Définition des objets de la base de données
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Ainsi, la notion de base de données est généralement couplée à celle de réseau, afin de pouvoir mettre en commun ces informations, d'où le nom de base. On parle généralement de système d'information pour désigner toute la structure regroupant les moyens mis en place pour pouvoir partager des données.
L’utilité d’une base donnée est de mettre des données à la disposition d'utilisateurs pour une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en s'assurant des droits accordés à ces derniers. Cela est d'autant plus utile que les données informatiques sont de plus en plus nombreuses.
Une base de données peut être locale, c'est-à-dire utilisable sur une machine par un utilisateur, ou bien répartie, c'est-à-dire que les informations sont stockées sur des machines distantes et accessibles par réseau. L'avantage majeur de l'utilisation de bases de données est la possibilité de pouvoir être accédées par plusieurs utilisateurs simultanément.
Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs, le besoin d'un système de gestion s'est vite fait ressentir. La gestion de la base de données se fait grâce à un système appelé SGBD (système de gestion de bases de données) ou en anglais DBMS (Data base management system).
Le SGBD est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de gérer les bases de données, c'est-à-dire permettre l'accès aux données de façon simple, autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs et manipuler les données présentes dans la base de données (insertion, suppression, modification).
Ce SGBD est décrit à l’aide d’un langage qui permet de définir les différents objets qui la composent (I). De plus, ce système d’information doit fournir aux acteurs de cette organisation les services qui leur permettront d’extraire les informations pertinentes mais aussi de les mettre à jour. C’est ce que réalise le système SQL (II).
Terme |
Définition |
Exemple, remarques |
Attribut | Propriété d'une entité dans un modèle correspondant généralement à une colonne dans une table de la base. | Attribut date de naissance d'une personne (exmple : 1 janvier 1990). |
Base de données | Programme assurant la cohérence et l'accès aux informations stockées dans un modèle physique de données particulier (hiérarchique, réseau, relationnel, objet...). | IDS est un SGBD de type réseau qui a été utilisé pour la conquête spatiale américaine (programme Apollo). |
Base de données relationnelle | Programme assurant la cohérence et l'accès aux informations stockées dans un modèle physique de données de type relationnel. | Paradox, Access, Oracle, DB2, Ingres, Informix, Sybase, SQL Server... |
Clause | Partie d'un ordre SQL précisant un fonctionnement particulier. | La clause ORDER BY est la dernière clause de tout ordre SQL et ne doit figurer qu'une seule fois dans le SELECT, même s'il existe des requêtes imbriquées ou des requêtes ensemblistes. |
Clef (clé ou clef primaire) |
Identifiant d'une table composé d'un ou plusieurs attributs ou colonne. Une clef permet de retrouver sans ambiguïté la ligne dans une table. Les valeurs d'une clef doivent être unique au sein de la table. | 328 est la valeur unique de la clef n°XXX de commande permettant de retrouver l'enregistrement 2884 du fichier commande. |
Clef étrangère | Colonne, ou groupe de colonnes, représentant une clef d'une table, insérée dans une autre table afin d'assurer la relation entre les deux tables. | Le n° de client dans la table des commandes est une clef étrangère dans cette table, et une clef primaire dans la table des clients. |
Colonne | Elément vertical dans une table représentant un ensemble de valeurs d'un attribut. Le mot champ n'est pas approprié à la terminologie des bases de données car il suppose une notion visuelle qui n'existe pas dans une base de données relationnelle. | Colonne « Nom » de la table des clients, colonne « Mode de paiement » de la table des commandes. |
Contrainte | Mécanisme de contrôle de validité des données interdisant l'insertion de données violant les contraintes. | Contrainte d'intégrité référentielle, contrainte minimum et maximum, obligation de valeur (interdiction d'insertion de données indéfinies). |
Entité | Ensemble d'éléments informatif relatif à un même concept dans un modèle. Correspond généralement à une table dans l'univers des bases de données. | Entité « Personne ». |
Identifiant | Autre nom du concept de clef. | Identifiant N° de commande de la table commande. |
Index | Construction physique d'une structure de données relative à une ou plusieurs colonnes d'une table permettant d'accélérer les recherches au sein de celle-ci. | En principe, les SGBDR construisent des index pour les colonnes définissant la clef de la table et chacune des clefs étrangères. |
Intégrité référentielle | Mécanisme assurant la cohérence des dépendances de données entre les différentes tables. | Lorsqu'une intégrité référentielle est posée sur la table des commandes relative au n° de client situé dans la table des clients, il devient impossible de supprimer les données relatives à un client si la référence de ce client est utilisée dans la table des commandes... |
Ligne | Elément horizontal dans une table représentant une énumération des valeurs des différents attributs (colonne) pour une même référence (identifiant). Le mot « enregistrement » n'est pas approprié à la terminologie des bases de données car il suppose une notion physique (support magnétique de stockage) qui n'existe pas dans une base de données relationnelle. |
Ligne de référence N° de commande
= 328 de la table commande. |
Ordre | Construction littérale dont la syntaxe répond aux spécificités du SQL et qui ordonne au moteur de la base de données d'effectuer tel ou tel travail. | Exemple : dans la norme SQL l'ordre d'insertion de données commence par le mot clef INSERT. |
Prédicat | Construction logique dont la valeur peut être évaluée « vrai » ou « faux ». | La phrase suivante « la couleur de la voiture du président de la république est jaune » peut être évaluée logiquement à vrai ou faux. |
Relation | Lien logique entre deux entités, représenté dans l'univers des SGBDR par l'insertion d'une clef étrangère ou par l'utilisation d'une table de jointure. | La relation entre les tables « client » et « commande » se fait par une table de jointure possédant comme clef, l'ensemble des colonnes relatives aux deux clefs des deux tables. |
Table | Ensemble de données relatives à un même concept ou permettant de lier d'autres tables. | Table des clients, table des commandes, tables des fournisseurs, etc. |
Transaction | Mécanisme permettant de cumuler différentes instructions qui seront vues comme une tâche unique, dont l'enchaînement est structuré, et pour laquelle chaque instruction est indissociable. | Par analogie, le vol d'un avion peut être vu comme une « transaction » : roulage, décollage, montée, vol de croisière, descente, approche, atterrissage. Impossible de modifier l'ordre de ces différentes phases, impossible de supprimer l'une d'entre elles. |
Violation (de contrainte,
de clef) |
Erreur générée lorsque l'on tente d'insérer une ligne avec une valeur de clef déjà utilisée (violation de clef) ou pour des valeurs de colonne hors des contraintes définies (violation de contrainte). L'insertion d'une commande avec le n° de commande 328 sera rejetée si la commande d'identifiant 328 existe déjà dans la table des commandes. | L'insertion d'une commande avec un total négatif sera rejetée si la colonne « total » possède une contrainte de minimum à zéro. |
Ce sont ces langages qui ont donné naissance au standard SQL, normalisé en 1986 par l’ANSI pour donner SQL/86. Puis en 1989 la version SQL/89 a été approuvée. La norme SQL/92 a désormais pour nom SQL 2.
Le SQL est un triple langage :
- un langage de définition de données (LDD, en anglais DDL Data Definition Language), c’est-à-dire qu’il permet de créer des tables dans une base de données relationnelle, ainsi que d’en modifier ou en supprimer ;
- un langage de manipulation de données (LMD, en anglais DML, Data Manipulation Language), ce qui signifie qu’il permet de sélectionner, insérer, modifier ou supprimer des données dans une table d’une base de données relationnelle ;
- un langage de contrôle de données (LCD, en anglais DCL, Data Control Language), pour les bases de données relationnelles car il permet de définir des permissions au niveau des utilisateurs d’une base de données.
Il est possible d’inclure des requêtes SQL dans un programme écrit dans un autre langage (en langage C par exemple), ainsi que d’envoyer directement les requêtes SQL telles quelles au SGBD. Il est possible d’ajouter des commentaires grâce :
• au caractère %. Tous les caractères situés après celui-ci sur la même ligne ne seront pas interprétés,
• aux délimiteurs /* et */. Tous les caractères compris entre les délimiteurs sont considérés comme des commentaires.
Enfin, le langage SQL n’est pas sensible à la casse (en anglais case sensitive), cela signifie que l’on peut aussi bien écrire les instructions en minuscules qu’en majuscule. Toutefois, cette insensibilité à la casse n’est que partielle dans la mesure où la différenciation entre minuscules et majuscules existe au niveau des identificateurs d’objets.
La base de données est un ensemble structuré permettant aux différents utilisateurs d’avoir accès au système d’information donc aux données, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. L’extension de cette base en SGBD assure la sécurité des informations par un système d’autorisation, tout en réalisant les modifications nécessaires. Le SQL, quant à lui, est un système de requêtes structurées permettant de définir, manipuler et contrôler les données d’un SGBD.
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