment : si à ces deux crimes ne correspond qu'une personne, la tâche d'Oreste n'en sera que plus aisée. Elle le pousse à la haine, si bien que lorsque le mendiant annonce l'arrivée de Clytemnestre, Oreste cherche son épée.
Les deux héritiers soumettent leur mère à la question : « Qui est-ce ? », puis, Oreste, moins audacieux, lui demande si elle a seulement un amant. La reine les met en garde contre la malédiction de leur famille : celui qui tente de percer un mystère finit par découvrir une tragédie. Elle exprime finalement le souhait de voir Electre seule. Oreste consent à se retirer, mais se tiendra prêt au cas où sa sœur aura besoin de lui.
Clytemnestre prétend avoir peur d'Oreste, ce qu'Electre remet en doute, pensant plutôt que c'est elle que sa mère craint. La reine finit par avouer à demi-mot qu'elle a un amant et appelle Electre à défendre la cause des femmes devant Oreste. Au discours de Clytemnestre, Electre répond que les femmes sont fortes et qu'elles n'ont pas besoin d'être défendues.
La jeune fille interroge sa mère sur son amour pour Agamemnon. Clytemnestre détourne la question en évoquant la distance qui a caractérisé leur relation de mère à fille depuis les tous premiers instants. Si elle parvient à aimer aujourd'hui, c'est en réponse à la dureté qui a marqué sa vie de reine. Electre ne lui cache pas qu'elle aurait préféré que sa mère se contente de l'attente, comme tout le palais s'est résigné à attendre le retour de son roi (durant la Guerre de Troie).
Clytemnestre cherche la connivence ; elle tente de retarder la révélation du nom de son amant pour éviter le scandale et la confusion dans laquelle Argos risquerait d'être plongée au moment où le pouvoir passerait aux mains d'Oreste.
Electre continue de la presser, soupçonnant sa mère d'être à l'origine de la mort d'Agamemnon ; elle se doute que le nom de l'amant l'éclairera.
Le président et sa femme entrent, alors qu'il lui pose également la question : « Qui est-ce ? ». Agathe prétend avoir été convaincue par Electre. En effet, Agathe, elle aussi, veut désormais que la vérité éclate et que tout ne soit que vérité ; elle refuse de continuer à vivre dans les mensonges de l'adultère. Le couple en vient à se disputer. Electre s'exclame soudainement qu'elle a trouvé.
Dans sa tirade, Agathe évoque ce qu'est pour elle un couple. Son discours provoque la colère du Président. Elle avoue ensuite avoir deux amants, dont l'un est Egisthe. A ce moment, Clytemnestre ne peut contenir un cri de protestation qui la trahit : Egisthe est également son amant.
Cette scène marque la métamorphose d'Egisthe : il s'est « déclaré » à son tour. Il entreprend le récit de cette transformation qui s'est produite le matin même et s'adresse en particulier à Electre.
On apprend alors qu'Argos est menacée par les Corinthiens, ce qui provoque une confusion totale dans la ville. Il apparaît donc nécessaire qu'un véritable souverain reprenne le contrôle et convainque la population de faire face à l'invasion corinthienne. C'est pour cette raison que le mariage entre Egisthe et Clytemnestre est rendu légitime et urgent ; cette union sera d'ailleurs bien accueillie par les Argiens. Agathe fait remarquer qu'un oiseau plane au dessus de la tête du régent, ce qui intrigue tout le monde.
Arrive le moment où Egisthe doit prêter serment et où il décrit comment il a reçu le « don » d'Argos. Alors qu'auparavant il n'était qu'un homme vil, il se sent désormais renforcé par le don de sa patrie. Il souhaite cependant recevoir le soutien d'Electre qui apparaît à ses yeux comme la garante d'Argos. Celle-ci s'oppose à l'union du régent et de sa mère, appuyée en cela par le Président.
Clytemnestre avoue alors sans retenue son amour pour Egisthe et se réjouit du caractère nécessaire que prend leur mariage ; si elle ne l'avait pas révélé plus tôt, c'était par égard pour sa fille et pour la mémoire d'Agamemnon.
Tandis que le Président refuse à célébrer leur union, Egisthe tente de l'écarter en lui demandant de juger les émeutiers ; puis, lorsqu'il veut rester auprès d'Electre pour empêcher le mariage, celle-ci le repousse et prétend avoir tout compris grâce à Agathe. La clef tient dans la haine que ressentait Clytemnestre pour son mari, à la différence que la reine ne pourra pas la lui signifier comme Agathe l'a fait avec le Président.
Clytemnestre tente de fuir et Electre appelle Oreste à l'aide. Ce cri se heurte à l'action des Euménides, qui, pour empêcher le jeune homme de se compromettre par le meurtre, l'ont attaché. Egisthe veut convaincre Electre de l'aider dans sa tâche de souverain car elle seule est en mesure de le faire.
Clytemnestre tente encore de tirer le régent à elle pour hâter le mariage, mais il s'entête à vouloir comprendre Electre.
Electre prétend que la messagère divine censée approuver le mariage royal ainsi que la nouvelle nature d'Egisthe ne viendra pas, ce qu'il conteste, voyant cette présence divine dans le rayon qui l'a éclairé le matin même. Ce qu'Electre remet en cause, ce n'est pas sa bonne foi, c'est le choix des dieux.
Clytemnestre et sa fille en viennent à se disputer de nouveau, à propos du rapport qu'a eu Electre avec son père. Est alors relaté le retour d'Agamemnon chez lui après la guerre. La jeune fille leur apprend qu'elle a étreint le roi juste avant qu'il ne rejoigne sa femme et Egisthe dans le palais : Clytemnestre avoue ainsi leur présence au moment de sa mort, et Electre comprend qu'ils sont les assassins de son père.
Egisthe lui reproche de persister dans la lutte alors qu'il ne recherche plus à ce moment que la réconciliation. Il formule la seule issue possible pour sauver Argos et s'étonne de son intransigeance tragique.
Electre raconte comment elle aussi a reçu le don d'Argos à son réveil, et rejette la justice divine qu'elle juge insuffisante. Egisthe tente d'obtenir un sursis d'une journée pour qu'il puisse sauver la ville avant de céder à son désir de justice. Elle refuse encore et cherche à faire avouer au couple qu'ils ont assassiné Agamemnon. On en apprend un peu plus sur les derniers instants du roi et Clytemnestre, désemparée, réclame l'aide d'Egisthe face aux attaques de sa fille qui la somme de se défendre toute seule. La reine, dans un moment de faiblesse, déclare qu'elle n'aspirait qu'au bonheur et raconte son enfance heureuse.
Egisthe fait une dernière tentative désespérée auprès d'Electre et se heurte à son indifférence. Il lui promet de punir les coupables, ce qui provoque une violente réaction de la part de Clytemnestre. Electre insiste pour que sa mère achève son discours fielleux envers son mari, puis souhaite qu'Egisthe la tue. La reine, quant à elle souhaite que sa fille soit emprisonnée avec Oreste, craignant qu'ils ne se retournent contre le régent par la suite, mais celui-ci, faisant preuve de magnanimité, décide de les laisser libres tous les deux.
A la fin de la scène, l'oiseau qui surplombait Egisthe redescend et le mendiant identifie un vautour.
La femme Narsès arrive accompagnée des miséreux incarnant la justice, pour sauver Electre et son frère. Le mendiant procède au récit du meurtre d'Agamemnon dont les coupables sont bien Egisthe et Clytemnestre. Il évoque aussi le cauchemar qui n'a cessé de hanter la reine depuis.
Oreste les rejoint, puis repart immédiatement pour rattraper les coupables, en prenant soin de demander au mendiant de faire à présent le récit de la mort d'Egisthe et de Clytemnestre. Avant de reprendre son récit, le mendiant laisse un peu de temps pour que le crime puisse avoir lieu, pause pendant laquelle se manifeste la tendresse entre Electre et les gens du peuple.
On assiste alors par la voix du mendiant au crime d'Oreste dont il est dit qu'il ne reverra plus sa sœur ; Egisthe meurt en criant le nom d'Electre.
Electre exprime sa satisfaction car elle est convaincue que la ville renaîtra de ce carnage. Les Euménides lui reprochent son orgueil qui est à l'origine d'une telle catastrophe. Elles ruinent sa satisfaction en lui révélant que tout ce à quoi elle tenait a été détruit : sa conscience et Oreste qu'elles vont poursuivre ; la seule chose qu'elle a réussi à conserver, c'est la justice.
Le jour a donc rejoint la vérité : c'est l'aurore.
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