Chaîne de transmission d'informations - signaux analogique et numérique
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Parmi les moyens de communication cités, on relève des points communs :
• Il y a un expéditeur (source) du signal et un ou des destinataires (cible(s)).
• L’information transmise obéit à une codification, normalisation, maîtrisée par les deux intervenants. Pour le discours oral humain, cela passe par la langue employée.
Depuis l’écriture, il y a aussi une possible conversion du message d’une forme en un autre. Par exemple, le télégramme est écrit par une personne, traduit en morse, transmis, puis est reçu, retraduit en langage courant et donné à son destinataire.
• Transduction du message à émettre : conversion d’une grandeur physique en une autre. Exemple : microphone, qui transforme le signal sonore en signal électrique.
• Encodage du message. Exemple : conversion analogique / numérique.
• Emission du message. Exemple : émission par ondes hertziennes.
On parle de canal de transmission pour désigner la manière dont le signal est transmis : par ondes radios, par câble cuivre, par fibre optique, … On fait une distinction entre les milieux de propagation sans support physique (ondes) où le signal se propage librement dans un « milieu ouvert » et ceux avec support physique (câble, fibre optique) où le signal est canalisé.
• Réception du signal. Exemple : antenne de télévision.
• Décodage du message. Son rôle est contraire de celui de l’encodeur.
• Transduction du signal en une grandeur physique perceptible par le destinataire. Exemple : haut-parleur : transformation du signal électrique en signal sonore.
Remarque : ce graphe est exhaustif vis-à-vis des diverses étapes. Dans la littérature, l’encodeur et l’émetteur sont quelquefois fusionnés, tout comme le récepteur-décodeur. D’autre fois, certains graphes peuvent se focaliser sur les étapes se trouvant entre les 2 transductions.
Le codage (au sens large) des signaux à transmettre se justifie pour diverses raisons, dont :
• Contraintes techniques. Pour les communications radios, une onde hertzienne de même fréquence qu’un son audible est vite atténuée. Le signal est donc porté par une onde (porteuse) de fréquence adaptée, via un codage (modulation).
• Communications simultanées. Toujours avec les ondes, il ne faut pas que des communications simultanées interfèrent entre elles. On utilise alors des fréquences différentes, ou du multiplexage (transmettre plusieurs signaux sur un même canal).
• Confidentialité de l’information transmise : le message transmis peut être réservé à une personne ou un groupe. Si le signal est intercepté par une tierce personne, un cryptage peut l’empêcher d’avoir accès au contenu du message.
Le signal en entrée d’une chaîne de transmission d’information est typiquement un signal analogique, résultant de la mesure d’une grandeur physique avec un capteur adapté : pression engendrée par une onde acoustique (voix ou son en général), température, etc.
Un défaut d’un signal analogique est qu’il s’altère lors de sa transmission. D’autre part, un signal analogique est difficile à traiter.
Dans une chaîne de transmission de l’information moderne, le signal analogique associé au message initial est souvent converti en données numériques (encodage). Le signal numérique est transmis via un signal électrique (câble cuivre), ou un signal lumineux (fibre optique), ou par onde (téléphonie mobile), etc.
Le signal numérique ne présente pas les défauts de l’analogique. Il est certes altéré durant sa transmission, mais peut être remis en forme, en principe sans perte d’information. Il est d’autre part facile à traiter. Mais, en fin de chaîne, le signal numérique est reconverti en signal analogique pour être restitué en tant que grandeur physique perceptible (onde sonore …).
Un signal numérique est une suite de nombres qui, selon l’usage, ont diverses significations. Concrètement, ces nombres sont codés sous la forme d’une suite de 1 et de 0. Pour un signal électrique de type numérique, le 1 correspond à l’application d’une tension, le 0 est lié à une tension basse, ou une absence de tension appliquée.
Comme avec les unités du système métrique, l’octet possèdes des multiples, mais évidemment pas de sous-multiples. Le kilooctet (ou kilo-octet) (ko) vaut 1000 octets, le mégaoctet (Mo) vaut octets, le gigaoctet (Go) octets, etc. Toutefois, comme l’octet est issu d’une grandeur en base 2 et non 10, les grandeurs suivantes ont aussi été définies :
Nom | kibioctet | mébioctet | gibioctet |
Symbole | Kio | Mio | Gio |
Valeur |
kibioctet s’écrit aussi kibi-octet. On note que , , , proches (mais différents !) respectivement du kilooctet, mégaoctet et du gigaoctet définis plus haut. Cela explique la confusion qui est faite très souvent entre ces deux types de multiples. Pour information, les valeurs données par un ordinateur sont en Kio, Mio ou Gio. Exemple : un fichier de 1 996 560 octets fait environ 1950 Kio ou 1,90 Mio.
Valeur décimale |
Valeur binaire |
Valeur hexadécimale |
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 |
0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111 1000 1001 1010 1011 1100 1101 1110 1111 10000 |
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F 10 |
Nous avons aussi fait apparaître la conversion en hexadécimal, qui est un système de numération en base 16. Il dispose donc de 16 chiffres : 0 .. 9, et A, B, C, D, E, F. Son intérêt est que tout chiffre hexadécimal correspond à un nombre binaire 4 bits. Par exemple, 11111111 en binaire se comprend comme 1111 1111 donc FF en hexadécimal (255 en décimal). Cette propriété de concaténation n’est pas permise par la base 10 : le binaire 1111 1111 n’est pas égal à 1515 en base 10. En conséquence, l’écriture hexadécimale permet une écriture plus condensée de données numériques.
• Un signal analogique évolue de manière continue en fonction du temps. Il correspond à l’évolution d’une grandeur physique ordinaire.
• Un signal numérique ne peut prendre que certaines valeurs, il y a quantification. Le signal numérique est échantillonné : il ne peut varier qu’à certains moments, le temps prend une valeur discrète.
• Un signal numérique code des nombres en langage binaire. Cela correspond à une suite de 0 et de 1. Un chiffre binaire est un bit, 8 bits forment un octet.
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