Diplôme, emploi et milieu social
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre les inégalités de réussite et d'accès à l'emploi (milieu social, rôle de l'école).
- Malgré la démocratisation de l’enseignement, des inégalités restent flagrantes dans la réussite scolaire et l’accès à un emploi stable.
- Ces inégalités sont liées au milieu social d’origine. Par leurs moyens financiers, leur culture ou l’ambition qu’elles transmettent à leurs enfants, les familles influencent la réussite scolaire et professionnelle de leurs enfants. L’école malgré des efforts pour pallier à ces inégalités de départ peine fortement à les réduire. Cela influence donc aussi l’entrée dans la vie professionnelle et la carrière des jeunes actifs.
Si la démocratisation de l’enseignement a permis une élévation du niveau de diplôme pour l’ensemble de la population, il subsiste de fortes différences entre les milieux sociaux d’origine.
Malgré la démocratisation de
l’école entamée dans les
années 1960, les inégalités de
réussite restent très fortes. Ainsi, sur
100 enfants d’ouvriers nés dans les
années 1980, la moitié d’entre eux
environ a eu son baccalauréat (tous
baccalauréats confondus) alors que cette
proportion monte à 90 % pour les enfants de
cadres nés la même année.
Ces inégalités se retrouvent à
tous les niveaux de la scolarité, les taux de
redoublement des enfants d’ouvriers sont plus
élevés au collège que ceux des
enfants de cadres.
Dans l’enseignement supérieur, les
poursuites d’études dépendent
fortement de l’origine sociale. On retrouve
massivement les enfants des catégories
sociales populaires dans les études
courtes (BTS, IUT, etc.) et les enfants de
catégories supérieures dans les
études longues (grandes écoles de
commerce, d’ingénieurs, etc.). Par
exemple, dans les classes préparatoires aux
grandes écoles la moitié des
étudiants sont issus de familles de cadres ou
professions intellectuelles supérieures alors
qu’ils ne sont que 6 % à être issus
de milieux ouvriers.
Bien entendu, étant donné que ce sont les enfants de catégories supérieures qui font les études les plus longues, ils tirent leur avantage de meilleurs diplômes sur le marché du travail. Mais à diplôme égal, on constate que les enfants issus de milieux populaires ont plus de difficultés à trouver un emploi, sont plus soumis au risque de la précarité et ont moins de promotions au cours de leur carrière que les enfants issus de milieux sociaux favorisés.
Ces différences de réussite sont liées au milieu social d’origine. Il parait donc clair que la famille a une responsabilité que l'on peut scinder en 3 grandes parties :
- les différences
financières : les études
supérieures ont un coût, les familles les
plus aisées peuvent donc plus facilement
financer ce coût (coûts de scolarité
dans les grandes écoles, mais aussi ceux
liés aux logement, à la nourriture,
etc.).
Mais le système des bourses de scolarité nivelle des inégalités trop flagrantes. Le nombre d’élèves boursiers est pourtant faible dans les études les plus prestigieuses : s’il y a environ 30 % d’étudiants boursiers dans les facultés, ce nombre tombe à moins de 15 % dans beaucoup de grandes écoles, - le niveau culturel de la famille explique aussi ces différences de réussite. Les enfants issus des classes favorisées ont accès à un nombre de biens culturels plus important (livres par exemple) ou des sorties (musées, théâtre…). Le niveau culturel des parents leur permet aussi de suivre la scolarité de leurs enfants plus longtemps et de les aider plus efficacement si besoin,
- les différences d’ambition viennent aussi de la famille. Dans les milieux populaires, les ambitions des parents pour leurs enfants sont plus modestes : près de la moitié des enfants de cadres ayant eu une mention au baccalauréat vont en classe préparatoire aux grandes écoles alors que ce taux n’est que de 20 % pour les enfants issus de milieux ouvriers.
L’école a des difficultés à
réduire les inégalités de
départ engendrées par le milieu familial.
Malgré des politiques visant à
améliorer l’éducation pour ceux qui
en ont le plus besoin (les Zones
d’Éducation Prioritaire (ZEP) par
exemple) ou des concours spécifiques
d’entrée dans les grandes écoles
pour les élèves venant de milieux
défavorisés (comme à Sciences
Politiques Paris). Cependant, les
inégalités de départ restent
déterminantes.
L’enseignement prodigué à
l’école se rapproche trop de celui des
catégories les plus aisées, lesquelles
connaissent bien le système scolaire et sont
capables de mieux en tirer avantage (en terme
d’orientation dans des filières ou les
établissements les plus recherchés par
exemple). Enfin, les différences culturelles
entre les enseignants et les enfants de
catégories populaires crée des
incompréhensions mutuelles et affecte la
scolarité de ces élèves.
Dans le monde de l’emploi, les différences de carrière ou de recrutement s’expliquent par les compétences sociales des candidats à l’emploi. En effet, face à la massification de l’enseignement, les diplômes ont perdu de leur valeur et les entreprises recrutent donc leurs futurs collaborateurs sur d’autres critères : stages, expériences, voyages et connaissances linguistiques et culturelles, apparence physique, langage… Or ces compétences sociales sont en majeure partie dépendantes, elles aussi, de l’origine sociale.
Les facteurs des inégalités de réussite scolaire
Des quiz et exercices pour mieux assimiler sa leçon
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des quiz et exercices en accompagnement de chaque fiche de cours. Les exercices permettent de vérifier si la leçon est bien comprise ou s’il reste encore des notions à revoir.
Des exercices variés pour ne pas s’ennuyer
Les exercices se déclinent sous toutes leurs formes sur myMaxicours ! Selon la matière et la classe étudiées, retrouvez des dictées, des mots à relier ou encore des phrases à compléter, mais aussi des textes à trous et bien d’autres formats !
Dans les classes de primaire, l’accent est mis sur des exercices illustrés très ludiques pour motiver les plus jeunes.
Des quiz pour une évaluation en direct
Les quiz et exercices permettent d’avoir un retour immédiat sur la bonne compréhension du cours. Une fois toutes les réponses communiquées, le résultat s’affiche à l’écran et permet à l’élève de se situer immédiatement.
myMaxicours offre des solutions efficaces de révision grâce aux fiches de cours et aux exercices associés. L’élève se rassure pour le prochain examen en testant ses connaissances au préalable.
Des vidéos et des podcasts pour apprendre différemment
Certains élèves ont une mémoire visuelle quand d’autres ont plutôt une mémoire auditive. myMaxicours s’adapte à tous les enfants et adolescents pour leur proposer un apprentissage serein et efficace.
Découvrez de nombreuses vidéos et podcasts en complément des fiches de cours et des exercices pour une année scolaire au top !
Des podcasts pour les révisions
La plateforme de soutien scolaire en ligne myMaxicours propose des podcasts de révision pour toutes les classes à examen : troisième, première et terminale.
Les ados peuvent écouter les différents cours afin de mieux les mémoriser en préparation de leurs examens. Des fiches de cours de différentes matières sont disponibles en podcasts ainsi qu’une préparation au grand oral avec de nombreux conseils pratiques.
Des vidéos de cours pour comprendre en image
Des vidéos de cours illustrent les notions principales à retenir et complètent les fiches de cours. De quoi réviser sa prochaine évaluation ou son prochain examen en toute confiance !