Culture et société
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Dans le langage courant, on parle de culture à propos
d’un ensemble de connaissances, plus ou moins
indispensables à la vie en société, telles
que la musique, la littérature, ou encore les
connaissances scientifiques. En ce sens, on parle
de « culture savante », d’homme
cultivé, etc.
En sciences sociales, la notion de culture revêt une
définition toute autre. En anthropologie notamment,
il s’agit d’établir une opposition entre
état de nature et état de culture.
Il n’existe pas de définition unique de la notion de
culture ; on retient en général celle
d’E. B. Tylor (1832-1917) pour qui
« la culture, prise dans son sens large, est ce
tout complexe englobant les connaissances, les croyances,
l’art, la morale, les lois, les coutumes et les autres
capacités ou habitudes acquises par l’homme
en tant que membre de la
société ». Ainsi, puisqu’elle
permet aux hommes de s’intégrer dans la
société dans laquelle ils vivent, la
culture entretient des liens étroits avec la
socialisation.
Ainsi, aujourd’hui, l’amour maternel n’est plus l’apanage des femmes. Les nouveaux pères font comme les mères, et aiment leurs enfants comme elles, ce qui semblerait prouver qu’il n’y a pas plus de spécificité de l’amour maternel que de l’amour paternel.
Enfin, le trait culturel le plus caractéristique des sociétés humaines est le langage. En effet, le langage est l’instrument essentiel, le moyen privilégié par lequel les individus assimilent la culture de leur groupe. Un enfant apprend sa culture parce qu’on lui parle : on le réprimande, on l’exhorte, et tout cela se fait avec des mots.
Enfin, et surtout, si les individus comprennent ce que sont l’art, la religion, ou encore le droit, c’est parce qu’ils sont des codes formés par l’articulation de signes, sur le modèle de la communication linguistique.
Ainsi, C. Lévi-Strauss voit dans les règles de parenté l’une des expressions des structures élémentaires constitutives de l’identité culturelle des hommes. Il considère que la prohibition de l’inceste est le point de passage de la nature à la culture. Selon lui, la nature relève de l’universel et du spontané tandis que la culture relève du relatif et de l’appris. Or, la prohibition de l’inceste est une règle universelle puisqu’elle est présente dans toute forme de société. Elle a par ailleurs un caractère relatif puisqu’elle s’exprime de manières variables d’une société à l’autre.
En outre, C. Lévi-Strauss montre que, contrairement à une idée reçue, la prohibition de l’inceste n’a pas un fondement biologique mais un fondement social : elle exprime la nécessité de choisir son conjoint à l’extérieur du groupe de parenté afin de pouvoir constituer de nouvelles formes de lien social (principe de l’exogamie).
La culture est donc bien une spécificité de l’homme en ce sens qu’elle est universelle tout en prenant des formes extrêmement variables dans le temps et dans l’espace. Le constat de cette diversité culturelle conduit certains anthropologues à montrer qu’il n’existe pas de critères de classement permettant d’ordonner les différentes cultures de façon hiérarchique. On parle à ce propos de relativisme culturel.
En outre, on ne peut pas concevoir la culture comme une donnée intemporelle, définie une fois pour toutes. Le système de règles et de modèles de conduite, de valeurs, de techniques, etc., qui sont autant d’expressions de la culture, sont sujets à de constantes modifications marginales ou majeures au fil du temps.
Les comportements ethnocentriques sont très répandus à des degrés divers dans l’ensemble des sociétés. Par exemple, la plupart des peuples « primitifs » considèrent que l’humanité cesse à leurs frontières géographiques ou linguistiques ; ainsi, ils se désignent d’ailleurs souvent par « hommes », « êtres humains », etc., par opposition aux étrangers.
De même, les sociétés occidentales ont toujours eu du mal à penser l’humanité dans sa diversité culturelle. Ainsi, la civilisation gréco-romaine qualifiait de « barbares » tous ceux qui n’appartenaient pas à sa culture.
Dans tous les cas, selon C. Lévi-Strauss, le comportement ethnocentrique traduit un même mode de pensée : « on refuse d’admettre le fait même de la diversité culturelle ; on préfère rejeter hors de la culture, dans la nature, tout ce qui ne se conforme pas à la norme sous laquelle on vit ».
La notion de « relativisme culturel » conduit les anthropologues à rejeter l’ethnocentrisme. Cependant, son utilisation abusive risque d’entraîner une forme d’ethnocentrisme inversé. Sous couvert du respect de la diversité des cultures et du rejet de toute forme de hiérarchisation, le relativisme culturel peut, implicitement ou explicitement, conduire à justifier tout type de pratique sociale (excision, esclavage, infanticide, etc.) en invoquant son caractère « normal » pour la culture qui l’a produit.
La culture est une caractéristique fondamentale des sociétés humaines ; c’est elle qui distingue l’homme de l’animal. Il n’ y a ainsi rien de naturel dans le fonctionnement de sociétés humaines.
Cependant, il existe une très grande diversité dans les comportements culturels. La culture qui permet donc à un individu de s'intégrer dans le groupe social auquel il appartient est une caractéristique essentielle du processus de socialisation.
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