1947 : une année charnière
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L’attitude soviétique a de plus été violemment dénoncée en mars 1946 par Churchill, dans le cadre d’un discours prononcé à Fulton, aux Etats-Unis. Il y énonce pour la première fois la notion de rideau de fer coupant en deux l’Europe et dénonce la mainmise de l’Union soviétique sur une partie du continent européen. Terminant son discours par un appel à l’ensemble des Anglo-Saxons à s’unir contre cette mainmise, Churchill voulait impressionner les esprits. Au début de l’année suivante, les Etats-Unis semblent partager sa vision de l’Union soviétique. En outre, les responsables américains s’inquiètent de plus en plus des conséquences politiques de la pauvreté dans laquelle s’enfonce l’Europe.
Mais le Royaume-Uni est exsangue et ne peut plus, au début de l’année 1947, poursuivre ses efforts. Les Etats-Unis doivent alors s’engager directement sous une forme ou une autre. C’est l’occasion pour le président Truman de définir la doctrine du containment ou d’endiguement du communisme. Il s’agit pour les Etats-Unis d’apporter leur aide – financière tout particulièrement – à tout pays en butte aux ambitions communistes. Il fait voter par le congrès une aide de 250 millions de dollars en faveur de la Grèce (plus 150 millions pour la Turquie). Mais il faut finalement attendre jusqu’en 1949 pour que la guérilla communiste soit totalement éradiquée en Grèce.
Mais le plan Marshall est aussi un instrument économique essentiel pour les Etats-Unis. En effet, ceux-ci réalisent 42 % de leurs exportations avec les Européens dont la solvabilité – compte-tenu de leur ruine – est de moins en moins assurée. C’est donc, avec le déclin économique européen, l’ensemble du système de commerce international des Etats-Unis qui est menacé, d’où la nécessité pour eux de solvabiliser leur principal client en lui permettant de renouer avec la prospérité.
Les responsables soviétiques font également très vite pression sur les pays dans l’aire d’influence soviétique. Certains d’entre eux (la Hongrie par exemple) s’avouent clairement intéressés par la proposition américaine et envisagent de participer à la conférence de Paris qui, en août 1947, doit réunir les futurs pays bénéficiaires. Finalement, ne participent à cette conférence que seize pays d’Europe occidentale. Ainsi, si le plan Marshall est le moyen de redressement économique de l’Europe, il marque aussi la confirmation de la coupure de l’Europe en deux.
L’Union soviétique entreprend alors de soutenir
les partis d’inspiration révolutionnaire en Europe
occidentale. Il s’agit essentiellement des partis
communistes italien et français. Ceux-ci participent aux
gouvernements d’union nationale issus de la
Libération. Mais leur position devient de plus en plus
difficile à tenir entre les impératifs des
alliances gouvernementales et l’antagonisme naissant
entre les deux blocs. Finalement, en avril et en mai 1947,
le PCF puis le PCI quittent leurs gouvernements respectifs.
La conférence de Varsovie, en octobre 1947, et la
création du Kominform sont l’occasion pour eux
d’un rappel à l’action
révolutionnaire de la part du « grand
frère » soviétique. Le dernier
trimestre de l’année 1947 et le début
de l’année 1948 voient en Italie et en France
(mais également dans les autres pays d’Europe
occidentale) des mouvements de grèves insurrectionnelles
d’une rare violence.
Cela n’a d’autre effet que d’isoler les
partis communistes d’Europe occidentale sur la
scène politique de leurs pays respectifs.
Après l’ère des premiers malentendus et de la méfiance, l’année 1947 marque un tournant dans les relations entre Union soviétique et Etats-Unis. Ceux-ci prennent conscience des ambitions soviétiques et surtout de la responsabilité que leur confère leur statut de super-puissance. Dès lors, les cadres de la Guerre froide se mettent en place.
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