Dangers écologiques, décroissance, sobriété
- Fiche de cours
- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
- Comprendre les dangers écologiques qui nous guettent.
- Connaître les différentes solutions proposées.
- Nous vivons actuellement une catastrophe écologique.
- La croissance zéro au niveau économique et démographique est une des solutions proposées. Mais cette solution est difficile voire impossible à mettre en place.
- L’arrêt ou le ralentissement de la consommation aura des conséquences à petite et grande échelle. Il est plus facile d’agir individuellement, mais nécessaire d’agir étatiquement.
Depuis quelques années, les mauvaises nouvelles écologiques s’accumulent de façon angoissante.
- Les ouragans se multiplient.
- Des forêts brûlent avec leur faune pendant des mois.
- Les pôles fondent toujours plus chaque été.
- Une espèce animale ou végétale disparaît toutes les 20 minutes.
- Des régions entières n’ont plus d’eau potable.
- Des expressions nouvelles comme « dôme de chaleur », « anthropocène » ou « extinction de masse » apparaissent dans notre vocabulaire.
La catastrophe écologique, annoncée par certains scientifiques il y a parfois plus de 50 ans, n’est plus à venir. Elle est en train de se produire sous nos yeux incrédules, car la majorité de l’humanité désire toujours davantage de croissance économique, synonyme de plus de production, de consommation, de richesse mais aussi d’exploitation de ressources naturelles non renouvelables. Et quel dirigeant politique pourrait conquérir ou conserver le pouvoir en promettant moins de croissance ?
Ainsi, comme jadis, les personnes qui se lèvent avec assez de force et de conviction, par exemple Greta Thunberg, pour dénoncer la catastrophe font l’objet de moqueries et d’insultes qui les décrédibilisent. Est-il encore temps d’agir ?
Nous avons presque tous appris à l’école la définition du produit intérieur brut (le P.I.B). Et de manière plus ou moins consciente, nous sommes convaincus que la croissance annuelle de cet indicateur est une bonne nouvelle. Si la France est plus riche, nous sommes plus riches : tout va bien.
Cette croyance est sans doute présente sous une forme ou une autre dans la plupart des pays développés.
Or, en 1972, un rapport, commandé par le club de
Rome à une équipe de scientifiques
américains, est publié. Il s’intitule
Les Limites de la croissance, connu aussi comme le
« rapport Meadows » (du nom de sa
rédactrice, Donella Meadows). Au moyen de
différents modèles mathématiques qui
intègrent de nombreuses variables et envisagent
des scénarios variés, ce rapport
établit que le système mondial
s’effondrera tôt ou tard sous les pressions
conjuguées de la croissance démographique
et du développement industriel.
Le rapport préconise, sans préciser les
moyens politiques à employer, de viser une
croissance zéro, tant au niveau
démographique qu’économique.
Cet objectif repose sur une idée simple : une
croissance infinie dans un monde où les ressources
sont finies est physiquement impossible.
Longtemps les inquiétudes se sont
concentrées sur l'épuisement du
pétrole. Mais le problème est plus vaste :
c’est la terre, l’eau potable, la faune des
océans, l’air respirable parfois, qui
s’épuisent. Et c’est aussi ce que nous
produisons qui fait problème : les
émissions de gaz à effet de serre sont la
cause avérée du dérèglement
climatique.
C’est pourquoi de nombreux écologistes soulignent que le développement durable ou la croissance zéro sont des objectifs insuffisants. Si nous voulons préserver une planète vivable pour l’humanité, il faudrait selon eux encourager la décroissance, ou tout au moins une croissance soutenable (pour les ressources naturelles). Il s’agit alors de réduire notre empreinte écologique, c’est-à-dire ce que nous « coûtons » à la planète en consommant plus de ressources et en produisant plus de déchets qu’elle ne peut procurer ou absorber en un an.
Si toute la population mondiale se comportait comme les Français, les ressources de presque 3 planètes par an seraient nécessaires pour satisfaire les besoins. Et il nous faudrait 5 planètes par an si notre consommation était égale à celle des Étatsuniens.
Après plus d’un siècle d’ivresse dans la production et la consommation, il semble donc urgent de revenir à une plus grande sobriété. Nombreux conseillent de commencer à agir à un niveau individuel.
On pourrait facilement actualiser les préceptes donnés par Épicure, un philosophe grec de l’Antiquité pour qui l’essentiel était d’atteindre le bonheur. Un des points essentiels de sa doctrine consiste à distinguer les désirs naturels et nécessaires d’un côté et les désirs artificiels et vains de l’autre.
Les désirs naturels regroupent les besoins essentiels à la vie même (boire, manger, etc.) comme ceux essentiels à la vie heureuse, tels que la sociabilité. La satisfaction de ces désirs est nécessaire et suffisante à notre bonheur. Tout ce qui va au-delà est artificiel et vain : nous pouvons accumuler argent, gloire et plaisirs inutiles sans être plus heureux.
Avons-nous donc réellement besoin d’une troisième paire de chaussures fabriquée à l’autre bout du monde, ou du dernier téléphone portable à la mode ? Nous pouvons les désirer, mais nous savons qu’ils ne feront pas notre bonheur. En revanche, notre consommation sans limites pourrait rendre notre vie très difficile et malheureuse.
Cette exigence de sobriété est sans doute
nécessaire à notre échelle. Mais
elle n’est peut-être pas suffisante à
l’échelle de la planète.
En effet, d’une part l’économie
mondiale repose sur la consommation. Si celle-ci
s’effondrait à la suite d’un mouvement
mondial en faveur d’une vie sobre, la production
suivrait et très vite le chômage et la
pauvreté se répandraient davantage dans le
monde.
D’autre part, si on considère que la Chine
et les USA représentent 45% des émissions
de gaz à effet de serre, il semble
nécessaire d’agir davantage à un
niveau étatique qu’individuel. Mais
là encore, on se heurte à des
impératifs économiques.
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