Coopérer pour développer la recherche : la station spatiale internationale
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- Quiz et exercices
- Vidéos et podcasts
Comprendre en quoi l’ISS répond à un enjeu de coopération internationale dans le cadre de la conquête spatiale.
- L’ISS est une station orbitale occupée par des spationautes de diverses nationalités.
- Le projet est né aux États-Unis dès les années 1960 et a vu le jour en 1998 grâce à la coopération de 15 agences spatiales.
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Depuis 2000, trois puis six spationautes occupent la Station en permanence. Ils y réalisent des séjours de 3 à 6 mois.
- Le cosmonaute désigne les membres de l'équipage de véhicules spatiaux russes. Youri Gagarine est donc appelé « cosmonaute » en 1961.
- Les États-Unis préfèrent le terme d’« astronaute », utilisé par eux dès 1961.
- La France ainsi que l’ESA utilisent le terme de « spationautes ».
- Les voyageurs de l’espace chinois sont appelés « taïkonautes ».
L’ISS est le plus grand objet artificiel placé en orbite, autour de 330-420 km au-dessus du niveau de la mer avec :
- une quinzaine de modules assemblés ;
- 110 m de longueur, 74 m de largeur et 30 m de hauteur ;
- 400 m3 habitables ; une masse de 420 tonnes (2019).
Elle est fournie en électricité par 2 500 m2 de panneaux solaires. Son cout est estimé à environ 115 milliards de dollars américains.
L’ISS est issu d’années de recherche développées par la NASA dès les années 1960. Le projet est officiellement lancé en 1983 sous Reagan, mais son cout et l’instabilité géopolitique liée à la fin de la Guerre froide empêche sa réalisation.
Dès le départ, il s’agit d’un
projet de coopération. L’Europe, le Canada
et le Japon se rallient à l’idée
américaine dès 1988.
Après avoir exploité ensemble la station
Mir, Américains et Russes joignent leurs
efforts, aux côtés des autres
partenaires.
Le lancement du premier élément de
l’ISS, le module russe Zarya, a lieu en
1998.
Pour assurer le ravitaillement de l’ISS, de
nombreux vaisseaux de nationalités diverses se
relaient. 15 pays signent en 1998 l’accord
intergouvernemental de la Station spatiale (IGA :
International Space Station Intergovernmental
Agreement).
La Station est issue de travaux conjoints de plusieurs agences spatiales :
- NASA (États-Unis) ;
- Roscosmos (Russie) ;
- ESA (11 pays européens) ;
- JAXA (Japon) ;
- AEB (Brésil) ;
- ASC (Canada).
En 2003, a lieu l’accident de la navette spatiale
américaine Columbia. Celle-ci est
détruite au-dessus du Texas et les sept membres de
l’équipage sont tués. Cet accident
interrompt l’assemblage durant 30 mois. Les
navettes reprennent du service en 2005.
En 2010, l’ISS est opérationnelle.
En mai 2020, un vaisseau Crew Dragon, de
l’entreprise SpaceX, envoie deux astronautes
américains vers la station. Ce vol met fin
à l’exclusivité détenue
jusqu’ici par les navettes russes Soyouz
dans la relève des équipages, depuis
l’arrêt de la navette spatiale
américaine en 2011.
La capsule Crew Dragon doit être réutilisée en 2021. À son bord, le spationaute Thomas Pesquet devrait prendre place.
De son côté, l’Europe est un partenaire essentiel de l’ISS. L’ESA détient 8,3 % des droits d’utilisation de la station, ce qui permet d’envoyer un spationaute environ 3 à 4 mois par an. L’ESA a également cédé à la NASA la moitié des droits d’utilisation de son laboratoire Columbus, constitué de 10 armoires modulaires interchangeables, en échange de services de transport.
Le laboratoire européen Columbus a été envoyé sur l’ISS en 2008, à bord de la navette américaine Atlantis. Ce cylindre de 7 m de long pour un volume de 75 m3 sert à des études en sciences de la vie et en physique.
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