Du manuscrit à l'impression
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre le passage du manuscrit à l’impression comme une révolution technique mais qui induit une réelle révolution culturelle.
- Comprendre que la révolution de l’imprimerie entraîne une révolution démocratique.
- Le développement des techniques d'imprimerie, qui commence avec Gutenberg, permet au fil des âges de diminuer les coûts de production et d'augmenter la qualité.
- La révolution de l’imprimerie laisse aujourd’hui place à la révolution digitale qui poursuit le projet de diffusion des connaissances.
Les manuscrits rassemblent les textes écrits à la main, qu’ils soient autographes (faits par leurs auteurs) ou de copistes (personnes chargées de reproduire les textes d’auteurs) et qui ont un support non rigide (le papyrus, le parchemin ou plus tard, le papier).
Depuis l’Égypte et l’apparition de l’écriture, les textes étaient consignés sur des rouleaux de papyrus appelés volumen. Or au cours du Ier siècle après J.-C., on voit apparaître dans le monde romain, le format du codex, des feuillets pliés en deux et assemblés, pour donner la forme de ce qui deviendra plus tard le livre tel que nous le connaissons.
Si l’histoire européenne a retenu le nom de Gutenberg pour y associer la découverte de l’imprimerie, il faut toutefois remarquer que la technique d’une reproduction mécanique des écrits n’est pas neuve. Dans la Chine du VIe siècle après J.-C., on employait déjà des matrices en bois, sculptées de sinogrammes et dont on reproduisait les formes sur une feuille de papier après les avoir recouvertes d’encre.
Un peu plus tard, Bi Sheng utilise des caractères mobiles faits d’argile. Cette technique est perfectionnée par les Coréens qui remplacent cette matière friable par du métal.
Mais c’est effectivement avec Gutenberg que l’imprimerie apparaît en Europe et qu’elle se démarque par un réel progrès qualitatif. Il utilise alors des poinçons en acier dans lesquels se trouve l’empreinte inversée d’un caractère typographique. Chaque caractère est ensuite associé à d’autres pour former les éléments des phrases répartis dans des matrices, celles-ci étant disposées sur un plateau. L’impression à l’encre se fait alors sur du papier. L’encre utilisée est désormais faite à base d’huile et non d’eau, ce qui lui donne la propriété de mieux se conserver. Gutenberg s’inspire par ailleurs de la presse à raisin pour concevoir la première presse à imprimer. Après plusieurs années d’essais, il réalise son premier ouvrage à l’aide de ces techniques.
L’imprimerie ne constitue pas seulement une révolution technique, en rompant avec les manuscrits qui jusqu’alors étaient le moyen de transmettre un héritage culturel. Elle participe à un mouvement de diffusion des connaissances grâce à la multiplication des copies et aussi, à l’abaissement de leur coût. Plus généralement, ce sont les idées qui circulent mieux et on doit voir dans l’imprimerie un facteur d’accélération du progrès des connaissances à l’époque moderne.
L’histoire de l’imprimerie est jalonnée d’inventions techniques qui contribuent sans cesse à une diminution globale des coûts de production et à une augmentation de la qualité. On relèvera ainsi :
- L’invention en 1843 de la première machine rotative et notamment, le passage d’une impression plane, feuille par feuille à un système alimenté par une bobine, où le papier passe entre des cylindres augmentent considérablement le rendement.
- L’impression offset (basée sur la répulsion réciproque de l’eau et des corps gras) en 1875, appliquée au papier en 1904 et qui augmente la qualité d’impression, quelle que soit la nature de ce papier. L’invention de la linotype en 1885, dont le principe ressemble à celui d’une machine à écrire, permet de faire des compositions typographiques plus rapides et en 1886, le New York Tribune est le premier journal à l’employer.
- L’utilisation de l’informatique à partir des années 1960 contribue encore à l’amélioration des techniques d’impression et de la qualité des reproductions.
À chaque fois, ces techniques contribuent à la diffusion des connaissances dans l’espace social.
Le perfectionnement des techniques d’impression et l’organisation de la filière du papier permettent d’abaisser les coûts de réalisation des livres. Si la bibliothèque de Montaigne à la fin du XVIe siècle, qui recelait quelques centaines d’ouvrages, était la marque d’une personne fortunée, il n’en va plus de même dès lors que le livre devient un bien de consommation courant au XIXe. Le livre se démocratise surtout au XXe siècle avec l’apparition des petits formats populaires et abordables, dont le célèbre livre de poche, du nom de la collection éponyme de la Librairie générale française. La démocratisation du livre s’accompagne de sa diffusion à grande échelle, non seulement dans les librairies et maisons de la presse, mais aussi dans des réseaux de supermarchés et de centres culturels, et bien sûr, sur de nombreux sites Internet.
Le livre commence sa révolution digitale avec le projet Gutenberg qui, à partir de 1971, vise à numériser des livres avec pour objectif, de créer une bibliothèque virtuelle en libre accès sur le réseau Internet qui se développe lentement. Dans les années 2000, la rapide extension de celui-ci, l’apparition de nouveaux logiciels et aussi de nouveaux supports comme les liseuses, smartphones et tablettes, accélère la diffusion livre numérique qui représente en 2019 presque 9% des ventes pour les éditeurs français. Outre l’abaissement du coût qui fait l’économie des étapes matérielles de conception et de diffusion des textes, le support numérique offre l’avantage pour le lecteur d’avoir accès à une quantité inouïe de textes, qu’ils soient libres de droits ou qu’ils soient payants, et cela, quel que soit l’endroit, en ayant pour seule contraire matérielle de disposer d’un support numérique.
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