Biographies

Né en 1832 à Strasbourg, il fait ses premiers dessins enfant. Son père, ingénieur des Ponts et Chaussées, meurt en 1849 ; à cette date, Gustave est déjà très connu. En effet, doué et précoce, dès l’âge de quinze ans, il publie ses dessins dans la presse caricaturiste. Il poursuit ses études jusqu’au baccalauréat, qu’il ne passera pas.

En 1854 paraît une édition des œuvres de Rabelais illustrée par une centaine de ses gravures.

Sous le Second Empire, il devient illustrateur de la politique étrangère : il fait des illustrations pour des récits de guerres, des mémoires…

En 1861, il illustre L’Enfer de Dante. Ce livre lui apportera une grande renommée. En 1868, il s’installe en Angleterre.

Sa mère meurt en 1881 ; Gustave Doré ne se relèvera jamais de sa disparition.

Il meurt le 23 janvier 1883, d’une crise cardiaque, à l’âge de 51 ans. Ses funérailles ont lieu au Père-Lachaise.

Gustave Doré a fait des sculptures, des peintures, et près de dix mille illustrations pour l’édition. Ses ouvrages illustrés parurent en France, en Angleterre, en Russie…

Ses illustrations d’œuvres littéraires les plus connues :

Les contes drolatiques, de Balzac (1855)
Les contes, de Perrault (1862)
Don Quichotte, de Cervantès (1863)
Le capitaine Fracasse, de Théophile Gautier (1866)
Les fables, de La Fontaine (1867)

Charles Perrault naît à Paris le 12 janvier 1628, dans une famille bourgeoise.

Il fait des études de droit et devient avocat en 1651. En 1665, il devient premier commis des bâtiments du roi Louis XIV.

En 1671, il est élu à l’Académie française. Il se marie en 1672 avec Marie Guichon ; ils auront une fille et trois garçons. En 1673, il devient bibliothécaire de l’Académie française. Sa femme décède en 1678.

Il rédige des volumes sur les Anciens et les Modernes, puis ses contes de fée. Les contes (ou Contes de ma mère l'Oye) paraissent en 1697. Ses contes ont connu un grand nombre d’éditions, dont celle illustrées par Gustave Doré, en 1862.

Il prend partie dans la querelle entre les Anciens et les Modernes pour les Modernes, ce qui le fâchera avec Boileau, qui lui est du côté des Anciens.

Il meurt en 1703, à Paris, à l’âge de soixante quinze ans.